méditation contre les ruminations mentales

Méditation et ruminations mentales – comment arrêter de ruminer ?

Méditation et ruminations mentales - qu’est-ce que c’est ?

Ruminations mentales : qu’est-ce que c’est ? comment arrêter de ruminer ?

Ressasser, s’inquiéter, tricoter et retricoter les mêmes idées dans la tête, comme en boucle, à partir d’un sujet… les ruminations mentales – « overthinking » - sont envahissantes, épuisantes et ne font pas bouger, avancer les problématiques. Alors, pourquoi ruminons-nous ? et comment faire pour arrêter de ruminer ?

Que sont les ruminations mentales ?

  • Au début, nos pensées se fixent sur une idée, un événement, une situation qui vient d’avoir lieu, nos pensées négatives se gonflent alors ; puis, peu à peu, nous nous mettons à y associer d’autres situations du passé, du présent, les pensées se brassent, viennent et reviennent. C’est chaotique, tricoté et retricoté, agité et c’est cela qui est caractéristique de la rumination mentale
  • La rumination mentale n’est pas de l’anxiété, puisque l’overthinker ne s’inquiète pour l’avenir et considère que le pire est déjà là.
  • Ruminer n’est pas réfléchir: en ruminant, on ne distingue pas l’essentiel, ce qui est important, de l’accessoire. Tout est sur le même plan. On ne peut pas y mettre du sens, comme quelque chose qui nous échappe. « C’est une pensée qui sort de son sillon, un débordement qui nous traverse et que l’on ne peut mettre en forme, alors que l’intelligence, elle, parvient à sérier », précise le psychanalyste Norbert Chatillon.
  • Les ruminations nous abusent : on pense être dans le réel, alors qu’on est dans le virtuel de nos craintes, de nos regrets
  • En somme, les ruminations triturent en boucle un ou quelques thèmes « phare » (perte, erreur, échec, jugement négatif de soi), leurs significations, leurs causes « profondes », ainsi que les émotions, sensations, ressentis pénibles du moment, dans l’espoir (largement illusoire) de comprendre et de changer

Qu’y a-t-il derrière les ruminations mentales ?

  • L’apport de Catherine Aimelet Périssol, pyschothérapeute, spécialiste du cerveau reptilien, me semble tout à fait intéressant : les ruminations mentales nous indiquent, selon elle, que nous sommes passés d’un état d’ouverture à un état de défense.
  • Voici le processus:
    • A la base, il y a une menace (être renvoyé, abandonné…)
    • La peur arrive
    • Cette émotion-racine déclenche une réaction de fuite
    • Les idées se bousculent dans notre tête, pour nous mobiliser à trouver des solutions
    • Mais le mécanisme de mobilisation semble être enrayé : au lieu d’être à l’écoute de notre peur et des besoins sous-jacents – les identifier et agir – nous subissons notre peur et nous nous y enfermons.
  • Ainsi les ruminations mentales sont un écran face à notre émotion de peur : ainsi l’exprime Nobert Chatillon « s’encombrer la tête a une fonction d’antidépresseur », comme un écran à nos angoisses existentielles, pour nous couper des sensations.
  • Parfois encore on rumine aussi parce qu’on est impuissant à agir, on n’a pas admis qu’au fond, pour le moment il n’y a pas de solution immédiate à ce qui nous tourmente

Mais, alors, que faire pour arrêter ces ruminations ?

  • En premier lieu, l’idée est de repérer le plus tôt possible que nous avons commencé à ressasser, car si le moteur est lancé, arrêter le mouvement est d’autant plus difficile
  • En repérant le démarrage de ces pensées, posez-vous les questions: est-ce que cela me fait avancer depuis que je pense à ce problème ? est-ce que j’y vois plus clair ? et est-ce que cela me fait du bien d’y avoir pensé ? Cela vous permettra de savoir si vous êtes en train de ruminer et aussi de vous « décoller » de ces ruminations, en devenant observateur de ce que vous êtes en train de produire (à savoir, les pensées en boucle)
  • Si les pensées sont lancées, la rumination « forte », le principe est là aussi de chercher à s’en distancier. Ne pas chercher à lutter contre celles-ci, puisque cela ne ferait que renforcer le processus de ruminations. En revanche, les « accueillir » et les observer. C’est un processus que nous apprenons en méditation de pleine conscience.
  • Et puis, les verbaliser, formuler aussi permet de les dépasser, traverser au mieux.
  • Enfin, dans les moments où les pensées sont très, trop fortes, notre meilleur allié est le corps : revenir au corps, en bougeant, marchant rapidement pour calmer le flux des pensées.

Vous ruminez, souffrez de ces pensées en boucle et peut-être cela est-il en lien avec d’autres problématiques ? N’hésitez pas à prendre contact avec moi, je pourrais vous accompagner grâce à la complémentarité d’outils que sont la méditation, l’hypnose et la sophrologie.

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