Sophrologie ou méditation et gestion des émotions

Mieux apprivoiser ses émotions avec la sophrologie et la méditation

Les émotions nous renseignent sur nos besoins, elles sont le sel de la vie, et font de nous des êtres vivants. Cependant, nous n’avons pas forcément été éduqués, nous n’avons pas forcément appris à les écouter. Et nous ne savons parfois pas « quoi » en faire.

Ainsi, faute de les écouter, nous nous coupons de celle-ci, nous les éludons, les fuyons à d’autres moments, nous élaborons des stratégies de contrôle, de fuite ou de diversion.

 

Refoulées, non comprises, non entendues, les émotions s’accumulent, se cristallisent, jusqu’au moment où, accumulées, elles vont « sortir » d’une manière ou d’une autre :

  • Des somatisations dans le corps, maux de dos, maladies, chevilles foulées… etc
  • Des tensions mentales, psychiques, corporelles
  • Des émotions démesurées
  • Du stress chronique
  • Crise d’angoisse
  • De la rumination, le mental obsédant pour empêcher de sentir
  • Une diversion dans les addictions, l’alcool, refuge dans la nourriture, grignotage
  • D’autres « options » de diversion dans la TV, les séries, les jeux en ligne

 

Mais alors que faire avec les émotions ?

Les écouter, à partir du corps. Pas simple, quand nous n’avons pas appris à le faire !

Les émotions peuvent faire peur et il est tentant de vouloir les maîtriser, peur qu’elles ne débordent, peur de se laisser déborder, peur qu’elles ne passent pas.

Mais toute tentative de lutte, de différer va amplifier l’émotion

 

Alors l’invitation est d’accueillir l’émotion et bien concrètement de faire une pause, un peu comme une méditation, d’écouter les sensations corporelles et petit à petit d’écouter l’émotion et son contenu, sans chercher à maîtriser, mais sentir et écouter.

Et petit à petit, de se placer à la fois dans le ressenti et aussi dans l’observation de l’émotion. Et là, la méditation basée sur la pleine conscience est un outil précieux, qui va faciliter cet exercice et cette entrée en relation avec son expérience.

Chaque expérience, chaque sensation, chaque émotion, aussi intense, douloureuse, fût elle est impermanente. On se laisse traverser par l’émotion, on laisse les sensations évoluées. On entre dans les sensations, sans se laisser complètement absorbé.

Pour mieux comprendre et entrer en relation avec les émotions, il est intéressant d’y mettre du sens et de comprendre le besoin sous-jacent de chaque émotion. Ainsi, nous pourrons au mieux y répondre. Et ci-dessous j’évoque en particulier les 4 émotions principales au sein des émotions primaires.

  1. La colère
  • Ce qui déclenche la colère est une injustice, une frustration, un dommage
  • Elle se traduit par des tensions corporelles, de l’acidité dans le ventre, de l’impatience, agressivité, inquiétude, énervement
  • La fonction de la colère (besoins) est de nous faire respecter, faire respecter nos limites, nos valeurs, de nous affirmer, d’être compris, considéré
  • Après l’étape d’accueil de la colère, selon l’objet de la colère, différentes options de régulation pourront être envisagées :
    • Physiquement, elle va s’agir de décharger les tensions et la sophrologie est un précieux allié pour cela. Des exercices de respiration et de relaxation pourront aussi aider.
    • Un travail d’affirmation dans la relation, en prenant ses responsabilités, sans entrer dans la violence
    • Un travail de pardon, pour « purifier » son cœur et reprendre sa liberté. Vous pouvez lire à ce sujet l’article suivant
    • Un travail d’acceptation, notamment sur le sujet tourne autour de la frustration par rapport à ce que je ne peux pas obtenir tout de suite.
  1. La tristesse
  • Ce qui déclenche la tristesse : la perte, la séparation, l’impuissance
  • La tristesse se manifeste par ces larmes qui nettoient le corps, qui permettent de lâcher prise, le rythme cardiaque baisse, la température aussi, le niveau d’énergie également
  • La fonction de la tristesse (besoins) nous renseigne sur le manque, c’est un lâcher prise émotionnel lors d'une perte, attente ou un souhait non satisfait. Ces larmes nous soulagent. Les besoins sont ici d’être écouté, compris, réconforté, mais aussi de trouver du sens
  • Elle nous invite
    • à nous retirer pour mieux comprendre, d’entrer profondément en contact avec nous-même, de « descendre » et en même temps, de se connecter à quelque chose « de plus grand ». ce qui nous permettra d’accepter ce qui nous dépasse. Une forme de méditation
    • Et en même temps que cet accueil de nous-même, l’écoute de l’autre bienveillante, le réconfort, les contacts, câlins vont aussi permettre de traverser au mieux cette tristesse, apportant du réconfort
    • Et aussi à donner du sens à ce qui arrive
  1. La peur
  • Ce qui déclenche la peur : la peur est comme une sonnette d’alarme qui avertit d’un danger. Elle est en lien avec notre instinct de survie, prépare à une action physique
  • La fonction de la peur est de nous protéger des risques avec différents « systèmes » de protection : la fuite, le combat, la soumission. La peur témoigne des besoins de sécurité, de liberté, d’espace.
  • Elle nous invite à l’action appropriée, face au danger ou à l’inconnu ;
    • alors face à la peur, il s’agit d’être réceptif à l'information fournie par la peur, vérifier s'il existe un danger réel.
    • Il s’agit de considérer la situation telle qu'elle est, sans se laisser entrainer par ses pensées et imaginaires, jusqu’à se couper du réel
    • La respiration est une alliée précieuse pour ne pas se laisser absorber par la peur.
    • Se mettre en mouvement, crier, s’ancrer pour mobiliser le corps.
    • La peur s’oppose en quelque sorte à la confiance : se rassurer, recadrer l’objet de la peur, dire ce que l’on ressent, se renseigner, permettent de se positionner différemment par rapport à la peur.
  • Avec la peur en particulier, la question du « curseur » est importante. La peur est tout à fait « normale » et nous protège, quand le curseur est trop sensible (pour différentes raisons), la peur devient anxiété, angoisse, voire phobie. Vous pouvez lire tous les articles en lien avec ces sujets dans la section de mon blog ici
  1. La joie
  • Ce qui déclenche la joie : un succès, un partage, un accomplissement…
  • La joie se manifeste par de la chaleur dans la poitrine, une baisse du rythme cardiaque. attouchement, viol, quand l’intimité de la personne est entamée.
  • La fonction, les besoins sont ici de fêter, de célébrer ce qui est important, de partager avec les autres, d’être en lien. Elle nous invite au partage. Elle est aussi le « fuel » de la motivation

Et parfois, les émotions font écho à des situations, vécus plus anciens, notamment liés à l’enfance, et qui se rejoue adulte, car elles n’ont pas été digérées. La mise en mot et parfois un travail notamment en hypnose permettront « d’assainir » et de « pacifier ».

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans l’écoute, l’apprentissage de l’accueil de vos émotions.  Mon approche, associe la parole avec des outils, méthodes – sophrologie, méditation de pleine conscience, hypnose - qui vont vous aider à apprivoiser vos émotions.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Sophrologie ou hypnose et nutrition – restriction cognitive

Mieux comprendre la restriction cognitive

Restriction cognitive et sophrologie ou hypnose : mieux comprendre comme préambule à un travail d'écoute de soi grâce à la sophrologie ou l'hypnose

Dans cet article, je propose une synthèse d’éléments détaillés par Dr Jean Philippe ZERMATI dans son livre Maigrir sans regrossir : est-ce possible ?

Ces éléments permettent de mieux comprendre, au sein de l’alimentation, les « interactions », liens entre :

  • Le mental
  • Les sensations
  • Les émotions

Qu’est-ce que la restriction cognitive ?

  • Le comportement alimentaire est « normalement » principalement contrôlé par des sensations et des émotions. Et ensuite, influencé par des cognitions conscientes ou pas, et les émotions induites par celles-ci.
  • La restriction cognitive est l’intention de contrôler mentalement ses apports alimentaires dans le but de perdre du poids ou de ne pas en prendre.
  • L’idée centrale  est ici « ce que je mange me sert à rester mince et en bonne santé »
  • Et cette idée est en relation avec le corps : « la valeur personnelle d’un individu est inversement proportionnelle à son poids »

Herman et Polivy, deux psychologues canadiens, mettent en avant les concepts d’intention (versus un comportement observable) avec deux états opposés :

  • Soit le mangeur concrétise ses intentions, il parvient à respecter ses règles, pour aboutir à son projet de maîtrise de poids : c’est le contrôle du mental des apports, le mangeur ignore alors les sensations de faim (inhibition alimentaire)
  • Soit les intentions et décisions ne sont pas suivies des faits, et le comportement est dominé par les défaillances du contrôle du mental. Et le mangeur se met à manger de manière impulsive, sans rapport avec l’intention, le comportement est sous le contrôle de processus émotionnels : hyperphagie, grignotage, compulsion, boulimies. C’est la perte du contrôle mental
  • Les deux états alternent avec une durée plus ou moins grande, parfois des années et la personne craque à la faveur d’un événement, divorce, grossesse, problème avec un proche, perte d’un proche, déménagement ; état de fatigue, coup de déprime…
  • Et il y a un combat entre les différentes instances, sensations, cognitions, et émotions, pour s’emparer du contrôle du comportement alimentaire

Attachée à la restriction cognitive, la notion de règles à respecter

  • Une notion de mangeur responsable avec une vigilance constante sur la manière de manger, une inquiétude diffuse, produite par l’idée de ne pas agir conformément à ce qu’il devrait.
  • En cas de prise de poids, le mangeur commence à prêter attention à ses règles, pour dissiper les quelques kilos, tout est prêt pour que la restriction cognitive s’installe

Les règles et les normes alimentaires

  • Quand le mangeur a l’intention de contrôler son poids impose des mesures, il modifie sa façon de manger, et décide alors de ne plus se fier à ses sensations alimentaires, qu’il ressent à ce stade encore fort bien.
  • Et là rentrent en jeu les normes de ce que le mangeur est censé faire ou ne pas faire. Or seule la quantité de calories compte
  • Ainsi les règles alimentaires sont couramment répandues :
    • Je n’ai pas faim mais je dois manger = je ne dois pas sauter de repas
    • J’ai faim mais je ne dois pas manger = je ne dois pas manger entre les repas
    • Je n’ai plus faim mais je dois encore manger = je dois finir son repas pour ne pas avoir faim plus tard
    • J’ai encore faim mais je ne dois plus manger = je ne dois pas manger plus que prescrit
    • J’ai envie de cet aliment là, mais je dois manger cet aliment là = je dois éviter certains aliments
    • Je n’ai pas envie de ça, mais je dois manger ça = il faut s’obliger à manger ça

Les stratégies mises en place par le mangeur dans le cadre de la restriction cognitive

3 types de stratégies :

  • Stratégies de réduction
    • Elle vise à réduire les apports caloriques, à acheter des produits light, à  éviter les aliments gras, sucre, …
    • Elle vise à limiter la fréquence de consommation de certains aliments ou catégories jugés grossissants ou sur lesquels le contrôle est périlleux, à établir des quantités jugées suffisantes, à retirer des catégories complètes
  • Stratégies d’évitement
    • Elle consiste à échapper aux situations de perte de contrôle : se remplir l’estomac avant d’aller à un diner, à manger une montagne de légumes au repas pour éviter le reste, à contourner les rues commerçantes, à ne rien faire rentrer à la maison, à cacher, fuir la confrontation avec les aliments dit dangereux, à s’occuper frénétiquement pour ne pas penser
    • En lien avec les autres, elle va par exemple amener la personne à convertir sa famille au menu, à ne plus accepter les invitations…
  • Stratégies compensatoires
    • Elle vise à gérer les écarts alimentaires, au bout du compte les aliments avec lesquels la personne se récompense deviennent de plus en plus désirables ; les aliments avec lesquels elle se punit deviennent aversifs
    • Et cela fait le lit d’une consommation boulimique

Les différents stades de l’installation de la restriction cognitive

  • 1ère phase : « je sais que j’ai faim mais je ne dois pas manger », du contrôle mental au sentiment d’échec
    • Les sensations de faim sont ici perçues mais elles ont un rôle secondaire dans la décision.
    • Les pensées sont conscientes, avec un comportement volontariste mais l’individu reste libre, d’abandonner le contrôle du mental pour le contrôle sensoriel de son comportement alimentaire
    • Avec l’alternance des états de contrôle mental et d’échec du contrôle, provoquant une inondation émotionnelle : désarroi, culpabilité, honte de soi, perplexité, anxiété, sentiment d’échec, dépression
  • 2ème phase : « je sais que je n’ai plus faim mais je ne peux m’arrêter», quand on peut plus respecter ses sensations
    • Cette phase est dominée par l’irruption des pensées inconscientes et émotions induites. Par exemple, je pense que le chocolat fait grossir et cela provoque en moi de l’inquiétude, de l’anxiété
    • Il y a ici une difficulté de respecter ses sensations alimentaires, malgré leur perception, encore là ; Le processus cognitif incite la personne à son insu à manger au-delà de sa faim et vient se substituer à ses sensations alimentaires
    • Les aliments sont divisés en deux catégories
      • Aliments non grossissants avec l’idée que, si je mange beaucoup d’aliments non grossissants, je n’aurai plus envie des aliments grossissants que je m’interdis. Et ici, la faim des aliments non grossissants disparait, mais pas celle des aliments interdits, qui augmente. La peur de craquer fait disparaitre les sensations alimentaires.
      • Aliments grossissants avec l’idée que, si je consomme un aliment grossissant, je dois en profiter au maximum car je n’y aurai plus droit ensuite. et comme les fameuses envies ne disparaissent pas, le risque est bien réel. Des luttes et privations avec un « rattrapage » qui se fait à un moment donné
      • Ensuite conscient de commettre un écart, le mangeur se jure de ne plus commettre l’erreur, il se retrouve dans la peau du mangeur qui mange son dernier morceau de fromage, de pizza ; et là, une cognition inconsciente se substitue à une sensation alimentaire dans le processus de motivation, décision.
    • Que passe t il en termes d’émotions ?
      • Ces idées sur la bonne manière de manger donnent naissance à des émotions induites : la peur, le « couple » frustration – culpabilité, le sentiment d’insécurité, et le trouble du réconfort.
      • La peur de manquer: elle est la conséquence du schéma aliments grossissants / aliments non grossissants. Avec l’idée que : je dois manger beaucoup car demain je n’y ai pas droit = je fais des provisions
      • La peur d’avoir faim: elle est la conséquence de l’interdiction de manger entre les repas. Je surconsomme pendant les repas, pour ne pas transgresser entre. Et ici la personne mange plus qu’elle n’a faim, elle a peur de sa faim (risque de compulsion, malaise).  le mangeur mange pour se rassurer de ses peurs, perd la capacité de percevoir le seuil de satiété
      • Couple frustration – culpabilité avec une lutte permanente,  la compulsion de l’aliment qui ne comble pas un besoin de calorie mais soulage le sentiment de frustration et privation
      • L’insécurité alimentaire: l’insécurité de certains aliments, trop gras, sucrés, provoque une ambivalence et la disparition de la sérénité, remplacée par la culpabilité, et l’anxiété empêche le processus de rassasiement
      • Le Trouble du réconfort: manger en réponse à une émotion négative.
  • 3ème stade : « je ne sais plus si j’ai encore faim ou assez mangé », quand on ne perçoit plus ses sensations
    • Manger avec sa tête : ici la faim pourra être confondue avec toute autre sensation ou émotion
    • La personne passe du contrôle à l’obsession, et une lutte intérieure acharnée s’engage alors entre les émotions et les processus mentaux pour prendre le pouvoir et le contrôle du comportement alimentaire, aucun répit pour le mangeur, au bord des émotions. des obsessions alimentaires, au réveil, le matin, toute la journée, et qui l’empêchent de dormir
    • Avec aussi une résistance acharnée à ne pas succomber aux émotions, plus la résistance est grande, plus le désir de manger aussi
    • Emotif, impulsif, ne pas devenir un mangeur émotionnel est la préoccupation centrale
  • 4ème stade : « je mange sans faim et je ne peux plus rien contrôlé », l’échec du contrôle mental
    • Vient le moment où le mental capitule et les émotions prennent le dessus
    • Des émotions déclenchent la prise, avec un appel au réconfort. Avec des pensées négatives sur soi, ses relations aux autres et ses conditions de vie.
    • Ensuite ces émotions sont remplacées par d’autres : reproches, culpabilités, peur de grossir et nourrissent la mauvaise opinion du mangeur sur lui-même. Plus il s’accable, plus il a envie de manger
    • Et lors de la prise alimentaire, des émotions induites même lors de la prise alimentaire ordinaire qui vont entrainer un mode compulsif : J’ai trop mangé, je vais grossir. le repas est stresseur.

Dans la restriction cognitive, la personne est en proie à 3 cercles vicieux

  • Le cercle vicieux des pensées négatives
    • Plus j’ai des pensées négatives, plus j’ai des émotions négatives, plus je mange, plus j’ai des pensées négatives ;
    • il peut s’agir de pensées concernant les autres, conditions de vie en général, mais le fait de manger ramènera le mangeur à des pensées négatives sur lui-même : plus je mange, plus je suis nul ; plus je suis nul, plus je mange
  • Le cercle vicieux d’une image négative du corps et du rejet de soi , se voir ou croire gros
    • Ne pas contrôler son comportement alimentaire ne renvoie pas une bonne image de soi, être gros c’est porter la marque de son infamie, absence de volonté, preuve de son insuffisance
  • Le cercle de la relation négative entre les aliments et la restriction cognitive
    • la restriction cognitive entraine un flot d’émotions négatives : peur de manquer, avoir faim, frustration, culpabilité, insécurité alimentaire ; elle augmente l’impulsivité alimentaire et l’intolérance aux émotions.
    • Plus je mange, plus je me restreins, et plus je me restreins plus je mange

Comprendre ce qu’est la restriction cognitive et ce qui s’y joue permet de mieux cerner ce qui va permettre aussi de sortir de ces cercles vicieux. Il s’agira notamment de :

  • Se reconnecter à ses sensations alimentaires et d’apprendre à les différencier des sensations en lien avec les émotions des sensations liées à la faim ; et d’apprendre à respecter ses sensations alimentaires
  • Mieux comprendre les émotions et d’apprendre à les réguler autrement ; d’apprendre à les ressentir, les identifier, à les accepter les émotions « négatives », les frustrations.
  • (re)trouver une relation positive avec l’alimentation
  • Pacifier la relation à soi et avec son corps, l’image de son corps

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner dans cette démarche. Et mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

 

Sophrologie et nutrition – fonctions de l’alimentation

Sophrologie et nutrition - quelles sont les fonctions de l’alimentation ?

Quelles sont les fonctions de l’alimentation ?  Comment se construit la relation alimentaire à travers la relation à la mère ?

  1. La fonction première de l’alimentation est bien entendu d’apporter au corps les matières premières et l’énergie nécessaire au fonctionnement, au maintien et à la croissance de l’organisme.
  2. L’alimentation est aussi le premier référentiel dans la relation à l’autre et cela se construit dans le lien et les contacts premiers à la mère
  • Avant même la naissance, le fœtus, bien à l’abri au creux de sa mère est nourri par elle dans un échange direct.
  • À la naissance, l’échange continue, que ce soit par le biais du sein maternel ou du biberon donné contre ce corps chaud et rassurant.

Rentrons plus précisément dans la compréhension des processus en jeu, dans la relation précoce entre la mère et l’enfant, grâce aux apports de Winnicott, pédiatre, psychanalyste.

  • Au tout début, le nouveau-né est dans une situation de dépendance absolue vis-à-vis de l'entourage.
  • Par ailleurs, le bébé n’a pas d’emblée conscience de son corps unifiée, cette image de lui se construit petit à petit. Le bébé a alors à faire avec des angoisses massives dont il ne peut rien faire : vécu de vide, de chute
  • La mère y répond par la préoccupation maternelle primaire, c'est-à-dire une capacité à s'identifier à l'enfant pour le comprendre. Au cours de cette période, elle est en résonance avec les besoins du bébé. Elle éprouve une irrépressible nécessité de les satisfaire. La détresse de son enfant lui est intolérable. C’est la période de la dyade entre la mère et le nourrisson.

Ce qui va alors rassurer, apaiser ces angoisses et remplir cette fonction de lien du corps, c’est le mamelon dans la bouche du bébé ainsi que l’odeur de la mère :

  • En buvant le lait, le bébé incorpore les bonnes choses liées à cette expérience : le sentiment de satiété, de sécurité.
  • Et puis, s’y associe dans l’expérience ce que Winicott a nommé les trois fonctions maternelles détaillées ci-dessous, qui contribuent au sentiment de sécurité.
  • Enfin, il y a aussi le plaisir lié à la succion

Winicott précise les trois fonctions maternelles :

  • « l’object presenting »: la présence de la mère, au bon moment
  • Le « holding »: le fait de tenir, de contenir. Ce sont les soins, la protection, les bercements, qui tempèrent le nourrisson. Ces soins vont permettre à l’enfant de se construire des repères simples et stables : la faim, le froid, …
  • « le handling » (la manipulation physique du bébé) : ces soins permettent à l’enfant de se construire ses limites, ainsi que son intériorité. Par exemple, le contact de l’eau qui permet de percevoir les limites du corps.

On voit bien ici l’implication de tout le corps dans cet acte de manger.

Constitution du sentiment de soi et de l’autre.

La reconnaissance, et l’intériorisation des limites corporelles va permettre, dans un 2ème temps, la constitution de la notion de soi et de l’autre.

  • Dans les expériences des repas, le bébé apprend, comprend, ce qui lui fait plaisir, ce qui ne vient pas de lui, apprend aussi la frustration, le fait que l’expérience ne se passe pas comme il le désire. Ainsi le sein ou le biberon ne sont pas toujours disponibles. Cela lui permet de comprendre les limites entre lui et l’autre. Et aussi de comprendre que l’autre peut combler ou frustrer des besoins.
  • Un dosage subtil de sa frustration ni trop, ni trop peu, pour que le bébé puisse aussi apprendre à gérer la frustration, apprendre à combler le manque, faire face à l’absence de l’objet. Cette absence va être dans un premier temps comblée par l’investissement que le bébé va faire de son corps, dans une exploration.
  • La mère va également contribuer à cette construction & investissement du corps, par le jeu des mots employés, des sensations : c’est chaud, c’est froid…
  • ce moment de nourrir le bébé est un moment privilégié de lien entre la mère et le bébé, où la fonction maternelle se construit dans son rôle nourrissant et affectif : la notion de « bonne mère »

Dans l’alimentation du bébé par la mère, ce construit le 1er rapport à l’alimentation, le 1er référentiel de la relation à l’autre. Et cela participe du comportement à soi puis à  l’autre.

Revenir à cette relation première entre le bébé et la mère nous permet de mieux comprendre la complexité de ce qui se joue dans l’alimentation et dans notre relation à l’alimentation

Ainsi, dans les problématiques de poids, de relation alimentaire, il va s’agir

  • de retrouver le sens de ce pour quoi nous mangeons. Le sens ou plutôt les sensations : se connecter, se reconnecter aux sensations physiques de faim, de satiété pour prendre conscience de nos besoins. La méditation avec l’approche par la pleine conscience / présence mais aussi l’hypnose avec un travail à un niveau plus inconscient et profond vont apporter des outils pour cheminer vers cela
  • et ainsi de manger en correspondance avec nos besoins, tout en retrouvant le plaisir de manger
  • de pacifier la relation à soi et à ses émotions, en trouvant d’autres moyens de régulation émotionnelle
  • de travailler sur d’éventuelles blessures, traumatismes qui ont pu se « cristalliser » sur la relation alimentaire, tant on voit ici que l’alimentation touche à l’intime et à « la relation première »

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans ce retour à l’harmonie dans la relation alimentaire. Mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Hypnose et nutrition – la relation alimentaire

Hypnose et nutrition - tête, corps et sensations corporelles

La relation alimentaire : comment s’inscrivent les différentes séquences de la prise alimentaire dans la relation entre la tête & le corps en lien avec les sensations corporelles ?

La relation alimentaire est un système de dialogue et d’échanges entre la tête et le corps afin de répondre à des besoins et des envies.

  • Concrètement, le corps a besoin de se nourrir pour survivre, et il en formule la demande à la tête.
  • La tête a alors les missions de recherche, choix et prise des aliments.
  • Et le corps reprend les rênes de ce dialogue au moment de la sensation de faim, en indiquant à la tête ce qu’il aime, préfère, n’aime pas.
  • On voit bien ici la subtilité du dialogue pour qu’une harmonie puisse s’établir.

Le comportement alimentaire est régulé par des signaux internes et aussi en fonction de facteurs externes, et enfin aussi en fonction de déterminants sociaux ou psychologiques individuels.

Reprenons les séquences de la prise alimentaire une à une, pour mieux en comprendre l’enchaînement et ce qui se joue dans les différentes phases :

Avant de manger

  • Le comportement alimentaire est déclenché par la sensation de faim : la tête est alors dérangée par cet inconfort sensoriel, inconfort qu’elle souhaite apaiser en mangeant.
  • C’est la phase dite pré-ingestive :
    • cette phase associe à la fois la sensation de faim – besoin physiologique qui se fait ressentir par des signaux internes
    • et aussi l’appétit, qui, lui oriente nos choix, en attente de plaisir et de satisfaction.
    • Le corps exprime alors à la fois un besoin physiologique et un désir relié au plaisir
  • Cette phase se traduit par la recherche de nourriture, le choix, l’appropriation, la préparation du repas.

Pendant l’alimentation

  • Il s’agit de la phase dite « prandiale » correspondant à la prise alimentaire et au processus progressif de rassasiement (choix, détermination du volume du repas, arrêt de la prise alimentaire)
  • Le rassasiement correspond    à l’aspect  dynamique  de l’établissement de la satiété.  Il  se  traduit  par  un ralentissement  de  la  vitesse  d’ingestion  et  du nombre de bouchées
  • Il ne faut en général pas plus de 20mn pour que les 1er signes de satiété se manifestent.
  • ce ralentissement alimentaire est provoqué par la reconnaissance gustative : depuis l’enfance, notre corps apprend à associer des combinaisons de couleurs, saveurs, texture….

L’arrêt de la prise alimentaire

  • la fin de la consommation alimentaire répond à la sensation de satiété via le rassasiement
  • Cette phase dite « post prandiale » apparait une fois que le corps a absorbé la quantité de matières premières indispensables dont il a besoin pour fonctionner et se développer.
  • il en informe la tête par le message de satiété
  • C’est une sensation de plénitude gastrique avec apparition du sentiment de faim après le repas
  • Elle peut s’accompagner de manifestations plus ou moins marquées d’assoupissement

La phase d’après repas

  • Si l’on a trop mangé, le corps doit travailler plus qu’il ne le souhaite, il le fait savoir par une sensation d’inconfort, ballonnement gastrique…
  • Un effet de somnolence apparait parfois par la suite, car le corps concentre ses efforts sur la digestion.
  • La durée de cette période dépend des prises alimentaires
  • les sensations peuvent être perçues comme désagréables.
  • La digestion se prépare dans notre corps dès la vue de l’assiette et commence dès que l’aliment est dans la bouche. Son objectif est le fractionnement des aliments en nutriments.

Le transit intestinal

  • Il désigne la progression des nutriments de l’estomac jusqu’à l’expulsion des résidus.
  • Le passage dans l’estomac est parfois vécu comme désagréable. Le corps nous envoie des informations sensorielles pour nous signifier qu’il est rempli. Notre tête attrape le message et peut le transformer en un sentiment d’être trop gros

Mieux cerner les séquences des prises alimentaires permet de comprendre que tout se joue dans l’harmonie entre le corps et la tête, et d’en mesurer la complexité.

  • Je vous invite à compléter cet article, par la lecture de l’article sur le fonctionnement de la satiété
  • Ainsi que cet article sur les émotions

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, en lien avec l’alimentation. Mon approche, associant l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole vous permettra à la fois

  • de développer la connaissance de vous-même et de votre relation alimentaire
  • de mieux comprendre vos comportements alimentaires, d’en déceler les processus (approche comportementale)
  • d’élaborer les enjeux qui sous-tendent votre relation alimentaire (aspect psychologique) et de lever ses nœuds émotionnels associés (hypnose)
  • d’aller à l’écoute de vos sensations et émotions, pour développer une relation paisible à vous-même.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

Hypnose et gestion des émotions – le rôle des émotions

Hypnose et Gestion des émotions - rôle et utilité des émotions

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Chacun sait ce qu’est une émotion et pourtant, il apparait difficile de définir ce qu’est une émotion.

Le mot « émotion » vient de « motion », movere en latin qui signifie le mouvement. Il désigne un mouvement, un mouvement « hors de ».

Les émotions se composent :

  • De l’évaluation de la situation, qui détermine la nature et l’intensité de la réaction émotionnelle
  • D’une expression, de la communication de l’émotion : une posture, une expression du visage, la voix…
  • D’une réaction comportementale, un passage à l’acte : fuir, se figer, lutter…
  • D’une réaction corporelle : le corps réagit face à la situation
  • D’une prise de conscience de l’émotion avec le sentiment agréable, désagréable qui en découle

Dans le processus, il y une étape de détection d’une situation, d’un événement et de son importance pour la personne et de réponse à cette détection, l’émotion.

Ces réponses sont à la fois :

1/ propres à chacun, fruits pour partie de nos expériences passées.

  • Elles sont comme des lunettes qui modifient notre vision du monde et de nous-mêmes.

2/ Et en même temps, les émotions sont le fruit d’un apprentissage passé de l’espèce humaine.

  • Ainsi, depuis l’âge de pierre, notre cerveau a été conçu pour permettre aux êtres humains de réagir face à des événements, et donc de survivre. Logiquement, l’homme a alors développé un système émotionnel qui l’avertit surtout des problèmes par des émotions négatives : peur, tristesse, colère.
  • A l’échelle du temps, le temps de la civilisation et d’autant plus celui de l’âge industriel est très court, et notre système de fonctionnement émotionnel a gardé cet héritage de l’âge de pierre.
  • A cela, s’ajoute l’hyperstimulation de nos environnements très connectés, mettant notre système émotionnel en constante alerte.

Comment cela fonctionne-t-il ? qu’est-ce qui amène l’émotion ?

  • Il n’y a pas de centre des émotions spécifique connu ; il y a des systèmes composés d’unités cérébrales reliés entre elles ; les circuits sont spécifiques pour chaque émotion
  • En amont, il y a une captation, un stimulus, un événement, situation
  • Une lecture se fait au niveau du système nerveux central : cerveau…
    • Avec des tris, évaluations : ici, rentre en ligne de compte notre expérience : nous associons nos expériences à certains types d’état émotionnel. C’est la théorie de Damasio (1995) qui parle de marqueurs somatiques ; ceux-ci vont influencer nos prises de décision.
    • Avec différents circuits selon le niveau de danger évalué (et notamment un circuit court pour le « mode survie »)
  • … amenant à une mobilisation de l’organisme et des réactions physiques
  • Et c’est la conscience que la personne a de ses réactions, qui amène à l’émotion

Les émotions ont une fonction, une utilité, elles délivrent le message qu’il y a une action, réaction à mener face à une situation, un événement.

Alors, concrètement, à quoi servent les émotions ?

  • Les émotions servent à mobiliser le corps humain, en vue d’une action à mener face à une situation
  • Les 6 émotions principales sont appelées « émotions primaires » : la peur, la colère, le tristesse, la joie, le dégoût et la surprise. Chacune ont un rôle
  • La peur nous préserve du danger ; la colère nous permet d’affirmer nos droits et de préserver notre intégrité ; la joie se partage ; la tristesse nous renseigne sur un manque, une perte ; la surprise nous permet de nous adapter à l’imprévu et enfin, le dégoût nous met à distance de ce qui est toxique
  • Et le principal régulateur des émotions est la respiration.

Les émotions sont inhérentes à notre statut d’être humain. Elles sont aussi le sel de notre vie, dans notre rapport au monde. L’idée n’est pas de lutter contre celles-ci, mais d’apprendre plutôt à les apprivoiser, et à certains moments à surfer sur le flot des émotions.

Ainsi, l’être humain est un être émotionnel

et je reprends ici les propos de Jean-Christophe Szennec dans son livre « j’arrête de lutter avec mon corps » sur les émotions et ce qui est inhérent au fait d’être humain

« 1/ un être vivant est un être émotionnel, tous les êtres vivants connaissent des émotions, du mammifère à la mouche

2/ un être humain est aussi un être émotionnel, le jour où nous n’aurons plus d’émotions sera celui de notre mort, même les gens équilibrés ont des émotions

3/ les femmes, selon le Dr Hahusseau ont plus d’émotions que les hommes et les contrôlent plus difficilement. Elles présentent beaucoup plus de réactions émotionnelles, et notamment agressives. Quant aux hommes, ils ont apparemment davantage de pulsions que les femmes et ils les contrôlent plus difficilement, ce qui se traduit par une plus grande propension au passage à l’acte.

4/ tout comme la mer, les émotions ne sont pas stables, selon la météo, la situation géographiques, les événements de la vie, il y a des vagues de tailles différentes. La mer sans vague n’existe pas, un être humain sans vague émotionnelle n’existe pas. Nous pouvons dénier nos émotions ou y être aveugle, elles seront toujours là, et s’exprimeront d’une autre manière. Si nous ne voulons pas être submergés et couleur à cause d’une vague, apprenons à surfer sur celles-ci

5/ tout événement de vie génère une vague émotionnelle, parler à quelqu’un, faire, apprendre, ou perdre quelque chose, il y a même des tsunamis

6/ notre culture et notre éducation influencent la façon dont nous percevons les sensations physiques générées par nos émotions et la façon dont nous les exprimons, lors d’un enterrement, les habitant d’Europe du nord n’extériorisent pas de la même manière leur douleur vs les méditerranéens.

7/ les émotions peuvent aussi être comparées à un fleuve qui s’écoule, si nous tentons de les contrôler ou d’y installer un barrage, elles finissent toujours par déborder, en particulier par des comportements (notamment compulsives, et par exemple alimentaires)

8// nous ne sommes pas responsables de nos émotions mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons. Pas responsable de se sentir triste ou en colère, mais responsable de l’exprimer ou agresser, ou se replier, ou de nous venger sur du gâteau. Nous avons la possibilité d’exprimer autrement nos émotions, d’en faire qqc. C’est le principe de sublimation qu’utilisent les artistes pour alimenter leur art. »

Ainsi, gérer ses émotions est un apprentissage

  • Ainsi, le problème n’est pas l’émotion en tant que telle, mais sa perception, son acceptation (versus sa lutte) et le fait de savoir « quoi » en faire (la réaction appropriée).
  • La sophrologie et la méditation vont permettre cette reconnexion à soi, et au corps, dans un processus d’acception, d’accueil de l’expérience et en l’occurrence de l’émotion : s’autoriser à ressentir, mettre des mots sur le ressenti, ressentir sans se confondre et se fondre complètement dans l’émotion.

Et pour compléter cet article, justement sur le « quoi en faire », je vous invite à consulter mon article sur le sujet de la régulation des émotions

Hypnothérapeute, sophrologue, je peux vous accompagner sur vos problématiques, et notamment dans l’écoute, l’accueil de vos émotions. Mon approche, associe la sophrologie, l’hypnose, la pleine conscience ainsi que la thérapie par la parole.

Séances sur rendez-vous à distance et à Paris 11ème au 06 34 18 00 23.

sophrologie – les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

sophrologie - les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

Certaines mutuelles remboursent la sophrologie, voici la liste, indicative car les infos peuvent évoluer.
Pour certaines, le titre RNCP est une condition mais pas pour d'autres (je suis certifiée RNCP). N'hésitez pas à vérifier auprès de votre mutuel!

ALPTIS: Pack Bien-être 25€ la séance pour 5 séances/an
CAP assurances 25 € jusqu’à 5 séances/an/assuré.
MFIF Pack Bien-être Bio II 40€/séance jusqu’à 6 séances/an.
MUTUELLE CAP VERT de 125 à 240 €/an/selon le forfait choisi.
ASSUREMA: à partir de 15 €/séance jusqu’à 210 €/an/assuré.Option complémentaire : 3 modules amenant le remboursement de 20 à 40 €/séance jusqu’à 6 séances/an/assuré.
COMPAGNIE DES FEMMES : Cajolia 1 : 15 euros /séance 12 séance par an, Cajolia 2 : 20 euros, Cajolia 3 : 25 euros
MPCL Mutuelle des fonctionnaires territoriaux
forfait médecine auxiliaire de 100 à 160€/an/assuré.
MYRIADE : à partir de 20€/séance jusqu’à 30€/séance à hauteur de 3 séances/an/assuré.
ADREA : 1ère formule : jusqu’à 25€/séance et 75€/an/assuré – 2e formule : jusqu’à 30€/séance et 150€/an/assuré.
CEGEMA mutuelle de nombreuses formules proposent un remboursement sur la base de 30€/séance.
MUTUELLE SAINT-GERMAIN 15 € par séance limité à 4 séances par an
RADIANCE de 15 à 40€/séance jusqu’à 3 séances/an/assuré.
BAHEMA: de 30 à 40€ selon le niveau choisi jusqu’à 3 séances/an/assuré.
CCMO mutuelle : Option médecine douce, 10 séances/an/assuré jusqu’à 35€/séance.
MUTUELLE FAMILIALE: de 50 à150€/an/assuré selon le forfait choisi.
SWISS LIFE: 25€/séance jusqu’à 5 séances /an/famille.
MGEN sous conditions, à savoir :
que le sophrologue soit certifié RNCP;
que le client ait un certificat médical de son médecin lui préconisant les séances de sophrologie.
MGEFI 75 €/an – 100€/an – 150€/an selon le niveau souscrit à raison de 25€ / séance.
MGC
Formule extra plus: 20€/séance (5 séances/an)
Formule Zen plus: 20€/séance (4 séances/an)
Formule Zen: 20€/séance (3 séances/an)
Générali 150€/an/pers (à vérifier)
UNEO 30€ par séances (3 séances maximum)

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