Sophrologie ou méditation et gestion des émotions

Mieux apprivoiser ses émotions avec la sophrologie et la méditation

Les émotions nous renseignent sur nos besoins, elles sont le sel de la vie, et font de nous des êtres vivants. Cependant, nous n’avons pas forcément été éduqués, nous n’avons pas forcément appris à les écouter. Et nous ne savons parfois pas « quoi » en faire.

Ainsi, faute de les écouter, nous nous coupons de celle-ci, nous les éludons, les fuyons à d’autres moments, nous élaborons des stratégies de contrôle, de fuite ou de diversion.

 

Refoulées, non comprises, non entendues, les émotions s’accumulent, se cristallisent, jusqu’au moment où, accumulées, elles vont « sortir » d’une manière ou d’une autre :

  • Des somatisations dans le corps, maux de dos, maladies, chevilles foulées… etc
  • Des tensions mentales, psychiques, corporelles
  • Des émotions démesurées
  • Du stress chronique
  • Crise d’angoisse
  • De la rumination, le mental obsédant pour empêcher de sentir
  • Une diversion dans les addictions, l’alcool, refuge dans la nourriture, grignotage
  • D’autres « options » de diversion dans la TV, les séries, les jeux en ligne

 

Mais alors que faire avec les émotions ?

Les écouter, à partir du corps. Pas simple, quand nous n’avons pas appris à le faire !

Les émotions peuvent faire peur et il est tentant de vouloir les maîtriser, peur qu’elles ne débordent, peur de se laisser déborder, peur qu’elles ne passent pas.

Mais toute tentative de lutte, de différer va amplifier l’émotion

 

Alors l’invitation est d’accueillir l’émotion et bien concrètement de faire une pause, un peu comme une méditation, d’écouter les sensations corporelles et petit à petit d’écouter l’émotion et son contenu, sans chercher à maîtriser, mais sentir et écouter.

Et petit à petit, de se placer à la fois dans le ressenti et aussi dans l’observation de l’émotion. Et là, la méditation basée sur la pleine conscience est un outil précieux, qui va faciliter cet exercice et cette entrée en relation avec son expérience.

Chaque expérience, chaque sensation, chaque émotion, aussi intense, douloureuse, fût elle est impermanente. On se laisse traverser par l’émotion, on laisse les sensations évoluées. On entre dans les sensations, sans se laisser complètement absorbé.

Pour mieux comprendre et entrer en relation avec les émotions, il est intéressant d’y mettre du sens et de comprendre le besoin sous-jacent de chaque émotion. Ainsi, nous pourrons au mieux y répondre. Et ci-dessous j’évoque en particulier les 4 émotions principales au sein des émotions primaires.

  1. La colère
  • Ce qui déclenche la colère est une injustice, une frustration, un dommage
  • Elle se traduit par des tensions corporelles, de l’acidité dans le ventre, de l’impatience, agressivité, inquiétude, énervement
  • La fonction de la colère (besoins) est de nous faire respecter, faire respecter nos limites, nos valeurs, de nous affirmer, d’être compris, considéré
  • Après l’étape d’accueil de la colère, selon l’objet de la colère, différentes options de régulation pourront être envisagées :
    • Physiquement, elle va s’agir de décharger les tensions et la sophrologie est un précieux allié pour cela. Des exercices de respiration et de relaxation pourront aussi aider.
    • Un travail d’affirmation dans la relation, en prenant ses responsabilités, sans entrer dans la violence
    • Un travail de pardon, pour « purifier » son cœur et reprendre sa liberté. Vous pouvez lire à ce sujet l’article suivant
    • Un travail d’acceptation, notamment sur le sujet tourne autour de la frustration par rapport à ce que je ne peux pas obtenir tout de suite.
  1. La tristesse
  • Ce qui déclenche la tristesse : la perte, la séparation, l’impuissance
  • La tristesse se manifeste par ces larmes qui nettoient le corps, qui permettent de lâcher prise, le rythme cardiaque baisse, la température aussi, le niveau d’énergie également
  • La fonction de la tristesse (besoins) nous renseigne sur le manque, c’est un lâcher prise émotionnel lors d'une perte, attente ou un souhait non satisfait. Ces larmes nous soulagent. Les besoins sont ici d’être écouté, compris, réconforté, mais aussi de trouver du sens
  • Elle nous invite
    • à nous retirer pour mieux comprendre, d’entrer profondément en contact avec nous-même, de « descendre » et en même temps, de se connecter à quelque chose « de plus grand ». ce qui nous permettra d’accepter ce qui nous dépasse. Une forme de méditation
    • Et en même temps que cet accueil de nous-même, l’écoute de l’autre bienveillante, le réconfort, les contacts, câlins vont aussi permettre de traverser au mieux cette tristesse, apportant du réconfort
    • Et aussi à donner du sens à ce qui arrive
  1. La peur
  • Ce qui déclenche la peur : la peur est comme une sonnette d’alarme qui avertit d’un danger. Elle est en lien avec notre instinct de survie, prépare à une action physique
  • La fonction de la peur est de nous protéger des risques avec différents « systèmes » de protection : la fuite, le combat, la soumission. La peur témoigne des besoins de sécurité, de liberté, d’espace.
  • Elle nous invite à l’action appropriée, face au danger ou à l’inconnu ;
    • alors face à la peur, il s’agit d’être réceptif à l'information fournie par la peur, vérifier s'il existe un danger réel.
    • Il s’agit de considérer la situation telle qu'elle est, sans se laisser entrainer par ses pensées et imaginaires, jusqu’à se couper du réel
    • La respiration est une alliée précieuse pour ne pas se laisser absorber par la peur.
    • Se mettre en mouvement, crier, s’ancrer pour mobiliser le corps.
    • La peur s’oppose en quelque sorte à la confiance : se rassurer, recadrer l’objet de la peur, dire ce que l’on ressent, se renseigner, permettent de se positionner différemment par rapport à la peur.
  • Avec la peur en particulier, la question du « curseur » est importante. La peur est tout à fait « normale » et nous protège, quand le curseur est trop sensible (pour différentes raisons), la peur devient anxiété, angoisse, voire phobie. Vous pouvez lire tous les articles en lien avec ces sujets dans la section de mon blog ici
  1. La joie
  • Ce qui déclenche la joie : un succès, un partage, un accomplissement…
  • La joie se manifeste par de la chaleur dans la poitrine, une baisse du rythme cardiaque. attouchement, viol, quand l’intimité de la personne est entamée.
  • La fonction, les besoins sont ici de fêter, de célébrer ce qui est important, de partager avec les autres, d’être en lien. Elle nous invite au partage. Elle est aussi le « fuel » de la motivation

Et parfois, les émotions font écho à des situations, vécus plus anciens, notamment liés à l’enfance, et qui se rejoue adulte, car elles n’ont pas été digérées. La mise en mot et parfois un travail notamment en hypnose permettront « d’assainir » et de « pacifier ».

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans l’écoute, l’apprentissage de l’accueil de vos émotions.  Mon approche, associe la parole avec des outils, méthodes – sophrologie, méditation de pleine conscience, hypnose - qui vont vous aider à apprivoiser vos émotions.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Sophrologie ou hypnose et nutrition – restriction cognitive

Mieux comprendre la restriction cognitive

Restriction cognitive et sophrologie ou hypnose : mieux comprendre comme préambule à un travail d'écoute de soi grâce à la sophrologie ou l'hypnose

Dans cet article, je propose une synthèse d’éléments détaillés par Dr Jean Philippe ZERMATI dans son livre Maigrir sans regrossir : est-ce possible ?

Ces éléments permettent de mieux comprendre, au sein de l’alimentation, les « interactions », liens entre :

  • Le mental
  • Les sensations
  • Les émotions

Qu’est-ce que la restriction cognitive ?

  • Le comportement alimentaire est « normalement » principalement contrôlé par des sensations et des émotions. Et ensuite, influencé par des cognitions conscientes ou pas, et les émotions induites par celles-ci.
  • La restriction cognitive est l’intention de contrôler mentalement ses apports alimentaires dans le but de perdre du poids ou de ne pas en prendre.
  • L’idée centrale  est ici « ce que je mange me sert à rester mince et en bonne santé »
  • Et cette idée est en relation avec le corps : « la valeur personnelle d’un individu est inversement proportionnelle à son poids »

Herman et Polivy, deux psychologues canadiens, mettent en avant les concepts d’intention (versus un comportement observable) avec deux états opposés :

  • Soit le mangeur concrétise ses intentions, il parvient à respecter ses règles, pour aboutir à son projet de maîtrise de poids : c’est le contrôle du mental des apports, le mangeur ignore alors les sensations de faim (inhibition alimentaire)
  • Soit les intentions et décisions ne sont pas suivies des faits, et le comportement est dominé par les défaillances du contrôle du mental. Et le mangeur se met à manger de manière impulsive, sans rapport avec l’intention, le comportement est sous le contrôle de processus émotionnels : hyperphagie, grignotage, compulsion, boulimies. C’est la perte du contrôle mental
  • Les deux états alternent avec une durée plus ou moins grande, parfois des années et la personne craque à la faveur d’un événement, divorce, grossesse, problème avec un proche, perte d’un proche, déménagement ; état de fatigue, coup de déprime…
  • Et il y a un combat entre les différentes instances, sensations, cognitions, et émotions, pour s’emparer du contrôle du comportement alimentaire

Attachée à la restriction cognitive, la notion de règles à respecter

  • Une notion de mangeur responsable avec une vigilance constante sur la manière de manger, une inquiétude diffuse, produite par l’idée de ne pas agir conformément à ce qu’il devrait.
  • En cas de prise de poids, le mangeur commence à prêter attention à ses règles, pour dissiper les quelques kilos, tout est prêt pour que la restriction cognitive s’installe

Les règles et les normes alimentaires

  • Quand le mangeur a l’intention de contrôler son poids impose des mesures, il modifie sa façon de manger, et décide alors de ne plus se fier à ses sensations alimentaires, qu’il ressent à ce stade encore fort bien.
  • Et là rentrent en jeu les normes de ce que le mangeur est censé faire ou ne pas faire. Or seule la quantité de calories compte
  • Ainsi les règles alimentaires sont couramment répandues :
    • Je n’ai pas faim mais je dois manger = je ne dois pas sauter de repas
    • J’ai faim mais je ne dois pas manger = je ne dois pas manger entre les repas
    • Je n’ai plus faim mais je dois encore manger = je dois finir son repas pour ne pas avoir faim plus tard
    • J’ai encore faim mais je ne dois plus manger = je ne dois pas manger plus que prescrit
    • J’ai envie de cet aliment là, mais je dois manger cet aliment là = je dois éviter certains aliments
    • Je n’ai pas envie de ça, mais je dois manger ça = il faut s’obliger à manger ça

Les stratégies mises en place par le mangeur dans le cadre de la restriction cognitive

3 types de stratégies :

  • Stratégies de réduction
    • Elle vise à réduire les apports caloriques, à acheter des produits light, à  éviter les aliments gras, sucre, …
    • Elle vise à limiter la fréquence de consommation de certains aliments ou catégories jugés grossissants ou sur lesquels le contrôle est périlleux, à établir des quantités jugées suffisantes, à retirer des catégories complètes
  • Stratégies d’évitement
    • Elle consiste à échapper aux situations de perte de contrôle : se remplir l’estomac avant d’aller à un diner, à manger une montagne de légumes au repas pour éviter le reste, à contourner les rues commerçantes, à ne rien faire rentrer à la maison, à cacher, fuir la confrontation avec les aliments dit dangereux, à s’occuper frénétiquement pour ne pas penser
    • En lien avec les autres, elle va par exemple amener la personne à convertir sa famille au menu, à ne plus accepter les invitations…
  • Stratégies compensatoires
    • Elle vise à gérer les écarts alimentaires, au bout du compte les aliments avec lesquels la personne se récompense deviennent de plus en plus désirables ; les aliments avec lesquels elle se punit deviennent aversifs
    • Et cela fait le lit d’une consommation boulimique

Les différents stades de l’installation de la restriction cognitive

  • 1ère phase : « je sais que j’ai faim mais je ne dois pas manger », du contrôle mental au sentiment d’échec
    • Les sensations de faim sont ici perçues mais elles ont un rôle secondaire dans la décision.
    • Les pensées sont conscientes, avec un comportement volontariste mais l’individu reste libre, d’abandonner le contrôle du mental pour le contrôle sensoriel de son comportement alimentaire
    • Avec l’alternance des états de contrôle mental et d’échec du contrôle, provoquant une inondation émotionnelle : désarroi, culpabilité, honte de soi, perplexité, anxiété, sentiment d’échec, dépression
  • 2ème phase : « je sais que je n’ai plus faim mais je ne peux m’arrêter», quand on peut plus respecter ses sensations
    • Cette phase est dominée par l’irruption des pensées inconscientes et émotions induites. Par exemple, je pense que le chocolat fait grossir et cela provoque en moi de l’inquiétude, de l’anxiété
    • Il y a ici une difficulté de respecter ses sensations alimentaires, malgré leur perception, encore là ; Le processus cognitif incite la personne à son insu à manger au-delà de sa faim et vient se substituer à ses sensations alimentaires
    • Les aliments sont divisés en deux catégories
      • Aliments non grossissants avec l’idée que, si je mange beaucoup d’aliments non grossissants, je n’aurai plus envie des aliments grossissants que je m’interdis. Et ici, la faim des aliments non grossissants disparait, mais pas celle des aliments interdits, qui augmente. La peur de craquer fait disparaitre les sensations alimentaires.
      • Aliments grossissants avec l’idée que, si je consomme un aliment grossissant, je dois en profiter au maximum car je n’y aurai plus droit ensuite. et comme les fameuses envies ne disparaissent pas, le risque est bien réel. Des luttes et privations avec un « rattrapage » qui se fait à un moment donné
      • Ensuite conscient de commettre un écart, le mangeur se jure de ne plus commettre l’erreur, il se retrouve dans la peau du mangeur qui mange son dernier morceau de fromage, de pizza ; et là, une cognition inconsciente se substitue à une sensation alimentaire dans le processus de motivation, décision.
    • Que passe t il en termes d’émotions ?
      • Ces idées sur la bonne manière de manger donnent naissance à des émotions induites : la peur, le « couple » frustration – culpabilité, le sentiment d’insécurité, et le trouble du réconfort.
      • La peur de manquer: elle est la conséquence du schéma aliments grossissants / aliments non grossissants. Avec l’idée que : je dois manger beaucoup car demain je n’y ai pas droit = je fais des provisions
      • La peur d’avoir faim: elle est la conséquence de l’interdiction de manger entre les repas. Je surconsomme pendant les repas, pour ne pas transgresser entre. Et ici la personne mange plus qu’elle n’a faim, elle a peur de sa faim (risque de compulsion, malaise).  le mangeur mange pour se rassurer de ses peurs, perd la capacité de percevoir le seuil de satiété
      • Couple frustration – culpabilité avec une lutte permanente,  la compulsion de l’aliment qui ne comble pas un besoin de calorie mais soulage le sentiment de frustration et privation
      • L’insécurité alimentaire: l’insécurité de certains aliments, trop gras, sucrés, provoque une ambivalence et la disparition de la sérénité, remplacée par la culpabilité, et l’anxiété empêche le processus de rassasiement
      • Le Trouble du réconfort: manger en réponse à une émotion négative.
  • 3ème stade : « je ne sais plus si j’ai encore faim ou assez mangé », quand on ne perçoit plus ses sensations
    • Manger avec sa tête : ici la faim pourra être confondue avec toute autre sensation ou émotion
    • La personne passe du contrôle à l’obsession, et une lutte intérieure acharnée s’engage alors entre les émotions et les processus mentaux pour prendre le pouvoir et le contrôle du comportement alimentaire, aucun répit pour le mangeur, au bord des émotions. des obsessions alimentaires, au réveil, le matin, toute la journée, et qui l’empêchent de dormir
    • Avec aussi une résistance acharnée à ne pas succomber aux émotions, plus la résistance est grande, plus le désir de manger aussi
    • Emotif, impulsif, ne pas devenir un mangeur émotionnel est la préoccupation centrale
  • 4ème stade : « je mange sans faim et je ne peux plus rien contrôlé », l’échec du contrôle mental
    • Vient le moment où le mental capitule et les émotions prennent le dessus
    • Des émotions déclenchent la prise, avec un appel au réconfort. Avec des pensées négatives sur soi, ses relations aux autres et ses conditions de vie.
    • Ensuite ces émotions sont remplacées par d’autres : reproches, culpabilités, peur de grossir et nourrissent la mauvaise opinion du mangeur sur lui-même. Plus il s’accable, plus il a envie de manger
    • Et lors de la prise alimentaire, des émotions induites même lors de la prise alimentaire ordinaire qui vont entrainer un mode compulsif : J’ai trop mangé, je vais grossir. le repas est stresseur.

Dans la restriction cognitive, la personne est en proie à 3 cercles vicieux

  • Le cercle vicieux des pensées négatives
    • Plus j’ai des pensées négatives, plus j’ai des émotions négatives, plus je mange, plus j’ai des pensées négatives ;
    • il peut s’agir de pensées concernant les autres, conditions de vie en général, mais le fait de manger ramènera le mangeur à des pensées négatives sur lui-même : plus je mange, plus je suis nul ; plus je suis nul, plus je mange
  • Le cercle vicieux d’une image négative du corps et du rejet de soi , se voir ou croire gros
    • Ne pas contrôler son comportement alimentaire ne renvoie pas une bonne image de soi, être gros c’est porter la marque de son infamie, absence de volonté, preuve de son insuffisance
  • Le cercle de la relation négative entre les aliments et la restriction cognitive
    • la restriction cognitive entraine un flot d’émotions négatives : peur de manquer, avoir faim, frustration, culpabilité, insécurité alimentaire ; elle augmente l’impulsivité alimentaire et l’intolérance aux émotions.
    • Plus je mange, plus je me restreins, et plus je me restreins plus je mange

Comprendre ce qu’est la restriction cognitive et ce qui s’y joue permet de mieux cerner ce qui va permettre aussi de sortir de ces cercles vicieux. Il s’agira notamment de :

  • Se reconnecter à ses sensations alimentaires et d’apprendre à les différencier des sensations en lien avec les émotions des sensations liées à la faim ; et d’apprendre à respecter ses sensations alimentaires
  • Mieux comprendre les émotions et d’apprendre à les réguler autrement ; d’apprendre à les ressentir, les identifier, à les accepter les émotions « négatives », les frustrations.
  • (re)trouver une relation positive avec l’alimentation
  • Pacifier la relation à soi et avec son corps, l’image de son corps

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner dans cette démarche. Et mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

 

Sophrologie et nutrition – fonctions de l’alimentation

Sophrologie et nutrition - quelles sont les fonctions de l’alimentation ?

Quelles sont les fonctions de l’alimentation ?  Comment se construit la relation alimentaire à travers la relation à la mère ?

  1. La fonction première de l’alimentation est bien entendu d’apporter au corps les matières premières et l’énergie nécessaire au fonctionnement, au maintien et à la croissance de l’organisme.
  2. L’alimentation est aussi le premier référentiel dans la relation à l’autre et cela se construit dans le lien et les contacts premiers à la mère
  • Avant même la naissance, le fœtus, bien à l’abri au creux de sa mère est nourri par elle dans un échange direct.
  • À la naissance, l’échange continue, que ce soit par le biais du sein maternel ou du biberon donné contre ce corps chaud et rassurant.

Rentrons plus précisément dans la compréhension des processus en jeu, dans la relation précoce entre la mère et l’enfant, grâce aux apports de Winnicott, pédiatre, psychanalyste.

  • Au tout début, le nouveau-né est dans une situation de dépendance absolue vis-à-vis de l'entourage.
  • Par ailleurs, le bébé n’a pas d’emblée conscience de son corps unifiée, cette image de lui se construit petit à petit. Le bébé a alors à faire avec des angoisses massives dont il ne peut rien faire : vécu de vide, de chute
  • La mère y répond par la préoccupation maternelle primaire, c'est-à-dire une capacité à s'identifier à l'enfant pour le comprendre. Au cours de cette période, elle est en résonance avec les besoins du bébé. Elle éprouve une irrépressible nécessité de les satisfaire. La détresse de son enfant lui est intolérable. C’est la période de la dyade entre la mère et le nourrisson.

Ce qui va alors rassurer, apaiser ces angoisses et remplir cette fonction de lien du corps, c’est le mamelon dans la bouche du bébé ainsi que l’odeur de la mère :

  • En buvant le lait, le bébé incorpore les bonnes choses liées à cette expérience : le sentiment de satiété, de sécurité.
  • Et puis, s’y associe dans l’expérience ce que Winicott a nommé les trois fonctions maternelles détaillées ci-dessous, qui contribuent au sentiment de sécurité.
  • Enfin, il y a aussi le plaisir lié à la succion

Winicott précise les trois fonctions maternelles :

  • « l’object presenting »: la présence de la mère, au bon moment
  • Le « holding »: le fait de tenir, de contenir. Ce sont les soins, la protection, les bercements, qui tempèrent le nourrisson. Ces soins vont permettre à l’enfant de se construire des repères simples et stables : la faim, le froid, …
  • « le handling » (la manipulation physique du bébé) : ces soins permettent à l’enfant de se construire ses limites, ainsi que son intériorité. Par exemple, le contact de l’eau qui permet de percevoir les limites du corps.

On voit bien ici l’implication de tout le corps dans cet acte de manger.

Constitution du sentiment de soi et de l’autre.

La reconnaissance, et l’intériorisation des limites corporelles va permettre, dans un 2ème temps, la constitution de la notion de soi et de l’autre.

  • Dans les expériences des repas, le bébé apprend, comprend, ce qui lui fait plaisir, ce qui ne vient pas de lui, apprend aussi la frustration, le fait que l’expérience ne se passe pas comme il le désire. Ainsi le sein ou le biberon ne sont pas toujours disponibles. Cela lui permet de comprendre les limites entre lui et l’autre. Et aussi de comprendre que l’autre peut combler ou frustrer des besoins.
  • Un dosage subtil de sa frustration ni trop, ni trop peu, pour que le bébé puisse aussi apprendre à gérer la frustration, apprendre à combler le manque, faire face à l’absence de l’objet. Cette absence va être dans un premier temps comblée par l’investissement que le bébé va faire de son corps, dans une exploration.
  • La mère va également contribuer à cette construction & investissement du corps, par le jeu des mots employés, des sensations : c’est chaud, c’est froid…
  • ce moment de nourrir le bébé est un moment privilégié de lien entre la mère et le bébé, où la fonction maternelle se construit dans son rôle nourrissant et affectif : la notion de « bonne mère »

Dans l’alimentation du bébé par la mère, ce construit le 1er rapport à l’alimentation, le 1er référentiel de la relation à l’autre. Et cela participe du comportement à soi puis à  l’autre.

Revenir à cette relation première entre le bébé et la mère nous permet de mieux comprendre la complexité de ce qui se joue dans l’alimentation et dans notre relation à l’alimentation

Ainsi, dans les problématiques de poids, de relation alimentaire, il va s’agir

  • de retrouver le sens de ce pour quoi nous mangeons. Le sens ou plutôt les sensations : se connecter, se reconnecter aux sensations physiques de faim, de satiété pour prendre conscience de nos besoins. La méditation avec l’approche par la pleine conscience / présence mais aussi l’hypnose avec un travail à un niveau plus inconscient et profond vont apporter des outils pour cheminer vers cela
  • et ainsi de manger en correspondance avec nos besoins, tout en retrouvant le plaisir de manger
  • de pacifier la relation à soi et à ses émotions, en trouvant d’autres moyens de régulation émotionnelle
  • de travailler sur d’éventuelles blessures, traumatismes qui ont pu se « cristalliser » sur la relation alimentaire, tant on voit ici que l’alimentation touche à l’intime et à « la relation première »

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans ce retour à l’harmonie dans la relation alimentaire. Mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Hypnose et nutrition – la relation alimentaire

Hypnose et nutrition - tête, corps et sensations corporelles

La relation alimentaire : comment s’inscrivent les différentes séquences de la prise alimentaire dans la relation entre la tête & le corps en lien avec les sensations corporelles ?

La relation alimentaire est un système de dialogue et d’échanges entre la tête et le corps afin de répondre à des besoins et des envies.

  • Concrètement, le corps a besoin de se nourrir pour survivre, et il en formule la demande à la tête.
  • La tête a alors les missions de recherche, choix et prise des aliments.
  • Et le corps reprend les rênes de ce dialogue au moment de la sensation de faim, en indiquant à la tête ce qu’il aime, préfère, n’aime pas.
  • On voit bien ici la subtilité du dialogue pour qu’une harmonie puisse s’établir.

Le comportement alimentaire est régulé par des signaux internes et aussi en fonction de facteurs externes, et enfin aussi en fonction de déterminants sociaux ou psychologiques individuels.

Reprenons les séquences de la prise alimentaire une à une, pour mieux en comprendre l’enchaînement et ce qui se joue dans les différentes phases :

Avant de manger

  • Le comportement alimentaire est déclenché par la sensation de faim : la tête est alors dérangée par cet inconfort sensoriel, inconfort qu’elle souhaite apaiser en mangeant.
  • C’est la phase dite pré-ingestive :
    • cette phase associe à la fois la sensation de faim – besoin physiologique qui se fait ressentir par des signaux internes
    • et aussi l’appétit, qui, lui oriente nos choix, en attente de plaisir et de satisfaction.
    • Le corps exprime alors à la fois un besoin physiologique et un désir relié au plaisir
  • Cette phase se traduit par la recherche de nourriture, le choix, l’appropriation, la préparation du repas.

Pendant l’alimentation

  • Il s’agit de la phase dite « prandiale » correspondant à la prise alimentaire et au processus progressif de rassasiement (choix, détermination du volume du repas, arrêt de la prise alimentaire)
  • Le rassasiement correspond    à l’aspect  dynamique  de l’établissement de la satiété.  Il  se  traduit  par  un ralentissement  de  la  vitesse  d’ingestion  et  du nombre de bouchées
  • Il ne faut en général pas plus de 20mn pour que les 1er signes de satiété se manifestent.
  • ce ralentissement alimentaire est provoqué par la reconnaissance gustative : depuis l’enfance, notre corps apprend à associer des combinaisons de couleurs, saveurs, texture….

L’arrêt de la prise alimentaire

  • la fin de la consommation alimentaire répond à la sensation de satiété via le rassasiement
  • Cette phase dite « post prandiale » apparait une fois que le corps a absorbé la quantité de matières premières indispensables dont il a besoin pour fonctionner et se développer.
  • il en informe la tête par le message de satiété
  • C’est une sensation de plénitude gastrique avec apparition du sentiment de faim après le repas
  • Elle peut s’accompagner de manifestations plus ou moins marquées d’assoupissement

La phase d’après repas

  • Si l’on a trop mangé, le corps doit travailler plus qu’il ne le souhaite, il le fait savoir par une sensation d’inconfort, ballonnement gastrique…
  • Un effet de somnolence apparait parfois par la suite, car le corps concentre ses efforts sur la digestion.
  • La durée de cette période dépend des prises alimentaires
  • les sensations peuvent être perçues comme désagréables.
  • La digestion se prépare dans notre corps dès la vue de l’assiette et commence dès que l’aliment est dans la bouche. Son objectif est le fractionnement des aliments en nutriments.

Le transit intestinal

  • Il désigne la progression des nutriments de l’estomac jusqu’à l’expulsion des résidus.
  • Le passage dans l’estomac est parfois vécu comme désagréable. Le corps nous envoie des informations sensorielles pour nous signifier qu’il est rempli. Notre tête attrape le message et peut le transformer en un sentiment d’être trop gros

Mieux cerner les séquences des prises alimentaires permet de comprendre que tout se joue dans l’harmonie entre le corps et la tête, et d’en mesurer la complexité.

  • Je vous invite à compléter cet article, par la lecture de l’article sur le fonctionnement de la satiété
  • Ainsi que cet article sur les émotions

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, en lien avec l’alimentation. Mon approche, associant l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole vous permettra à la fois

  • de développer la connaissance de vous-même et de votre relation alimentaire
  • de mieux comprendre vos comportements alimentaires, d’en déceler les processus (approche comportementale)
  • d’élaborer les enjeux qui sous-tendent votre relation alimentaire (aspect psychologique) et de lever ses nœuds émotionnels associés (hypnose)
  • d’aller à l’écoute de vos sensations et émotions, pour développer une relation paisible à vous-même.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Hypnose et gestion des émotions – le rôle des émotions

Hypnose et Gestion des émotions - rôle et utilité des émotions

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Chacun sait ce qu’est une émotion et pourtant, il apparait difficile de définir ce qu’est une émotion.

Le mot « émotion » vient de « motion », movere en latin qui signifie le mouvement. Il désigne un mouvement, un mouvement « hors de ».

Les émotions se composent :

  • De l’évaluation de la situation, qui détermine la nature et l’intensité de la réaction émotionnelle
  • D’une expression, de la communication de l’émotion : une posture, une expression du visage, la voix…
  • D’une réaction comportementale, un passage à l’acte : fuir, se figer, lutter…
  • D’une réaction corporelle : le corps réagit face à la situation
  • D’une prise de conscience de l’émotion avec le sentiment agréable, désagréable qui en découle

Dans le processus, il y une étape de détection d’une situation, d’un événement et de son importance pour la personne et de réponse à cette détection, l’émotion.

Ces réponses sont à la fois :

1/ propres à chacun, fruits pour partie de nos expériences passées.

  • Elles sont comme des lunettes qui modifient notre vision du monde et de nous-mêmes.

2/ Et en même temps, les émotions sont le fruit d’un apprentissage passé de l’espèce humaine.

  • Ainsi, depuis l’âge de pierre, notre cerveau a été conçu pour permettre aux êtres humains de réagir face à des événements, et donc de survivre. Logiquement, l’homme a alors développé un système émotionnel qui l’avertit surtout des problèmes par des émotions négatives : peur, tristesse, colère.
  • A l’échelle du temps, le temps de la civilisation et d’autant plus celui de l’âge industriel est très court, et notre système de fonctionnement émotionnel a gardé cet héritage de l’âge de pierre.
  • A cela, s’ajoute l’hyperstimulation de nos environnements très connectés, mettant notre système émotionnel en constante alerte.

Comment cela fonctionne-t-il ? qu’est-ce qui amène l’émotion ?

  • Il n’y a pas de centre des émotions spécifique connu ; il y a des systèmes composés d’unités cérébrales reliés entre elles ; les circuits sont spécifiques pour chaque émotion
  • En amont, il y a une captation, un stimulus, un événement, situation
  • Une lecture se fait au niveau du système nerveux central : cerveau…
    • Avec des tris, évaluations : ici, rentre en ligne de compte notre expérience : nous associons nos expériences à certains types d’état émotionnel. C’est la théorie de Damasio (1995) qui parle de marqueurs somatiques ; ceux-ci vont influencer nos prises de décision.
    • Avec différents circuits selon le niveau de danger évalué (et notamment un circuit court pour le « mode survie »)
  • … amenant à une mobilisation de l’organisme et des réactions physiques
  • Et c’est la conscience que la personne a de ses réactions, qui amène à l’émotion

Les émotions ont une fonction, une utilité, elles délivrent le message qu’il y a une action, réaction à mener face à une situation, un événement.

Alors, concrètement, à quoi servent les émotions ?

  • Les émotions servent à mobiliser le corps humain, en vue d’une action à mener face à une situation
  • Les 6 émotions principales sont appelées « émotions primaires » : la peur, la colère, le tristesse, la joie, le dégoût et la surprise. Chacune ont un rôle
  • La peur nous préserve du danger ; la colère nous permet d’affirmer nos droits et de préserver notre intégrité ; la joie se partage ; la tristesse nous renseigne sur un manque, une perte ; la surprise nous permet de nous adapter à l’imprévu et enfin, le dégoût nous met à distance de ce qui est toxique
  • Et le principal régulateur des émotions est la respiration.

Les émotions sont inhérentes à notre statut d’être humain. Elles sont aussi le sel de notre vie, dans notre rapport au monde. L’idée n’est pas de lutter contre celles-ci, mais d’apprendre plutôt à les apprivoiser, et à certains moments à surfer sur le flot des émotions.

Ainsi, l’être humain est un être émotionnel

et je reprends ici les propos de Jean-Christophe Szennec dans son livre « j’arrête de lutter avec mon corps » sur les émotions et ce qui est inhérent au fait d’être humain

« 1/ un être vivant est un être émotionnel, tous les êtres vivants connaissent des émotions, du mammifère à la mouche

2/ un être humain est aussi un être émotionnel, le jour où nous n’aurons plus d’émotions sera celui de notre mort, même les gens équilibrés ont des émotions

3/ les femmes, selon le Dr Hahusseau ont plus d’émotions que les hommes et les contrôlent plus difficilement. Elles présentent beaucoup plus de réactions émotionnelles, et notamment agressives. Quant aux hommes, ils ont apparemment davantage de pulsions que les femmes et ils les contrôlent plus difficilement, ce qui se traduit par une plus grande propension au passage à l’acte.

4/ tout comme la mer, les émotions ne sont pas stables, selon la météo, la situation géographiques, les événements de la vie, il y a des vagues de tailles différentes. La mer sans vague n’existe pas, un être humain sans vague émotionnelle n’existe pas. Nous pouvons dénier nos émotions ou y être aveugle, elles seront toujours là, et s’exprimeront d’une autre manière. Si nous ne voulons pas être submergés et couleur à cause d’une vague, apprenons à surfer sur celles-ci

5/ tout événement de vie génère une vague émotionnelle, parler à quelqu’un, faire, apprendre, ou perdre quelque chose, il y a même des tsunamis

6/ notre culture et notre éducation influencent la façon dont nous percevons les sensations physiques générées par nos émotions et la façon dont nous les exprimons, lors d’un enterrement, les habitant d’Europe du nord n’extériorisent pas de la même manière leur douleur vs les méditerranéens.

7/ les émotions peuvent aussi être comparées à un fleuve qui s’écoule, si nous tentons de les contrôler ou d’y installer un barrage, elles finissent toujours par déborder, en particulier par des comportements (notamment compulsives, et par exemple alimentaires)

8// nous ne sommes pas responsables de nos émotions mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons. Pas responsable de se sentir triste ou en colère, mais responsable de l’exprimer ou agresser, ou se replier, ou de nous venger sur du gâteau. Nous avons la possibilité d’exprimer autrement nos émotions, d’en faire qqc. C’est le principe de sublimation qu’utilisent les artistes pour alimenter leur art. »

Ainsi, gérer ses émotions est un apprentissage

  • Ainsi, le problème n’est pas l’émotion en tant que telle, mais sa perception, son acceptation (versus sa lutte) et le fait de savoir « quoi » en faire (la réaction appropriée).
  • La sophrologie et la méditation vont permettre cette reconnexion à soi, et au corps, dans un processus d’acception, d’accueil de l’expérience et en l’occurrence de l’émotion : s’autoriser à ressentir, mettre des mots sur le ressenti, ressentir sans se confondre et se fondre complètement dans l’émotion.

Et pour compléter cet article, justement sur le « quoi en faire », je vous invite à consulter mon article sur le sujet de la régulation des émotions

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans l’écoute, l’accueil de vos émotions. Mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Sophrologie et nutrition – Le corps et la notion de limite

Sophrologie et nutrition - Le corps et les limites

Le corps et la notion de limite
Extrait de J’arrête de lutter avec mon corps, de Jean Christophe Seznec

Pouvoir élaborer, mettre des mots, apporter du sens et de la compréhension sur un vécu est une des premières étapes  dans le changement. Une étape de conscience.

J’ai trouvé dans la lecture du livre de Jean Christophe Seznec des éléments précieux, pour aider à cheminer dans le parcours de la dépendance et de la relation à l’alimentation.

Et ici même, j’en reprends un extrait dans son intégralité, qui éclaire sur la compréhension des limites, dans leurs différentes acceptions,

  • Un éclairage de ce que nous vivons dans la vie quotidienne, dans nos agissements,
  • dans l’origine même de la notion.

Comment s’individualise-t-on ? le modèle psychanalytique

L’une des questions centrales à laquelle nous sommes tous un jour confrontés au cours de notre vie, est celle de l’existence. Tout individu doit résoudre la problématique d’Etre.

  • En effet, à partir d’un corps organique appartenant pendant neuf mois à la mère, le nouveau-né s’individualise et se différencie physiquement et psychiquement.
  • Ce processus maturatif suit un long parcours que Freud décrit en faisant l’hypothèse de l’existence de l’inconscient, ce qui lui a permis de mettre en place la mythologie analytique utilisée comme modèle par les psychanalystes

A quoi correspond le fait d’être ?

C’est, en quelque sorte, la possibilité, de se référer à un autre – externe ou interne à l’individu – et d’entretenir ainsi avec lui une relation.

De ce fait, afin d’Etre soi et pas un autre, il est nécessaire de définir ses propres limites.

Si certaines limites paraissent plutôt évidentes

  • Les limites physiques : enveloppe corporelle
  • Limites relationnelles : tout le monde ne discute pas avec la même distance interpersonnelle physique ou psychique, chacun met en place sa distance.

D’autres le sont moins :

  • Les limites psychiques

L’absence de définition de soi entraîne la non-existence. On surmonte cette problématique grâce à l’inconscient, qui permet de mettre en place une dualité, notre structure névrotique,

  • entre le corps que j’ai, que je perçois, et que vous percevez,
  • Et le corps que je suis, avec cet autre psychique qu’est l’inconscient.

Toute cette organisation est propre à chacun en fonction du parcours maturatif vécu au cours de l’enfance et de la façon dont il a testé son existence réelle.

En résumé, on peut dire que pour Etre, on a besoin d’un ailleurs, et de limites par rapport à celui-ci.

***

La notion de limite se construit donc depuis la relation à la mère où nous ne formons qu’un pour s’individualiser, et prendre conscience que nous ne sommes pas un.

Et poursuivant ces étapes de construction psychique,  l’adolescence va constituer une étape charnière de différenciation vis-à-vis des parents, en s’émancipant de leurs désirs, besoins et éventuellement de leurs valeurs.

Parfois, si le lien est trop fort ou si l’adolescent n’a pas les ressources nécessaires pour se séparer, il peut être amené à « s’éprouver », se tester, pour pouvoir dire « qui » il est : comme la transformation de la chrysalide qui serait ici la séparation de ce qui rattache à l’enfance et aux parents.

En maltraitant son « corps parental », il essaie de rompre le lien qui le maintient dépendant, afin de le transformer en « corps d’adulte ».

Pour en savoir plus sur ce que cette forme de maltraitance recouvre, je vous invite à poursuivre votre lecture ici avec l’article Le corps et les comportements maltraitants : quelles fonctions ?

Synthèse, extrait par Hélène Dujardin Hypnothérapeute, Sophrologue

Séances sur rendez-vous au 06 34 18 00 23

Sophrologie et nutrition – comportements corporels maltraitants

Sophrologie et nutrition - Le corps et les comportements maltraitants

Le corps et les comportements maltraitants : quelles fonctions ?
Extrait de J’arrête de lutter avec mon corps, de Jean Christophe Seznec

Pouvoir élaborer, mettre des mots, apporter du sens et de la compréhension sur un vécu est une des premières étapes  dans le changement. Une étape de conscience.

J’ai trouvé dans la lecture du livre de Jean Christophe Seznec des éléments précieux, pour aider à cheminer dans le parcours de la dépendance et de la relation à l’alimentation.

Et ici même, j’en reprends des clés sur la thématique notée en titre.

« Notre corps ressent des émotions et exprime des tensions ; il est parfois difficile d’accepter ce vécu corporel, et ce d’autant que nous ne savons pas toujours apaiser notre intériorité et nous engager vers la sérénité et l’harmonie intérieure.

Aussi nous utilisons différents comportements qui deviennent des dépendances ou éléments pour calmer ou anesthésier notre corps, purger nos tensions ou nous réconforter ».

Des comportements maltraitants envers notre corps

Ces comportements sont des formes de « mauvais traitements » envers notre corps

Et amènent à une forme de lutte contre le corps, contre nous-même.

  • Dans la lutte, le combat, l’alimentation est une façon fréquente de s’en prendre à son corps : dans les régimes et le contrôle de l’alimentation ; le contrôle et puis/ou les compulsions ; les grignotages.
  • L’alcool a aussi ces fonctions, et notamment celle d’anesthésiant des émotions, de voile posé sur le ressenti, le mal de vivre
  • Le tabac également
  • Les médicaments… etc

Que nous apportent ces comportements ?

Ces comportements, s’ils fonctionnent, fonctionnent sur une durée courte, de façon finalement illusoire. Ils génèrent de la tension, de l’anxiété et ont aussi un impact sur la santé.

Quelles sont les fonctions de ces comportements maltraitants ?

  • Se réconforter : le comportement « doudou », comme un petit enfant qui pourrait sucer son pouce. Une satisfaction immédiate face à l’ennui, le vide, l’abandon
  • Arrêter : ces comportements fonctionnent comme un « bouton off » qui arrête la sensation de mal être
  • Se remplir : un shoot de plénitude qui passe par le remplissage du ventre, comme un cocon
  • S’anesthésier : pour éviter une souffrance
  • Faire une pause : fuir quelqu’un ou une corvée, un prétexte ou échappatoire, « je ne fais pas rien, je mange »
  • Calmer ou apaiser ses angoisses
  • S’oublier, oublier la réalité, dans un univers onirique
  • Evacuer une tension
  • Se faire plaisir, se récompenser

En fait, la « tête » détourne par ces comportements des besoins, pour solutionner notre souffrance.

L’effet calmant est lié à 3 facteurs

  • La stimulation de la bouche (cigarette, aliment…) : on retrouve la succion enfantine qui berce et tranquillise, une forme de régression.
  • La gestuelle a un effet relaxant (geste rituel du fumeur par ex)
  • Le remplissage d’aliments, liquide, fumée qui procure une sensation de plénitude face à un sentiment de vide, on se sent seul, on consomme pour remplir.

Synthèse, extrait par Hélène Dujardin Hypnothérapeute, Sophrologue

Séances sur rendez-vous au 06 34 18 00 23

Hypnose et anxiété, angoisse et sous-modalités (PNL)

Hypnose et anxiété, angoisse et sous-modalités (PNL)

Qu’est-ce que l’anxiété ?

L’anxiété est un état (DSM - IV)

  1. Le sentiment d’être fébrile, fatigué, irritable, nerveux, de souffrir de tension musculaire, et d’être incapable de dormir ou de se concentrer
  2. Crise d’angoisse : réactions plus intenses, cœur qui s’emballe, transpiration, tremblements, difficultés respiratoires, douleurs abdominales et thoraciques, nausées, étourdissements et peur intense (perdre le contrôle, de la mort, de la folie)
  3. Autres symptômes : rituels compulsifs, consommation d’alcool et de drogues, troubles alimentaires…
  • L’anxiété est une réaction physique
  • et pourtant elle ne peut pas être générée sans la présence de certaines représentations internes construites (visuelles, auditives, kinesthésiques) d’événements futurs possibles.

Pourquoi créons-nous ces sensations kinesthésiques/ressentis physiques pénibles ?

Tous, nous vivons dans un monde du « faire comme si » : nous faisons des suppositions sur ce qui va se passer. Potentiellement, c’est tout à fait sain : cela nous permet d’anticiper les défis à venir en mobilisant nos ressources. ces suppositions s'associent à des encodages dans le cerveau, les sous-modalités

L’anxiété, c’est quand le système s’emballe et se dérègle

L’anxiété est générée par des « distorsions cognitives »

  • Une focalisation sur le futur avec un oubli de ressources liées aux souvenirs du passés et des ressources du présent.
    • Par ex : une personne qui s’est adressée avec plaisir à un public de 1000 personnes la semaine précédente, peut paniquer en renouvelant l’expérience
  • La vision prioritaire du danger avec une vision « étroite » (sens de la vue, mais aussi auditif, kinesthésique/ressenti corporel).
    • Par ex, une personne qui a peur de parler en public peut se focaliser sur une seule personne en colère qui la regarde et pas remarquer les autres qui sourient
    • Par ex, une personne qui ressent une oppression thoracique, s’y focalise, en recherche la cause au lieu de percevoir les autres sensations agréables
  • Une association au danger : vous êtes dans la peur, l’angoisse
  • L’augmentation de l’importance du danger, qui se concrétise par l’augmentation des « modalités PNL »
    • Augmentation de la taille de l’objet, situation redoutée ; ainsi la menace semble plus grande et les ressources diminuées
    • La personne ayant peur de parler en public, peut voit des yeux énormes fixés sur elle, auquel peut s’ajouter un dialogue interne (auditif interne) annonçant le rejet du public et l’humiliation
  • L’évaluation irréalistes des info : tout danger est un danger total. A laquelle s’ajoutent des croyances sur « ce qui doit se produire » (par ex, il faut que je sorte d’ici) et des croyances sur ce que les autres pensent d’eux et des réactions.
  • Une absence de conscience d'être associé à la cause : la personne anxieuse les utilise plus fréquemment et avec moins d’attention consciente, ainsi elle a l’impression que ses ressentis lui tombent dessus, sont causés par l’environnement. Elle n’a pas conscience que ses ressentis résultent de la focalisation sur les représentations de danger.

Alors, comment mettre un terme à l’anxiété ou tout au moins comment faire face ?

  • L’évitement des situations est ce qui est recherché par la personne anxieuse. Mais ce sont des solutions illusoires, des objectifs impossibles à atteindre, sans compter toute l'organisation qui est mise en place autour de ça.
  • un travail sur les sous-modalités peut aider à modifier l'encode de l'expérience et par ricoché le ressenti.

Hypnothérapeute, je peux vous accompagner à distance ou en cabinet à Paris dans le 11ème

Séances sur RDV au 06 34 18 00 23.

Hypnose – Les sous-modalités en PNL

Hypnose - Les sous-modalités en PNL, par Hélène Dujardin

Sous Modalités en PNL – qu’est-ce que c’est ? par Hélène Dujardin hypnothérapeute

A quoi correspondent les sous-modalités?

  • Les sous-modalités sont un outil PNL (Programmation Neuro linguistique) qui décrit les particularités des représentations mentales, des modalités sensorielles
  • la PNL a été créée par Richard Bandler et Binder dans les années 70 aux États-Unis (en savoir plus sur la PNL)
  • Ces sous-modalités sont la façon aussi dont nous encodons notre expérience ; c'est le moyen dont utilise le cerveau pour encoder notre expérience émotionnelle
    • dans notre mémoire, "l'impression" de  notre expérience et nos souvenirs (un souvenir agréable, un souvenir traumatique)
    • au présent, dans le vécu de notre expérience
    • Elles peuvent aussi correspondre à des représentations mentales associées à de potentiels événements futurs. Ainsi l’anxiété est une réaction physique et pourtant elle ne peut pas être générée sans la présence de certaines représentations internes construites (visuelles, auditives, kinesthésiques) d’événements futurs possibles. Ainsi ces modalités génèrent des émotions.

Prenez un ou des exemples

  • Rappelez-vous une expérience très agréable, un beau souvenir, concentrez vous sur cet événement, replacez le dans son contexte, assurez-vous que vous le voyez bien comme vous l'avez vécu : comment sont les images? y a t il des sons? des odeurs? que ressentez-vous? en modifiant les modalités de votre souvenir, vous verrez que les ressentis s'en trouvent modifiés. Par exemple, si l'image est grande, immersive, brillante, en couleurs vives, panoramique. vous la transformez : noir et blanc, petite...
  • A l'inverse, la personne qui a peur de parler en public,  peut voit des yeux énormes fixés sur elle (modalité visuelle), auquel peut s’ajouter un dialogue interne (auditif interne) annonçant le rejet du public et l’humiliation
  • un autre exemple : repensez à votre dernière expérience de cinéma avec un écran géant, très immersif et votre expérience de soirée TV avec une petite TV : l'expérience en est différente, non?

Les modes sensoriels

Les modes sensoriels sont visuel, auditif, kinesthésique/ressenti, olfactif, gustatif.

  • VISUEL : l’image mentale peut être en couleur / noir et blanc ; Taille ; teinte, échelle de couleurs ; Associé / dissocié ; cadré, panoramique ; Contraste /Clarté / flou ; transparent/opaque ; positionnement et distance de l’image ; premier plan, arrière-plan ; visuel statique, en mouvement, qui s’enchaîne, se superpose, vitesse … ; la façon dont elles se déplacent, direction, défilement horizontal, vertical ; fréquence, mur d’images ; 2D / 3D ; Texture ; seul/en contexte ; proportion (hauteur sur largeur) ; orientation (incliné, en spirale) ; scintillement ; densité (grain, pixels) ; effet stroboscopique ; angle d’éclairage ; symétrie, mots écrits ; grossissement
  • AUDITIF : Rythme égal / inégal ; continu, syncopé ; volume, intensité ; Tonalité : aigu, grave, timbre; le nombre, la Durée, la Distance ; localisation ; associé/dissocié ; seul/en contexte ; clarté ; symétrie ; résonance ; source interne/externe ; mono/stéréo ; clarté ; hauteur
  • kinesthésique : Pression ; Mouvement ; intensité ; étendue ; localisation ; durée ; texture ; forme ; fréquence (rythme) ; nombre ; chaud / froid ; pour les détailler, vous pouvez d’abord décrire les sensations tactiles (peau), puis les sensations au niveau des muscles et sensations internes et enfin les représentations liées aux sensations (perception des sensations)
  • OLFACTIF : apparition odeur particulière, changement intensité, durée
  • GUSTATIF : sucré, salé, aigre, amer, brûlé, aromatisé, apparition gout particulier, changement intensité, durée

 

Comment les sous-modalités sont elle utilisées en hypnose?

  • L'encodage de souvenirs traumatiques peut être revisité, pour éteindre le nœud émotionnel associé
  • Un travail sur les représentations futures - menant par exemple à l'anxiété  - peut aider à repérer les déclencheurs, les sous modalités spécifiques pour dénouer le processus ; de la même façon pour les crises d'angoisse (sans promesse "magique" bien entendu, le travail se fait dans le détail, par un échange notamment avec le thérapeute, et par l'expérience ensuite) - en savoir plus dans cet article

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Hypnose – Que soigne l’hypnose thérapeutique ?

Hypnose - Guérir avec l’hypnose thérapeutique

Que soigne l’hypnose thérapeutique ? Pour quelles problématiques ? par Hélène Dujardin Hypnothérapeute, Paris

L’hypnose peut aider dans de nombreux contextes et problématiques.

  1. L’hypnose pour apprivoiser le stress, aider face à l’anxiété, aux crises de panique et troubles du comportement ; chocs émotionnels et traumatismes, blessures du passé
  • Le stress et l’anxiété sont des grands motifs de consultation et l’hypnose peut effectivement être d’une grande aide par rapport à ces problématiques
  • En soi, l’hypnose et la séance est un bon anti-stress, et procure une détente et un lâcher prise profond.
  • Mais elle va bien plus loin, l’hypnose va permettre de mieux gérer les crises d’angoisse, de panique, de développer sa sécurité intérieure et si besoin est, de travailler sur les causes. Cet article détaille ce que peut apporte l’hypnose face à l’anxiété et aux crises de panique.
  • L’hypnose va ainsi pouvoir apporter une aide par rapport aux problématiques du stress et de l’anxiété, des angoisses et crises de panique, les phobies, les deuils, traumatismes, l’abus, inceste…
  1. L’hypnose pour mieux dormir
  • L’hypnose ou auto hypnose, à savoir de générer facilement soi-même un état hypnotique, au moment du coucher facilite l’endormissement au moment de se coucher.
  • L’hypnose peut aussi nous aider à changer certaines habitudes de vie négatives et néfastes au sommeil ; à reprogrammer, recadrer notre sommeil.
  • Avec l’hypnose, nous allons chercher et creuser les causes qui sont en lien avec l’insomnie.
  1. L’hypnose pour arrêter de fumer et se libérer des dépendances
  • Pour la personne qui souhaite arrêter de fumer, l’hypnose vise à défaire les liens physiques et psychologiques de la personne avec son addiction. Elle va permettre de changer la perception du produit. Mais il faut avoir réellement envie d’arrêter de fumer, l’hypnose n’est pas magique !

4. L’hypnose dans la relation à la nourriture et pour retrouver une silhouette qui vous convient

  • Evidemment, il serait faux de croire qu’à elle seule, une simple séance d’hypnose nous fera perdre des kilos.
  • Durant les séances d’hypnose, vous allez pouvoir travailler sur votre relation à la nourriture, comprendre et transformer vos comportements, comprendre aussi ce qui a pu vous amener à prendre du poids, ce qui se « cache » derrière le poids et les kilos
  • Ainsi, en hypnose, vous allez travailler à la fois sur les aspects comportementaux (les associations gâteau – plaisir par exemple) que sur les aspects psychologiques (les causes, blessures, image de soi…)
  1. L’hypnose pour accompagner à traverser la douleur
  • La douleur est une expérience complexe avec des composantes sensorielles, émotionnelles, cognitives et motivationnelles.
  • L’hypnose va permettre d’agir à plusieurs niveaux, et déjà sur l’intensité de la douleur, grâce à la mise en relaxation profonde de la séance. Dans cet état de relaxation profonde, le corps produit des endorphines qui vont aider face à la douleur.
  • En hypnose, la personne va être actrice face à la douleur, puisque l’idée est qu’elle puisse utiliser les séances en dehors de la séance accompagnée et puis progressivement apprendre à induire cet état de détente profonde.
  • Ensuite, l’hypnose va « agir » sur les composantes de la souffrance qui viennent s’ajouter à la douleur physique à proprement parler et qui renforce la douleur : les phénomènes d’anticipations, la focalisation sur la douleur… avec notamment un travail de mise à distance, de transformation, de défocalisation et élargissement des perceptions. Là aussi, la personne est actrice de cette transformation. Et repart avec des outils à utiliser dans son quotidien, pour l’aider face à la douleur
  • Les aspects émotionnels en lien avec la douleur pourront être traités.
  1. L’hypnose à l’appui de votre développement personnel
  • L’hypnose peut vous aider à vous mobiliser dans l’atteinte d’un objectif, à mobiliser vos capacités, notamment de confiance et estime de soi
  • Par exemple en vue de préparation aux examens et concours, de prises de parole en public, pour améliorer vos performances sportives

Hypnothérapeute, je peux vous accompagner dans vos besoins et vers vos objectifs

  • Pour tout renseignement, question, et prise de rendez-vous en vue d’un accompagnement, je vous invite à me contacter au 06 34 18 00 23.
  • Les séances peuvent se faire en présentiel ou à distance, en visio.

Hypnose téléconsultation

Hypnose téléconsultation - Peut-on être hypnotisé à distance?

La réponse est oui et l’accompagnement sous cette forme présente même des avantages.

Tous les détails dans cet article !

Comment ça marche, l’hypnose à distance ? Est-ce que ça fonctionne vraiment à distance ?

  • Oui, il parait « légitime » de se poser la question. La réponse que je peux apporter est celle de l’expérience que j’en ai en tant qu’hypnothérapeute ; et elle est positive, d’après ce que je constate dans mes pratiques, et au contraire, la mise en transe en est même facilitée.
  • La voix de l’hypnothérapeute est celle qui va vous guider et peut tout à fait se faire par le biais du haut parleur, par rapport au fait d’être physiquement dans la même pièce
  • L’aspect « technologique » est important : avoir une bonne connexion tout simplement, pour que la voix de l’hypnothérapeute ne soit pas saccadée notamment.

Est-elle aussi efficace qu’une séance en cabinet ?

  • Oui, tout à fait
  • L’efficacité de l’hypnose réside dans l’implication et aussi, surtout la confiance, le fait d’être « à l’aise, en confiance » : le fait d’être installé, chez soi, dans un endroit rassurant, où l’on se sent libre, de ses ressentis… est propice au travail d’hypnose. La personne se sent encore plus rassuré, et en sécurité. Libre aussi de pouvoir ressentir et exprimer ses émotions.

Quels sont les avantages d’une séance d’hypnose à distance, en visio ?

  • Le confort d’être chez soi, un aspect rassurant, tout en sécurité pendant la séance.
  • La liberté de ressentir, de « se laisser aller » pendant la séance
  • Le confort de ne pas avoir à se déplacer après la séance de travail: cela rassure également par rapport à la mise en état d’hypnose et au travail qui aura pu être fait pendant la séance. C’est aussi réconfortant d’être chez soi, pour intégrer la séance.
  • L’aspect pratique aussi de ne pas avoir à se déplacer

Y a t-il des limites dans l'hypnose à distance?

  • Pas de réelles limites.
  • Par rapport à la séance en cabinet, on peut se dire que se retrouver en face à face derrière l’ordinateur ne favorise pas le contact. C’est pourquoi je choisis d’avoir déjà un échange téléphonique de prise de contact, un échange propice pour partager votre problématique, établir un premier contact ensemble. D’ailleurs c’est aussi cela qui vous permettra de décider si ce type d’accompagnement vous convient
  • Il est néanmoins important que l’aspect technique soit au rendez-vous (voir le point sur l’aspect pratique)
  • La seule limite finalement est votre « croyance » : est-ce que le fait de faire une séance d’hypnose à distance est un frein pour vous ? ou est-ce que cela vous convient ? Restez en accord par rapport à ce qui vous convient

Comment préparer sa séance d’hypnose à distance ?

Voici les éléments dont vous avez besoin pour bien préparer votre séance d’hypnose

  • Une connexion internet de bonne qualité
  • Le support peut être le téléphone, la tablette ou l’ordinateur : l’idée est que, quel que soit le support, il puisse être posé et que vous n’ayez pas à le tenir.
  • Celui-ci doit avoir des hauts parleurs (vous pouvez utiliser un casque ou des écouteurs, c’est intéressant, plus immersif)
  • Une webcam, pour pouvoir se voir.

Et juste avant la séance :

  • Prévoir d’être installé dans une pièce où vous allez être tranquille, vous n’allez pas être dérangé
  • Ajuster sa posture : assis sur une chaise, ou à demi –allongé sur un lit ou canapé (allongé avec de gros coussins derrière la tête et le dos)
  • Prévoir de pouvoir être visible par le thérapeute, de la tête au tronc. Nous ajusterons cela lors de la 1ère séance !

Quelles sont les modalités pratiques ?

  • La prise de rendez-vous se fait comme une séance en cabinet et je vous appelle pour la séance sur le média choisi.
  • La séance se fait notamment sur Skype et Messenger (facebook)
  • Le paiement de la séance se fait par virement bancaire et lydia.

Hypnothérapeute, je peux vous accompagner dans vos besoins et vers vos objectifs

  • Pour tout renseignement, question, et prise de rendez-vous en vue d’un accompagnement, je vous invite à me contacter au 06 34 18 00 23.
  • Les séances peuvent se faire en présentiel ou à distance, en visio.

Hypnose et changement Comment l’hypnose peut-elle aider à guérir?

Hypnose et changement - le processus de guérison

Perçue comme mystérieusement efficace, voire spectaculaire, on attribue parfois une dimension « magique » à l’hypnose. Mais il n’en est rien. Quelques mots ici sur comment fonctionne l’hypnose, quoi en attendre.

N’hésitez pas à lire également l’article sur les 10 questions les plus courantes sur l’hypnose, si votre esprit conscient se pose d’autres questions !

Alors, comment ça marche ?

La base du fonctionnement de l’hypnose se trouve dans l’état de conscience modifié, et l’approche et  le processus de fonctionnement ne sera pas le même, qu’il s’agisse de :

  • La nouvelle hypnose
  • De l’hypnose humaniste

Cet article ici détaille les différents types d’hypnose

Dans la Nouvelle Hypnose, comme dans l’Hypnose Humaniste, la personne travaille avec son inconscient.

  • Cela va lui permettre de dépasser les barrières de son esprit conscient
  • Il est important de préciser, que, quelle que soit l’approche, la personne ne perd pas le contrôle de ses actions et rien ne se fait sans l’accord de la personne, consciemment et inconsciemment. Même en état de conscience modifié, le cerveau a des « sécurités » qui demeurent toujours actives.

Quelques mots sur l’inconscient

  • L’inconscient a plusieurs fonctions principales :
    • Il gère, régule et coordonne, des fonctions biologiques, sans qu’on en ait conscience (c’est le principe) et de façon automatique : température du corps, circulation sanguine, rythme cardiaque…
    • L’inconscient gère aussi tous les souvenirs, les apprentissages, les ressources et savoir-faire vécu consciemment ou non.
    • L’inconscient est notre gardien, il agit pour notre protection, certes de façon routinière ; il met à l’écart les événements traumatisants, les informations obsolètes. Il gère notre mémoire, peut ainsi garder en réserve des expériences, qui vont influer sur nos comportements physiques et psychiques de tous les jours.
    • Une forme de connexion supérieure, sorte de super-inconscient, qui serait à l’origine des intuitions
  • Quelques caractéristiques
    • L’inconscient possède ses propres modes de fonctionnement, distinct du conscient
    • Il est capable de traiter beaucoup plus d’informations que le conscient ; il est très créatif
    • L’inconscient a un mode de fonctionnement simple, un peu comme un enfant et en même temps très fin et juste dans ses prises de positions. Il a un langage propre, s’apparentant au langage des rêves, tout en symboles.
    • Il est tout le temps présent

Les deux façons différentes de travail avec l’inconscient

  • En nouvelle hypnose, le travail se fait en dissociation.
    • Le principe : dépasser les barrières du conscient pour s’adresser à l’inconscient et ainsi rompre des automatismes, des schémas, dépasser des croyances.
    • Il s’agit alors de passer de nouvelles informations à l’inconscient, de suggérer de faire différemment, de mobiliser d’autres ressources, façons de faire.
  • En hypnose humaniste, le travail se fait en association
    • la personne est partie prenante de l’expérience et travaille en « collaboration » avec son inconscient. L’expérience permet une connexion profonde à l’inconscient qui entre en dialogue avec la personne sous forme d’images, symboles, ressentis…
    • L’expérience s’associe parfois de ressentis dans le corps, d’émotions ; elle permet de dénouer, de dé-cristalliser un nœud émotionnel, d’apporter une forme de compréhension profonde

Ainsi, au cours de l’accompagnement que je propose, l’hypnose combine :

  • Un travail conscient de mise en mots, de liens, de compréhension, de nouvelles mises en perspective
  • Ces éléments vont nourrir la pratique d’hypnose
  • Et permettre un travail profond avec l’inconscient, soit en s’adressant directement à l’inconscient (nouvelle hypnose, dissocié), soit en travaillant de concert avec l’inconscient (hypnose humaniste, associé)

Pour tout renseignement, question, et prise de rendez-vous en vue d’un accompagnement, je vous invite à me contacter au 06 34 18 00 23.

Les séances peuvent se faire en présentiel dans le 11ème à Paris, ou en visio.

Séance hypnose – Comment se déroule une consultation?

Séance hypnose - la consultation en hypnose

Vous avez choisi l’hypnose pour vous aider et vous accompagner vers votre objectif, pour traverser votre problématique. Et vous souhaitez maintenant en savoir plus sur comment va se dérouler la séance d’hypnose. Voici la façon dont je peux vous accompagner en hypnose, et comment se déroule concrètement mon accompagnement avant et lors des séances

Avant la séance

  • Une prise de contact téléphonique nous permettra d’échanger ensemble sur votre problématique et votre objectif. Je pourrais ainsi commencer à cerner ce qui est important pour vous
  • Et puis, cela vous permettra aussi de me poser les questions
  • Et enfin, d’échanger sur les modalités pratiques

La confiance, la motivation, la conviction envers l’approche sont clés.

Et cet échange vous permettra de vous faire un avis et de sentir si vous êtes à l’aise, avant d’entamer l’accompagnement.

La séance en elle-même se déroule en 3 phases

  • Une phase d’échange approfondi avec un dialogue
    • Cette phase permet d’aborder votre problématique dans sa partie « consciente », de faire déjà des liens, d’apporter des éléments de compréhension, de mieux cerner votre besoin, d’accentuer, renforcer votre motivation le cas échéant
    • C’est une phase de « mise en mots », d’élaboration et déjà d’élargissement de perspective
    • Cette phase permettra aussi d’établir une « bonne » relation de travail sur vous et moi, pour que vous puissiez vous sentir complètement à l’aise et confortable
  • Une phase de « travail hypnotique thérapeutique » avec :
    • Une induction qui vous mène vers un état modifié de conscience
    • Une phase de travail selon l’objectif de la séance visé (en nouvelle hypnose ou hypnose humaniste)
    • Un retour à un état de conscience ordinaire après la phase de travail
  • Une phase post-pratique
    • Un échange éventuel sur l’expérience en hypnose humaniste (en nouvelle Hypnose, le travail se fait en état dissocié, et nous éviterons de revenir sur l’expérience, pour ne pas « détricoter » ce qui a été travaillé avec l’inconscient)
    • Des réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
    • Et l’ouverture vers la séance de travail à venir ; l’inscription de la séance au sein de l’objectif

3 phases et un travail qui se prolonge après la séance :

  • Une phase d’intégration
    • les éléments s’agencent à l’intérieur de vous.
    • Et vous, vous restez consciemment acteur et mobilisé vers votre objectif.
  • Si nécessaire et selon le contexte, l’objectif visé, je pourrais vous remettre un enregistrement pour vous fournir « un bain hypnotique »
    • Une aide complémentaire, avec des suggestions, comme une piqûre de rappel quotidienne

En ce qui concerne les modalités pratiques :

  • Les séances se font en présentiel à mon cabinet à Paris dans le 11ème ou à distance en visio, ce qui fonctionne parfaitement bien et vous offre une forme de liberté et de lâcher prise
  • Les séances durent minimum 1h et plus probablement 1h30

Durée : à part pour l’arrêt du tabac, où une séance peut suffire, sinon, la durée ne peut pas réellement être déterminée à l’avance et dépendra de votre problématique, de votre objectif et de la façon dont les choses vont s’élaborer pour vous au fil des séances. l’hypnose reste néanmoins une thérapie brève.

  • Pour tout renseignement, question, et prise de rendez-vous en vue d’un accompagnement, je vous invite à me contacter au 06 34 18 00 23.
  • Les séances peuvent se faire en présentiel ou à distance, en visio.

l’hypnose, qu’est-ce que c’est? par Hélène Dujardin

l’hypnose, qu’est-ce que c'est? Hélène Dujardin Hypnothérapeute

Le terme « hypnose » désigne à la fois un état particulier, modifié de conscience et l’ensemble des techniques utilisées pour parvenir à cet état de conscience.

La définition qu’en donne  Milton Erickson, le fondateur de l’hypnose Ericksonienne, me semble intéressante et éclairante : « c’est un état d’attention et de réceptivité intense avec une augmentation significative des réactions positives à une idée ou à un groupe d’idées ».

Ainsi, la « transe hypnotique » est un état modifié de conscience ;

  • celle-ci correspond à une modification de l’état de vigilance « normale », l’état qui nous permet de raisonner et de vivre au quotidien.
  • Cet état de transe, nous le connaissons tous, déjà dans sa forme légère, par exemple au cinéma, en lisant un livre, lors d’un trajet en train. On décroche de la réalité et on « rêve » tout en restant conscient.
  • On rêve parce que, dans ces moments-là, par rapport à notre vie quotidienne, les stimuli externes sont peu intenses ; et notre cerveau, en manque d’informations, se met à en produire lui-même, en allant chercher des images dans l’inconscient.
  • En état d’hypnose, la personne oublie la réalité extérieure et accède à davantage de réalité intérieure et cette réalité intérieure sera vécue comme extérieure.

L’hypnose permet d’accéder à cette partie profonde, inconsciente de nous-même, avec laquelle la personne va « travailler » lors de la séance d’hypnose.

Cet état peut être atteint par soi-même ou accompagné par un hypnothérapeute.

Il y a plusieurs façons d’y accéder, selon la manière et le type d’hypnose qui va être « utilisé ».

  • Par la focalisation et la dissociation, en accentuant la cassure naturelle entre le conscient (notre perception habituelle) et l’Inconscient (notre esprit profond) Ce qui correspond à l’hypnose « traditionnelle »
  • Par l’augmentation de l’ouverture, « l’hyperactivité » du corps et de l’esprit en ouvrant notamment le champ des sensations et des perceptions. Ce qui correspond à l’hypnose « humaniste »

Cette « mise en transe » est appelée « induction »

Ensuite, l’hypnose correspond aux techniques qui vont être « appliquées » ; il existe 4 grandes formes d’hypnose que vous pourrez retrouver dans cet article.

Hypnothérapeute, je peux vous accompagner dans vos besoins et vers vos objectifs

  • Pour tout renseignement, question, et prise de rendez-vous en vue d’un accompagnement, je vous invite à me contacter au 06 34 18 00 23.
  • Les séances peuvent se faire en présentiel ou à distance, en visio.

 

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