Sophrologie et attaque de panique

Sophrologie et attaque de panique - qu’est-ce que c'est?

Que se passe-t-il au niveau physique et physiologique lors d’une attaque de panique ?

  • Une attaque de panique se traduit par un malaise brutal et intense où le corps tout entier est en état d’alerte.
  • Des manifestations physiques : Le système nerveux sympathique est alors activé et plusieurs symptômes physiques apparaissent telles que palpitations, sensation d’étouffement, étourdissements, transpiration, frissons, tremblements, engourdissements, sentiment d’irréalité et parfois même des nausées. La personne qui vit des attaques de panique « cristallise » son attention sur quelques symptômes qui différent d’une personne à l’autre
  • Quelle durée ? Les symptômes atteignent leur maximum d’intensité après généralement 10 minutes, mais ils peuvent persister jusqu’à 60 minutes. Le corps ne reste pas en état d’alerte pendant des heures, puisque le système nerveux parasympathique vient tout naturellement rétablir l’équilibre. Le corps humain est ainsi fait, il se régularise de façon autonome.
  • Des pensées parfois envahissantes : comme la peur de perdre le contrôle, la peur de perdre la raison ou encore la peur de mourir. Ces pensées peuvent devenir très envahissantes et sont, dans certains cas, plus difficiles à supporter que les symptômes physiques. Ces pensées tenaces sont des impressions (de perte de contrôle, perdre la raison…) déstabilisantes mais inoffensives.
  • L’instinct de protection : est ici suractivé. Pour une personne qui vit des attaques de panique, une situation qui ne semblait pas menaçante peut soudainement être perçue comme telle.
  • Le déclenchement peut être associé à un lieu, situation particulière. Il peut aussi être associé à une cause « interne » : la personne sujette à des attaques écoute attentivement ses sensations et tout signal provoque une alarme, qui en elle-même peut provoquer l’attaque de panique.

 

Pourquoi cela arrive-t-il?

  • Une attaque de panique peut survenir pour diverses raisons et dans des contextes différents. Toutefois, il arrive fréquemment qu’elle survienne à une période où l’individu est confronté à plusieurs stresseurs.
  • Chaque personne réagit différemment au stress, selon ses propres vulnérabilités (maux de tête, côlon irritable, ulcère d’estomac, etc.). Une attaque de panique représente une autre façon de réagir au stress.
  • Ainsi, on pourrait simplement considérer une attaque de panique comme un signal d’alarme indiquant à l’individu qu’il traverse une période plutôt chargée émotionnellement (ex. adaptation à l’université, anxiété scolaire, nouvel emploi, anticipation du marché du travail, etc.).
  • Également, une première attaque de panique peut survenir soudainement, mais elle peut aussi apparaître après la consommation de certaines substances comme une drogue (ex. marijuana). Ces substances peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux ressentis lors d’une attaque de panique (ex augmentation du rythme cardiaque, vertiges, etc.) et amener une personne à craindre cette expérience et à redouter revivre ces symptômes à tout moment de sa vie…

Pourquoi cela se manifeste à répétition?

  • L’évitement de lieux, situations contribuent à installer la personne dans un cercle vicieux des attaques de panique. La personne se perçoit comme ne pouvant pas faire face à la situation
  • L’hyper vigilance aux sensations du corps, manifestations physiques et physiologiques est comme un bouton « panique » toujours présent, prêt à être enclencher au moindre signe : la personne craint alors de revivre la crise de panique. Et va lutter contre celle-ci. Ce qui l’accentue.
  • L’anticipation: la personne « filtre » ses activités, actions par le prisme de ces attaques de panique. Si le contexte « habituel » des crises est présent, la personne sera obnubilée par cela, envahi par les pensées obsédantes

Démystifier les symptômes ressentis lors d’une attaque de panique.

Quelques éléments  et explications tirés du livre La peur d’avoir peur (Marchand, A., Letarte, A. (2005))

  • Peur d’un arrêt cardiaque: Les données médicales indiquent que le cœur peut battre jusqu’à 200 pulsations par minute pendant plusieurs heures, sans subir de dommage. Le cœur est un muscle constitué de fibres très denses et il est très résistant. Lors d’une crise cardiaque, la douleur augmente lors de l’effort, alors que dans le cas d’une crise de panique, les symptômes peuvent augmenter en restant dans la situation ou diminuer lors d’un déplacement.
  • Peur de s’évanouir: La sensation de vertige est souvent présente lors d’une attaque de panique. La respiration souvent trop rapide, provoque une diminution de la circulation sanguine dans le cerveau, ce qui produit la sensation de vertige. Cependant, elle n’entraîne pas un évanouissement.
  • Sensation d’étourdissement: La sensation d’étourdissement est en partie due à la tension qui affecte l’oreille interne, qui elle, est responsable de l’équilibre. C’est ce qui explique l’impression que les objets tournent, mais ce malaise prend fin une fois que l’attaque de panique s’estompe.
  • Peur d’étouffer: Sous l’influence du stress, les muscles du cou et de la poitrine se contractent, ce qui peut donner l’illusion de manquer d’air. De plus, respirer à l’aide des muscles de la poitrine, plutôt que du diaphragme, peut créer une douleur à la cage thoracique. Cependant, il est important de se rappeler que la respiration est un mécanisme réflexe contrôlé par le cerveau, jour et nuit.
  • La peur de perdre la raison: Cette sensation d’étrangeté ou de désorientation s’explique par une réduction de la circulation sanguine au cerveau. Parfois aussi ce symptôme peut se produire en réaction à l’éclairage de certaines pièces (ex.: éclairage au néon). Toutefois, ce n’est qu’une sensation, une impression de perdre la raison et non l’apparition d’un trouble psychotique.

N’hésitez pas à consulter l’article « crise d’angoisse : quelques clés pour en sortir »

Vous souffrez d’anxiété, de crises d’angoisse ?

N’hésitez pas à prendre contact avec moi, je pourrais vous accompagner grâce à la complémentarité d’outils que sont la méditation, l’hypnose et la méditation. Mon approche associe l’aspect pragmatique de la « gestion » de la crise d’angoisse à une compréhension du processus en jeu, pour en sortir. Enfin, nous pourrons cheminer « vers la cause » si vous le souhaitez, si besoin est.

Séances sur rendez-vous au 06 34 18 00 23

Hypnose et nutrition – comment l’hypnose peut vous aider?

Hypnose et nutrition - comment l’hypnose peut vous aider?

 

Vous mangez trop, trop gras ou trop sucré, vous êtes adepte du grignotage… les kilos vous pèsent.

L’hypnose peut vous aider à retrouver votre poids de forme.

 

Petits préambules

  • Il est important de comprendre que l’hypnose n’a pas d’effet magique. L’hypnose va vous aider vers le retour à un poids de forme… avec votre aide et vos actions !
  • La/les premières séances, au travers d’échanges approfondis avec l’hypnothérapeute vous permettront de clarifier également votre rapport avec l’alimentation, apportant aussi des prises de conscience, et donc de clarifier quels sont les meilleurs leviers à utiliser dans le cadre des séances.

 

Comment l’hypnose peut-elle aider à retrouver votre poids de forme ?

L’hypnose va pouvoir agir à un niveau profond de vous-même : en état modifié de conscience, les barrières conscientes sont levées et des messages vont pouvoir être transmis à « votre moi profond » :

 

  • Au niveau comportemental, que ce soit pour modifier des « mauvais comportements » et trouver de nouvelles façons, habitudes de consommation. Ainsi, vous allez pouvoir déconstruire les automatismes crées, et renforcés par habitude : les cacahouètes le soir en rentrant du bureau, les gâteaux grignotés dans la voiture, la petite douceur au moment des pauses…

 

  • Ce sera à la fois un travail sur les réflexes mais également, il est possible de travailler sur la perception des aliments en question, les associations comme « chocolat » = « bon » = « plaisir », quel que soit l’aliment de prédilection bien sûr. l’hypnose « profite » du fait que le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel, vous pourrez ainsi retravailler sur les perceptions (par ex, devenir indifférent à son dessert préféré)

 

  • Les situations à risque peuvent également être travaillées : les courses au supermarché, le buffet à volonté…

 

En plus du niveau comportement, l’hypnose va vous permettre d’agir et de travailler à un niveau émotionnel et psychologique :

 

  • Avec un travail, par exemple, sur les liens, notamment parentaux, pour dénouer, pacifier, et déconnecter l’alimentation de ces liens affectifs

 

  • Et puis aussi, un travail sur l’image de soi, de ce que représente pour soi, ce changement et le fait de retrouver son poids de forme, une silhouette dans laquelle vous vous sentez bien : en quoi est-ce important pour vous ? Cette réflexion consciente associée à une inscription inconsciente va vous permettre de renforcer votre motivation pour atteindre votre objectif.

 

  • Bien sûr, en fonction de votre histoire personnel en lien avec le poids, le corps, un travail sur les « causes », « événements » pourra être envisagé.

 

Comment se passe l’accompagnement ?

 

  • Les séances sont espacées de 2 ou 3 semaines, pour laisser le changement opérer.
  • Une perte raisonnable de poids (pas de régime drastique associé) est recommandée pour que ce soit durable.
  • Les séances avec l’hypnothérapeute permettent un travail sur soi, inscrivent les bases du changement.
  • En dehors des séances, il vous revient de « faire le job », à savoir de poser le « cadre » d’une nouvelle hygiène alimentaire. Lors des séances, je vous donnerai quelques conseils sur la façon de vous alimenter (pas sur le contenu alimentaire)
  • Un soutien par auto-hypnose est recommandé et vous sera aussi proposé dans le cadre des séances.

 

Vous souhaitez entamer cette démarche et retrouver votre poids de forme ?

N’hésitez pas à me contacter : ensemble nous ferons le point sur là où vous en êtes, vous préciserez votre envie,  et l’hypnose pourra vous aider à avancer vers votre objectif

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Sophrologie et nutrition – le grignotage

Sophrologie et nutrition - comprendre le grignotage

Mieux comprendre le grignotage

En complément de l’article sur les kilos émotionnels, un focus et angle complémentaire sur le grignotage, qui vous permettra peut-être de mieux cerner des éventuels comportements et ensuite, de trouver des astuces pour évoluer vers d’autres comportements

Les raisons & comportements du grignotage :

  • Grignoter pour ne pas sentir, se détourner des émotions
    • « Cela constitue un mécanisme de défense, Plus notre angoisse est forte, plus nous avons tendance à y répondre par un aliment riche. » affirme le psychiatre et psychothérapeute Gérard Apfeldorfer.
    • C’est facile, rapide et accessible
  • Grignoter et reproduire un schéma et mode de fonctionnement familial
    • Grignoter pour « s’offrir » les aliments que nous n’avons pas eu, enfant, les aliments interdits
    • Reproduire les éléments de réconfort que nous avons eu enfant
  • Grignoter et s’offrir un moment régressif
    • S’offrir un aliment « doudou », comme de l’amour, se rendre la vie plus douce
    • Un comportement qui renvoie aux échanges de nourriture et d’amour avec la mère, à la succion du lait maternel. Ainsi la diététicienne Florence Pujol confirme : « Il choisit des aliments plutôt pâteux, type tartines. Leur mollesse rappelle l’effet de succion. Quant à ceux qui préfèrent des aliments petits, type cacahouètes, chips, bonbons, c’est que le mouvement de balancier du bras vers la bouche évoque le bercement… » Le grignotage : ultime doudou d’adultes en mal de tendresse ?

 

Comment faire ?

Après une profonde prise de conscience de nos comportements et de leur impact sur notre vie, notre santé, nos émotions même. Le travail va se faire à plusieurs niveaux :

  • Au niveau comportemental, en modifiant ces habitudes de consommation, consciemment. Quelques astuces ici
  • Au niveau émotionnel, en apprenant à gérer nos émotions différemment ; en dissociant, petit à petit l’association nourriture - doudou
  • Si nécessaire, à un niveau plus profond de travail sur soi, en lien avec notre histoire familiale

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Hypnose et nutrition – le gras et sucré

Hypnose et nutrition - pourquoi aimons-nous manger gras et sucré?

Nous « craquons » sur une pizza et plus rarement sur des bâtonnets de carotte !

Pourquoi cela ? que se passe-t-il dans notre cerveau et dans notre corps ?

En jeu : notre système de récompense au niveau de notre cerveau

  • "La décharge de graisses et de sucres fait du bien à notre cerveau : ces aliments provoquent une sécrétion d'insuline qui stimule l'entrée de tryptophane dans le cerveau, et stimule la sécrétion de sérotonine un neurotransmetteur qui procure calme et apaisement. Après avoir craqué pour des plats riches, nous ressentons rapidement un bien-être qui étouffe tout autre ressenti (la colère, l’anxiété, l’énervement…)", explique Magali Cros-Roig, diététicienne-nutritionniste.
  • Et puis, ces aliments sont doux, onctueux, agréables à mâcher, comme des doudous

Cela répond également à notre instinct de survie

  • Ces aliments fournissent de l’énergie, rapide, ce sont qui en contiennent le plus et pour l’organisme, c’est l’assurance d’avoir des réserves au cas où la nourriture viendrait à nous manquer.

L’impact de manger gras et sucré joue sur nos fonctions cognitives et nous installe dans le cercle vicieux de la malbouffe.

  • Cela a été prouvé récemment par une étude anglaise publiée en février 2020 dans la revue Royal Society Open Science 3
  • Cette étude a été menée à l'université Macquarie de Sydney, s'appuient sur le suivi de 110 étudiants de 20 à 23 ans
  • En seulement 7 jours de régime gras et sucré, les impacts se font sentir : ce régime altère les fonctions cognitives (en altérant la mémoire) et plus encore altère la fonction de la satiété : nous entrons alors dans un cercle vicieux de la malbouffe
  • D’autres études avaient déjà démontré aussi le risque augmenté de dépression.
  • Pour en savoir plus

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Sophrologie et nutrition – les kilos émotionnels

Sophrologie et nutrition - kilos émotionnels : de quoi s’agit il ?

kilos émotionnels : de quoi s’agit il ? que faire ?

Je stresse, je mange ou je m’ennuie, alors je mange : ce sont des phrases que l’on entend souvent.

Mais que se passe-t-il alors dans le corps ? Comment pouvons-nous agir différemment.

Une affaire de neuromédiateurs et d’hormones

  • Les émotions nous « poussent » à manger. Cela s’explique par le fait que "Les émotions, qui sont des produits de notre cerveau, vont influencer les neuromédiateurs de l’humeur qui eux-mêmes vont agir sur les hormones de l’appétit" comme le précise le Dr Clerget,. Il y a ainsi des hormones qui ouvrent l’appétit, comme la ghréline, et d’autres qui la coupent, comme l'obestatine.
  • Ainsi ces émotions peuvent pousser à trop manger, "plus qu’à notre faim" (phénomène appelé hyperphagie) ; ou à mal manger, "c’est-à-dire manger du sucre ou du gras" ; ou encore à stocker les graisses.

Pour des émotions dites négatives comme positives, du côté des émotions dites négatives :

  • Manger pour remplir un vide, un manque voire son existence vide dans l’ennui : manger est une activité complète qui fait appel à tous nos sens
  • Manger sa colère plutôt que de l’exprimer
  • Manger pour trouver un reconfort et une forme de chaleur dans la tristesse
  • Manger pour retrouver de la sécurité dans la peur
  • Ainsi "A chaque fois que l’on veut éviter de penser, on mange. C’est comme la vache qui rumine. Tout ce qui favorise les ruminations mentales peut favoriser les ruminations alimentaires, pour les éviter", précise le Dr Clerget

Et puis du côté des émotions positives

  • Le soulagement, la fierté, la joie : "l’on a été habitué à ce que l’amour passe par les aliments. Du coup, ça va de soi : à chaque fois que l’on est bien, on va manger". Avance le Dr Clerget
  • Et à l’inverse, en recherche d’amour, la nourriture peut faire « office » de compensation.
  • De plus la nourriture peut remplir le rôle de "système d’autosatisfaction" : j’ai bien travaillé, je relâche la pression et je me félicite en mangeant, je l’ai bien mérité…

Lors de ces grignotages, compulsions alimentaires, ce sont les « aliments doudou » qui vont être recherchés, des aliments qui renvoient à l’enfance. "Ce sont les aliments qui renvoient à l’enfance, quand on a besoin de régresser, c’est-à-dire de revenir au temps où l’on se sentait protégé et consolé par ses parents, explique le Dr Clerget. On remplace finalement les parents par ces aliments".

Ainsi, nous le voyons : la nourriture devient affective et remplit un besoin psychologique.

Elle joue un rôle de régulation des émotions. et tout ceci est en lien avec la façon dont nous avons appris, petit, à réguler nos émotions. les parents nous donnaient ils de la nourriture pour « faire face » aux émotions ? les émotions pouvaient elles être exprimées ?

Comme l’explique le nutritionniste Jean-Michel Cohen dans une vidéo sur les kilos émotionnels : "La relation à la nourriture et l’affection se fait dès la naissance [...] Le bébé va faire cette association incroyable entre le lait (donc la nourriture), la notion de plaisir et en même temps la notion d’apaisement. On va donc utiliser la nourriture comme système d’autosatisfaction".

Comprendre  pour mieux « agir »

  • La compréhension des processus en jeu va remettre du sens dans ce comportement compulsif et « masqué » finalement
  • Ensuite, il va s’agir notamment de développer l’écoute de ses ressentis, au moment où nous avons faim : qu’est-ce que je ressens ? qu’est ce qui se passe en moi ? pour identifier si la faim est physiologique ou psychologique
  • Apprendre également à écouter différemment le message de ces émotions, à les réguler différemment.
  • Retrouver du plaisir à manger, pour le plaisir que cela peut procurer et pas dans un phénomène de compensation
  • Et puis aussi, regarder quel est le contexte de la prise de poids, y a-t-il un événement qui entoure cette prise de poids ?

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Méditation et nutrition – le fonctionnement de la satiété

Méditation et nutrition - Comprendre le fonctionnement de la satiété

Au cours de la journée, l’être humain a des sensations de faim, de rassasiement et de satiété.

De quoi parle-t-on ?

  • La faim: c’est une sensation souvent déplaisante qui commence généralement après quelques heures passées sans manger. Elle est liée à une baisse de la glycémie. Elle conduit à la recherche et à la consommation d’aliments. Elle peut s’accompagner de phénomènes désagréables : contractions gastriques, gargouillis intestinaux, voire une fatigue intellectuelle et/ou physique.
  • Le rassasiement:
    • c’est une sensation perçue immédiatement après le repas quand on n’a plus faim. Il conduit en principe, à l’arrêt de la prise alimentaire.
    • Ce qu’il est important de comprendre est que le rassasiement n’est pas immédiat et intervient au moins 20mn après le début de la prise alimentaire. La mastication joue elle aussi un rôle important
    • Attention aussi aux aliments mous, liquides et aux repas pris sur le pouce
  • La satiété: ici la satisfaction d’un désir ou d’un besoin (faim, soif) dépasse le stade de l’extinction de l’appétit. C’est ce qui fait que nous n’avons pas faim entre deux repas.

Quels sont les mécanismes qui entrent en jeu dans la satiété?

La sensation de satiété repose sur :

  • Les perceptions sensorielles : vue, odeur, goût, texture.
  • Des facteurs cognitifs : ce sont les croyances et attentes du consommateur par rapport aux aliments, si les prises alimentaires sont contrôlées…
  • Le processus de stimulation et information au niveau de l’hypothalamus qui précède la prise alimentaire : distension gastrique, la stimulation des hormones qui réduisent la prise alimentaire, inhibition d’hormones qui stimulent la prise alimentaire, comme la ghréline
  • Des facteurs à l’issue de l’absorption: l’apport calorique, la composition du repas en tant que tel avec des composantes plus rassasiantes (comme les protéines, fibres, eau) et d’autres moins (glucides, et lipides), le temps de contact des nutriments avec l’intestin grêle

Qu’est-ce qui perturbent les mécanismes de la satiété ?

  • Un premier facteur important et couramment constaté : nous mangeons trop vite ! donc la satiété n’est pas atteinte, perçue et la personne ne perçoit plus ces signaux
  • La personne peut avoir des difficultés à percevoir les signaux de la satiété
    • Les prises alimentaires se sont en même temps que d’autres activités, la personne est distrait et n’est pas présente à ce qu’elle mange
    • Progressivement, la personne perd cette écoute, l’écoute de ses besoins « réels » et il lui est difficile de s’autoréguler
  • A un autre niveau, plus psychique et émotionnel, la personne peut « refuser » de percevoir les signaux de satiété
    • Parce qu’elle mange de façon compulsive, impulsive : la nourriture est une forme de compensation et régulation émotionnelle, pour en savoir plus. La faim est ici psychologique et non physiologique
    • Parce que la personne contrôle volontairement ses prises alimentaires : orthorexie, régime restrictif
  • Et puis d’autres éléments peuvent également perturber les prises alimentaires : des maladies (Parkinson, Alzeimer) ; la prise de certains médicaments ; la consommation de toxiques (drogues).

De l’importance de la mastication : mâcher pour ne plus avoir faim

  • Pourquoi est-il si important de mâcher ?
    • la mastication est un des facteurs qui va déclencher la satiété
    • Le fait de mâcher provoque après 15 à 20 minutes la libération par le cerveau d’un neurotransmetteur : l’histamine.
    • C’est elle qui va transmettre le message « arrête de manger, tu n’as plus faim ».
    • Conséquence : plus on mâche, moins on a faim.
    • l’histamine augmente le métabolisme des lipides.
    • Donc en mâchant vous mangez moins et vous éliminez davantage.
  • Deux études intéressantes
    • Une étude française illustre l’impact de la mastication sur la sensation de la satieté: De nombreuses études ont été menées par les chercheurs s’intéressant à la mastication pour vérifier le rôle joué par la mastication dans la satiété. L’une des plus surprenantes émane d’un laboratoire français. A l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), la chercheuse Marie-Agnès Peyron a demandé à des volontaires de mâcher longuement leurs aliments… et de ne pas les avaler ! La totalité de ce que les volontaires ont mis en bouche a été recrachée et donc aucune calorie n’a été consommée. Malgré cela tous les volontaires ayant participé à l’expérience sont repartis en affirmant qu’ils n’avaient plus faim… alors même qu’ils n’avaient finalement rien mangé.
    • Une étude américaine récente confirme les effets de la mastication sur la satiété. Le docteur Cassady et ses collègues de l’université d’Indianapolis ont recruté 13 volontaires auxquels ils ont donné 55 grammes d’amandes à manger, avec des consignes sur le nombre de mastications : 10 fois, 25 fois ou 40 fois. Pendant les 3 heures suivantes les chercheurs ont évalué l’appétit des volontaires. Ils se sont alors aperçus que ceux qui avaient mâché 40 fois avaient moins faim que ceux qui s’étaient contentés de mâcher 10 fois avant d’avaler.

Pour en savoir plus sur ce qui se passe quand on mange trop vite

Conclusion :

Comprendre le fonctionnement de la satiété nous informe sur l’importance du « comment » de notre alimentation, avant même de revoir ce qu’il y a dans notre assiette

  • Manger lentement
  • Mastiquer volontairement, plusieurs fois
  • Manger et ne faire que manger pour être à l’écoute de vos besoins

 

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