Sophrologie ou hypnose – différences et points communs

Sophrologie ou Méditation : quels différences et points communs?

Quelle est la différence entre la sophrologie et l'hypnose?

Souvent on me pose la question de connaître la différence entre ces deux méthodes.
les disciplines sont complémentaires et je profite de connaitre les deux, pour les proposer selon les besoins aux personnes que j'accompagne.

Quels sont les liens entre l’hypnose et la sophrologie ?

Alfonso Caycedo est le fondateur de la sophrologie. A la fin des années 50, il s’interroge sur le bénéfice thérapeutique d’un travail dans un état modifié de conscience. Et il s’intéresse alors  à l’hypnose dite clinique, et notamment celle de l’école de Nancy, nommée  « hypnose de la suggestibilité ».

Rapidement, Caycedo souhaite rompre avec ces méthodes qui suscitent à cette époque la méfiance. Intéressé par la conscience, il fonde en 1959 sa propre méthode : la sophrologie

D'abord, avant de distinguer les points communs et différences entre les disciplines, prenons le temps de les définir.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

La sophrologie est une méthode basée sur la détente profonde du corps et de l’esprit. et chaque pratique a une intention spécifique. De plus, la personne est prise en compte dans sa globalité : le corps, l’esprit, l’être. Le fondateur s’est inspiré de disciplines ancestrales telles que le yoga, la méditation, des méthodes de relaxation telles que le Vittoz ou le Jacobson. Et il a ainsi développé sa propre méthode.

Qu’est-ce que l’hypnose ?

L’hypnose ou les hypnoses. En effet, l’hypnose « travaille » en général avec la partie inconsciente de nous-même, avec des modalités différentes, selon le type d’hypnose utilisé.

De plus, autant la sophrologie a une image très floue de relaxation, autant l’hypnose peut avoir une image précise mais loin de la pratique en cabinet. Souvent on associe immédiatement l'hypnose à l’hypnose de spectacle, celle de Messmer.

Mais, alors, qu’est-ce que l’hypnose ?

L’hypnose se définit par une mise en état de transe hypnotique, grâce à ce qu’on appelle une « induction ». Et, dans cet état modifié,  l’inconscient est mobilisé pour le travail thérapeutique. Ensuite, le processus de travail est différent selon l’hypnose utilisée :

  • Soit le travail se fait, directement en lien avec l’inconscient de la personne. La personne en état de transe hypnotique est alors dans un état dissocié. Et l’hypnothérapeute travaille directement avec l’inconscient de la personne. Il s’agit de l’hypnose Ericksonienne et de son évolution : la Nouvelle Hypnose.
  • Ou alors le travail se fait en associant l’inconscient et la conscience. La personne en état de transe hypnotique est alors dans un état augmenté de conscience, associée à l’expérience. Il s’agit de l’hypnose humaniste. Et cet état donne accès à une dimension symbolique, vous y travaillez comme dans un rêve « éveillé » en état acteur du travail thérapeutique.

Quels sont les points communs entre l’hypnose et la sophrologie ?

L’hypnose comme la sophrologie, ont toutes les deux des points communs :

  • Une mise en état de conscience modifié

En sophrologie, cet état de conscience modifié est appelé « état sophro-liminal » : grâce à la relaxation, la personne passe d’un état de veille à un niveau d’attention situé entre la veille et le sommeil.

En hypnose, l’état modifié de conscience est différent de celui produit par la relaxation, la sophrologie ou la méditation. Cet état peut être léger (rêverie, transe hypnotique légère), ou plus profond. Les perceptions sont modifiées par rapport à un état ordinaire. Les caractéristiques de ces états sont variées : perte des repères spatio-temporels, hallucinations, analgésies, anesthésies, etc.

  • Un travail avec une intentionnalité

Que ce soit en sophrologie, comme en hypnose, les pratiques visent une intention spécifique. Certes, chacune des méthodes apporte une relaxation en soi. Mais, ces disciplines ne se réduisent pas à de la relaxation.

Quelles sont les différences entre la sophrologie et l’hypnose ?

La sophrologie propose un travail en conscience qui s’inscrit dans le quotidien. Cet accompagnement se centre sur la personne : la sophrologie (caycédienne) propose des outils, des moyens et ne s’adresse pas aux causes du problème. Alors que l’hypnose (hypnose éricksonienne, nouvelle hypnose, hypnose humaniste) travaille avec l’inconscient dans un état de transe hypnotique. De plus, l’accompagnement en hypnose est ponctuel, centré sur la problématique. Et l’hypnose va permettre de travailler sur des causes, des nœuds émotionnels, des blessures, des freins, des schémas répétitifs, en levant les barrières automatiques.

  • Un état de conscience différent : la pleine conscience en sophrologie et l’inconscient en hypnose

La sophrologie est la  « science de la conscience en harmonie » telle qu’elle définit dans ce néologisme. Alors que l’hypnose mobilise l’inconscient.

Ainsi la sophrologie travaille à partir de la conscience et sur l’ouverture de conscience. et l’état modifié de conscience permet notamment :

  • d’assouplir l’esprit au-delà des positions automatiques
  • de développer les perceptions,
  • d’affiner le rapport à l’expérience

Il s’agit alors d’ouvrir et d’approfondir l’état de conscience. Et cet état de conscience englobe le corps, l’esprit, l’être tout entier.

En hypnose, l'état modifié de conscience (EMC) se caractérise par une fréquence d’ondes cérébrales différente de celle d’un état d’éveil ordinaire.

  • Les ondes cérébrales sont ralenties par à l’état d’éveil, cet état de notre fonctionnement quotidien et rationnel.
  • Cet état est tout à fait naturel. Vous le vivez lors des rêves ou l’avez peut-être vécu dans une pratique artistique.

Ainsi l’état d’hypnose permet de lever les barrières automatiques, psychologiques.

  • L’EMC en hypnose crée un équilibre entre les deux hémisphères de notre cerveau, entre la partie logique et rationnel ; et la partie intuitive et créative
  • L’accès à l’inconscient y est facilité.
  • Une expérience dans un « rêve éveillé », d’où la présence de symboles.

 

  • Des approches différentes : centrées sur la personne ou le problème

La sophrologie est un accompagnement plus centré sur la personne que sur le problème. Alors qu’en hypnose, la pratique adresse une problématique.

De plus, la sophrologie propose un parcours « existentiel » centré sur la personne, l’être. Et travaille en lien avec la problématique de la personne.

Quant à l’hypnose, elle propose une démarche de « soin », réparation, travail sur la problématique de la personne.

  • Une manière différente d’aborder la problématique

La sophrologie s'intéresse davantage aux moyens, solutions pour soulager les maux, sans remonter à l’origine du problème. Et ainsi, elle ne traite pas la cause. Et la personne agit au quotidien pour développer son mieux-être. Tandis que l’hypnose adresse le traitement de la problématique en lien avec l’inconscient, afin de résoudre cette problématique

  • Une temporalité différente : la régularité de l’expérience pour la sophrologie et l’aspect ponctuel pour l’hypnose

La pratique de la sophrologie est régulière, s’inscrit dans le temps, avec un dévoilement, une découverte progressive de soi.

La pratique de l’hypnose est, elle, ponctuelle, avec une visée thérapeutique. Et le travail se fait en séance, avec un prolongement « inconscient » à la suite de l’expérience.

Comme choisir entre l’hypnose et la sophrologie ? Hypnose ou sophrologie, pour quels besoins ?

Les 2 outils sont très complémentaires. Et, formée à ces deux méthodes, je peux m’adapter au mieux au besoin pour proposer l’une ou l’autre pratique.

Plusieurs éléments peuvent indiquer le choix de la sophrologie ou de l’hypnose :

  • La problématique et la façon d’aborder votre problématique : êtes-vous dans une démarche d’amélioration progressive au quotidien (sophrologie) ou de traitement d’un sujet (hypnose) ?
  • type d’approche : une approche plus large et existentielle de connaissance de soi en lien avec le corps et l’esprit (sophrologie) ou une approche ponctuelle adressant un problème (hypnose)
  • Le sujet en lui-même avec une méthode de travail différente qui en découle.
  • L’apport d’outils au quotidien (apporté par la sophrologie) ou un pratique de « traitement » en séance

Ainsi, la plupart du temps, je combine les deux approches. Prenons un exemple : l’angoisse et par exemple l’angoisse de mort.

  • La sophrologie va apporter des outils pour vous aider au quotidien, à vous apaiser, à traverser les crises d’angoisse, à modifier votre rapport à l’expérience
  • L’hypnose va vous aider à travailler sur les causes, à dé-cristalliser les nœuds émotionnels, les expériences traumatiques

Et parfois l’une ou l’autre technique sont complémentaires dans le même objectif. Par exemple, si nous reprenons l’exemple de l’angoisse de mort. Un travail sur l’accès à plus de sécurité intérieure peut se faire en conscience en sophrologie, à un autre niveau, plus symbolique en hypnose.

N'hésitez pas à me contacter pour échanger sur votre problématique, et prendre le temps de percevoir ce qui vous convient le mieux. les consultations se font sur rendez-vous au 06 34 18 00 23, à Paris ou en téléconsultations.

Psychogénéalogie : comment se libérer des maux de nos ancêtres ?

Psychogénéalogie :comment se libérer des maux de nos ancêtres ?

Comment se libérer des maux de ces ancêtres ?

Nous héritons de deuils non accomplis, de secrets de famille, des traumatismes non digérés par nos ancêtres. Ainsi, ces blessures transgénérationnelles se transmettent de génération en génération. Et la  psychogénéalogie créée dans les années 70 par Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute,  fait le pont entre thérapie et généalogie. En effet, cette méthode propose un travail sur l’histoire familiale à partir de l’arbre généalogique. L'objectif est de comprendre, à partir du traumatisme initial, les liens inconscients, réparer les blessures liées aux mémoires familiales. Ainsi se libérer des tragédies vécues par nos ancêtres.

Qu’est-ce que la psychogénéalogie?

La psychogénéalogie est une méthode qui établit un lien entre les traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants, et les troubles vécus par les descendants. Ces troubles sont notamment psychiques, psychosomatiques, maladies, comportements étranges, schémas à répétition.

Ainsi il s’agit d’une transmission inconsciente d’un trauma non résolu, non digéré, non métabolisé par un ancêtre, aux générations suivantes. On parle alors de « fantôme transgénérationnel » : ce terme est issu de la psychanalyse transgénérationnelle. Bruno Clavier, psychanalyste, auteur de l'ouvrage "les fantômes familiaux" précise : "la structure psychique et émotionnelle parasite, issue de l’un ou de plusieurs de ses ancêtres, portée et agie inconsciemment par un descendant".

Qu’est-ce qu’un trauma transgénérationnel ?

Le traumatisme transgénérationnel désigne les symptômes, les séquelles post-traumatiques qu’on retrouve chez une personne qui n’a pas vécu elle-même le traumatisme, mais qui en hérite. En effet, ces traumatismes sont vécus avant la naissance de la personne. Ainsi, non digérés, non dits, ils se transmettent aux générations suivantes. Et ces événements douloureux peuvent être connus. Il peut s’agir aussi de secrets, secrets qui vont « suinter » chez les descendants, au travers de symptômes. Ces traumatismes sont en lien avec l’histoire de la famille (enfants morts, avortements, violence, maltraitante, accidents, veuvage jeune…) ou le collectif (les épidémies, guerre, génocide…).

Peut-on souffrir des tragédies vécus par nos ancêtres ?

Les traumatismes vécus par les parents ou les grands-parents laissent-ils une trace à leur descendance ? C’est ce que suggèrent des travaux récents menés par Isabelle Mansuy, neurogénéticienne à l’université de Zürich et à l’école polytechnique fédérale de Zürich. Sa conférence (2016) témoigne de l’impact des effets de l’environnement et de la culture sur les mécanismes biologiques, en particulier au niveau du cerveau.

Elle montre ainsi comment les cellules germinales mâles peuvent être modifiées par l’environnement de façon à transmettre certains caractères acquis à travers les générations : « Chacun de nous est déterminé par nos gènes, on hérite d’un set de gènes paternels et maternels (…). En réalité nous sommes plus que nos gènes, nous sommes une combinaison de gènes qui sont influencés par des facteurs environnementaux. Et ils sont nombreux : notre vie, notre comportement, notre physiologie… »

Comment se manifestent ces blessures en lien avec ses mémoires familiales ?

Ainsi, ces traumatismes en héritage se manifestent de plusieurs façons :

  • vécu d’angoisse, de troubles psychosomatiques
  • symptôme qui survient « brusquement » dans votre vie
  • schémas qui se répètent
  • comportements, peurs incompréhensibles
  • sentiments forts de honte, de culpabilité, d’autodestruction, de dévalorisation…

Alors, comment guérir de ses blessures transgénérationnelles?

Le travail se fait en partant du/des symptômes, schéma répétitif, troubles psychosomatiques, comportement aberrant. Un échange avec le thérapeute pourra permettre d’identifier d’éventuelles pistes de travail. C’est un peu comme une enquête.

On travaille à partir de la construction de l’arbre généalogique, remontant aux arrière-grands parents.

L’objectif est de remonter à la source, au centre du traumatisme hérité, et de repérer sa transmission aux descendants. Cela apporte une compréhension, une remise en perspective.

Ensuite, vient le travail de réparation de la blessure pour l’ancêtre, et pour soi. Celui-ci peut par exemple se faire en hypnose humaniste. Et c’est ce que je propose dans mes accompagnements.

Article proposé par Hélène Dujardin, Sophrologue, hypnothérapeute, formée à la psychogénéalogie pendant 3 ans au Jardin d’Idées avec Bruno Clavier et Daniele Flaumenbaum : Je peux vous accompagner sur vos problématiques en lien avec les blessures familiales, transgénérationnelles avec un travail associant la parole, la construction de l’arbre et l’hypnose. Les consultations se font sur rendez-vous, en cabinet à Paris dans le 11ème arrondissement ou en téléconsultations.

Séances sophrologie collectives ou individuelles comment choisir?

Sophrologie comment choisir entre les séances collectives et individuelles?

On me pose parfois la question de savoir ce qui est « le mieux » entre les séances collectives et les séances individuelles. Voici quelques éléments pour éclairer votre choix.

#1 réponse à un besoin de groupe OU réponse personnalisée

Qu’est ce qui est proposé en séance/atelier/cours collectif de sophrologie ?

En séance collective, le/la sophrologue propose un atelier qui répond aux besoins du plus grand nombre. Le contenu des séances va aussi différer selon le/la sophrologue : de la simple relaxation ou à des pratiques plus « poussées », « élaborées ».  Une thématique peut être posée comme cadre des séances, par exemple la gestion du stress. Le contenu peut être des pratiques assises ou allongées et également debout.

Pour ma part, la complémentarité des pratiques assises et debout me tient à cœur.

J’aime également avoir un temps de retour d’expérience, de partage à l’issue des pratiques, mais ce n’est pas forcément tout le temps le cas dans les ateliers collectifs.

Qu’en est-il des séances individuelles ?

Les séances répondent à votre besoin spécifique, adressent votre problématique et/ou proposent une démarche plus approfondie de cheminement vers la connaissance de soi.

C’est une démarche personnalisée adaptée à une personne.

# 2 Les prises de conscience et retour d’expérience

En séance individuelle, l’expression de soi est plus élaborée, et par définition personnelle

La dynamique de groupe va apporter autre chose : peut-être déjà dans le partage d’autres retours d’expérience comme un écho à votre vécu, des ouvertures à d’autres perspectives.

Mais alors l’expérience de groupe est proche de la relaxation ?

Non, au tout début de mon expérience de sophrologue, avant la mise en place de premiers stages, j’avais cette idée préconçue et ce questionnement : que peuvent apporter ces séances de groupe, en dehors d’une simple relaxation ? J’ai été la première surprise de l’impact des séances, des prises de conscience qui peuvent se faire tout autant en groupe qu’en individuel.

# 3 Comment choisir entre les séances collectives ou individuelles ?

Quelques questions à se poser pour y répondre :

  1. Cela dépend de votre besoin /envie du moment: avez-vous une problématique spécifique à adresser ou pas ? ressentez-vous le besoin d’un cheminement personnel existentiel profond ? avez-vous une « simple » envie de prendre un moment pour vous ?
  2. Cela dépend de votre préférence: avez-vous une préférence pour une expérience de groupe ? ou préférez-vous pratiquer seul(e) ?
  3. Cela dépend de votre porte-monnaie: un atelier de groupe peut être plus accessible, même s’il est aussi intéressant de vérifier si votre mutuelle rembourse la sophrologie
  4. Cela dépend de « l’avancée de votre recherche / choix de méthode» : les ateliers de groupe peuvent être un moyen de tester, de mettre le pied à l’étrier avant des séances en individuel

Retrouvez mon actualité, les cours collectifs que je propose ici

Et je peux vous accompagner en séances individuelles de sophrologie, vous trouverez les informations sur ces séances ici.

Et vous pouvez tout à fait me contacter pour avoir des informations complémentaires : 06 34 18 00 23.

Sophrologie ou méditation – différences et points communs

Sophrologie ou Méditation : quels différences et points communs?

Quelle est la différence entre la sophrologie et la méditation de Pleine Conscience ?

Souvent on me pose la question de connaître la différence entre ces deux méthodes.
Comme j’aime à le dire, ces disciplines sont cousines. La sophrologie s’est inspirée de la méditation qui fait partie de la méthode.

Un visionnaire est à l’origine de chacun des méthodes 

  • A l’origine de la Méditation de Pleine Conscience : Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire et chercheur. Passionné par le zen, la méditation, il réfléchit à comment faire bénéficier la méditation au plus grand nombre : ainsi il va laïciser la méditation, la codifier et la faire valider scientifiquement.
    C’est ainsi que nait la Méditation de Pleine Conscience – Mindfulness - dans les années 70 avec la création du programme MBSR (mindfulness based stress reduction) .
  • En sophrologie, c’est également un visionnaire, le professeur Alfonso Caycedo, médecin psychiatre, qui définit sa méthode dans les années 60, fort de ses cheminements en occident et en orient, intégrant la méditation, mais également par exemple, le yoga, les techniques de relaxation…

Quels sont les points communs ?

Les deux méthodes – la sophrologie, la méditation – partagent des points communs

1/ Sur le positionnement de l’approche

  • Les deux approches sont aussi complètement laïques et sont en dehors de tout aspect religieux
  • La sophrologie comme la méditation vise à développer l’autonomie de la personne : la personne est autonome, responsable dans son cheminement.

2/ Sur la façon de réaliser la pratique

  • L’importance de la pratique et de l’expérience. En sophrologie comme en méditation, sans pratique, il n’y a pas de changement. Ce ne sont pas les concepts qui transforment, mais l’expérience et la pratique.
  • La mise en mots. Après une pratique formelle de méditation (plus précisément en Mindfulness) comme après une pratique de sophrologie, le retour d’expérience permet de poser des mots sur le vécu, d’amener à des prises de conscience sur soi et son mode de fonctionnement. L’expérience est ainsi intégrée corporellement.

3/ sur le contenu des méthodes

  • un travail sur le corps et l’esprit
    • En méditation, se rendre présent et écouter son expérience dans l’instant à partir du corps, avec de la douceur, de l’accueil, de la tendresse, dans l’ouverture à soi. Cette ouverture à soi c’est 90% du boulot qui est fait.
    • En sophrologie, l’expérience du corps, les vivances, est à la base de la méthode. L’exploration de soi commence par le corps. Les mouvements de relaxation dynamique en sophrologie vont progressivement amenés à cette conscience du corps, dans ses différentes structures : la peau, muscles, os, organes internes… et l’exploration se poursuit par l’esprit, les émotions, les valeurs
  • un travail sur l’attention
    • En sophrologie, l'attention se travaille dans un état différent de la vigilance, proche du sommeil appelé état sophro-liminal. Etat dans lequel la plasticité cérébrale et imaginative est plus importante, état qui accentue également les perceptions intérieures et extérieures.
    • En méditation, l'attention est l'attention juste, instant après instant sur son expérience présente. L'attention s'oppose à l'état de pilotage automatique.

 

Mais, alors quelles sont les différences ?

L’intentionnalité en sophrologie vs l’accueil de tout ce qui est en méditation

Et c’est là où nous arrivons au point principal de différence entre les deux méthodes:

  • D’un côté la méditation nous invite à accueillir notre expérience – corporelle, mentale, émotionnelle – telle qu’elle est, dans un processus d’acceptation. Un accueil plein et entier de notre expérience, autrement dit une pleine présence, sans nous confondre totalement avec nos inconforts ou souffrance.
  • De l’autre, la sophrologie, nous proposons également cet accueil de soi et de son expérience, mais la sophrologie nous amène dans la pratique vers une intention pour mobiliser ses ressources, développer ses capacités. Et l’intention va s’exprimer dans la pratique, par la pensée, le corps, les émotions.

Une différence de temporalité

La temporalité est l’autre point de différence important entre les deux méthodes

  • La méditation se situe dans l’instant présent, justement par rapport aux ruminations, aux anticipations, aux idées ressassées du passé, la proposition est de revenir dans le réel, de façon épuré, simple
  • Alors qu’en sophrologie, après un travail sur le présent, nous travaillons également sur le futur: toujours avec le principe d’intentionnalité. Les pratiques dans le futur vont apporter une projection concrète et surtout incarnée, corporellement et émotionnellement pour nous permettre d’avancer vers notre objectif. Le passé, quant à lui, peut être retravaillé, en portant un nouveau regard sur nos expériences de vie.

Une fois tout cela évoqué, comment choisir ? vers quelle discipline se tourner ?

Les deux méthodes sont complémentaires. Je vous donnerai ici mon expérience, qui peut peut-être vous donner à faire un choix, à vous éclairer :

  • La méditation m’apporte au quotidien une stabilité du corps et de l’esprit, elle me centre. Elle m’aide aussi à traverser des tempêtes mentales, émotionnelles. C’est comme un mode d’emploi de moi-même et de ce qui bouge en moi. Et puis, lors de programmes ou retraites, c’est une méthode qui m’a permis de mieux me comprendre dans mes modes de fonctionnement, mieux m’apprivoiser
  • En sophrologie, l’approche est plus guidée, avec les intentions données dans les pratiques. Alors que la méditation est plus épurée dans l’approche, la sophrologie propose un cheminement vers la découverte et la connaissance de soi, cheminement vers un objectif, un travail sur une problématique. De façon pratique et quotidien, j’utilise les pratiques de sophrologie selon leur intention. Par exemple, pour me préparer à un événement futur.

A vous à présent, de faire votre expérience, de tester la méthode qui peut le mieux répondre à votre besoin, problématique. Je suis moi-même à votre disposition, pour entamer ce parcours, n'hésitez pas à me contacter!

sophrologie – les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

sophrologie - les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

Certaines mutuelles remboursent la sophrologie, voici la liste, indicative car les infos peuvent évoluer.
Pour certaines, le titre RNCP est une condition mais pas pour d'autres (je suis certifiée RNCP). N'hésitez pas à vérifier auprès de votre mutuel!

ALPTIS: Pack Bien-être 25€ la séance pour 5 séances/an
CAP assurances 25 € jusqu’à 5 séances/an/assuré.
MFIF Pack Bien-être Bio II 40€/séance jusqu’à 6 séances/an.
MUTUELLE CAP VERT de 125 à 240 €/an/selon le forfait choisi.
ASSUREMA: à partir de 15 €/séance jusqu’à 210 €/an/assuré.Option complémentaire : 3 modules amenant le remboursement de 20 à 40 €/séance jusqu’à 6 séances/an/assuré.
COMPAGNIE DES FEMMES : Cajolia 1 : 15 euros /séance 12 séance par an, Cajolia 2 : 20 euros, Cajolia 3 : 25 euros
MPCL Mutuelle des fonctionnaires territoriaux
forfait médecine auxiliaire de 100 à 160€/an/assuré.
MYRIADE : à partir de 20€/séance jusqu’à 30€/séance à hauteur de 3 séances/an/assuré.
ADREA : 1ère formule : jusqu’à 25€/séance et 75€/an/assuré – 2e formule : jusqu’à 30€/séance et 150€/an/assuré.
CEGEMA mutuelle de nombreuses formules proposent un remboursement sur la base de 30€/séance.
MUTUELLE SAINT-GERMAIN 15 € par séance limité à 4 séances par an
RADIANCE de 15 à 40€/séance jusqu’à 3 séances/an/assuré.
BAHEMA: de 30 à 40€ selon le niveau choisi jusqu’à 3 séances/an/assuré.
CCMO mutuelle : Option médecine douce, 10 séances/an/assuré jusqu’à 35€/séance.
MUTUELLE FAMILIALE: de 50 à150€/an/assuré selon le forfait choisi.
SWISS LIFE: 25€/séance jusqu’à 5 séances /an/famille.
MGEN sous conditions, à savoir :
que le sophrologue soit certifié RNCP;
que le client ait un certificat médical de son médecin lui préconisant les séances de sophrologie.
MGEFI 75 €/an – 100€/an – 150€/an selon le niveau souscrit à raison de 25€ / séance.
MGC
Formule extra plus: 20€/séance (5 séances/an)
Formule Zen plus: 20€/séance (4 séances/an)
Formule Zen: 20€/séance (3 séances/an)
Générali 150€/an/pers (à vérifier)
UNEO 30€ par séances (3 séances maximum)

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