Thérapie à Paris 11 - Hélène Dujardin Thérapeute
Qu’est-ce que la Thérapie IR - Intelligence Relationnelle?
La Thérapie Intelligence Relationnelle est un modèle de psychothérapie intégrative créé par François le Doze. Ce modèle novateur est inspiré de l'Internal Family System, de la Théorie Polyvagale (nerf vague) et des théories de l'attachement. C'est un modèle de guérison des blessures et traumatismes et de transformation. Le travail vise à résoudre les difficultés présentes ou passées de votre vie. Cette approche s'appuie sur les avancées les plus récentes en neuroscience et en psychothérapie du trauma.
En Pratique
Cela consiste en séances de thérapie individuelle qui vont s'appuyer :
- sur la dynamique relationnelle entre la personne accompagnée et le thérapeute : une relation d'humain à humain pour créer du lien et de la sécurité.
- sur un travail combinant le "cerveau du haut" (cognitif/esprit) et le "cerveau du bas" (cerveaux émotionnels et sensitifs/corps) pour rencontrer et travailler sur les traces laissées par les blessures.
Thérapie IR/IFS à Paris 11 et en téléconsultations sur rendez-vous au 06 34 18 00 23.
Thérapie IR/IFS : pour quelles problématiques? symptômes? besoins?
Thérapie Intelligence Relationnelle à Paris - Thérapie IFS à Paris
Blocages, stress, peurs, croyances négatives, angoisses, phobies, anxiété
Transitions de vie (burn out, séparation, naissance ou départ d'un enfant, passage à la retraite...)
Traumas simples et/ou des traumatismes complexes
Difficultés relationnelles, troubles de l'attachement, dépendance affective
Troubles psychosomatiques, troubles digestifs, vertiges...
Manque de confiance en soi, estime de soi
Deuil, vécu de maladie pour soi-même ou un proche
Le modèle de thérapie IR (Intelligence Relationnel) / IFS
Comment guérir des blessures, chocs émotionnels, traumatismes ?
- Vous avez des difficultés relationnelles,
- Vous vous sentez lestés par le poids du passé,
- Vous êtes bloqués dans un schéma de fonctionnement,
- Vous êtes confrontés à une dépendance,
- Vous vivez une profonde insécurité,
- Vous vous sentez débordés par différentes émotions, envahissantes par moment,
- Vous êtes « handicapés » par des troubles symptomatiques (digestifs, vertiges,...)
- Vous vous sentez sans vie, déprimé,
- Vous avez l’impression de tout vouloir organiser, contrôler,
- Vous vous sentez seul,
- Vous vous sentez confus,
- … etc
Le modèle de la thérapie Intelligence Relationnel est un modèle très novateur qui vise à la guérison des parts en soi blessées en les réassociant à l’ensemble de « soi ».
Il s’agit d’une psychothérapie neurobiologique : elle s’appuie sur la plasticité neuronale pour reprogrammer le système nerveux autonome, les réorganiser à partir des données du présent.
Le théâtre d’action est le corps : la blessure est dans le corps.
- Il s’agit de « remettre en route » la régulation du système nerveux
- De façon à ce que de la cohérence entre le corps et l’esprit soit retrouvé
- L’objectif est de traiter un organe, le cerveau, pour traiter les difficultés psychiques rencontrées
Pour cela, l’accompagnement s’appuie sur :
- La dynamique relationnelle entre la personne accompagnée et le thérapeute. C’est une relation d’humain à humain. Le travail sur le lien et la sécurité est le « soubassement » qui va permettre un travail sur les parts blessées. Le thérapeute joue le rôle de « régulateur » du système nerveux en lien avec la personne : « corégulation »
- Un travail de régulation corporelle (régulation du système nerveux)
- L’utilisation de la métacognition. La métacognition consiste en « la capacité d’être conscient des opérations mentales et des états mentaux pour soi et pour l’autre, et d’appliquer cette conscience à des opérations mentales variées » (Brown et Elliot 2016, p 293). Concrètement, il s’agit de rendre explicite ce qui se passe pour soi en relation avec l’autre.
Pour imager le principe, le thérapeute va agir comme un « bon parent de transition », en s’ajustant à la personne, en proposant sans imposer, en prenant soin de sa propre régulation, en « offrant » un espace de sécurité… etc
Et ainsi, la guérison des blessures va pouvoir s’opérer, et la transformation se faire.
Le processus se fait à votre rythme et dans un profond respect.
Si vous voulez en savoir plus sur les principes neurobiologiques qui sous-tendent le modèle, n’hésitez pas à lire ce qui suit !
Anxiété, crises d’angoisse, stress chroniques, problèmes digestifs… Mieux comprendre vos symptômes
Apport de la théorie polyvagale de Porges (TPV)
1 français sur 6 souffre d’une maladie de longue durée, les troubles anxieux touchent 15 à 20% de la population, à un moment ou à un autre de la vie. Les taux d’anxiété, de dépression, troubles traumatiques et d’addiction montent en flèche.
Notre système nerveux autonome (SNA) contrôle les processus physiologiques internes.
Comprendre le SNA donne une grille de lecture fondamentale pour la compréhension de ses symptômes.
C’est La Théorie Polyvagale (TPV) proposée en 1994 par Stephen Porges qui va nous y aider.
Porges est un scientifique universitaire au Kinsey Institute de l'Indiana University Bloomington et professeur au département de psychiatrie de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill en Caroline du Nord. Il a mené des recherches d’ordre neurophysiologique pour étudier les réponses du système nerveux autonome (SNA), dans les situations de danger. La TPV est le fruit de ses travaux.
Alors, à quoi sert notre système nerveux autonome ? (SNA)
Le SNA s’occupe donc d’un grand nombre de vos fonctions automatiques comme votre rythme cardiaque ou la gestion de votre température corporelle. Le SNA gère également votre survie, votre réponse au stress et s’occupe de vous maintenir en vie lorsque vous êtes en danger.
En fait, il fonctionne comme un système d’alarme à la recherche de signaux de sécurité ou de danger. Il possède un système de détection : la neuroception. La réponse est binaire : danger / sécurité
- Soit votre SNA identifie les signaux de sécurité : vous êtes calme, détendu, en lien avec les autres. Vous êtes dans l’état appelé VAGAL VENTRAL
- Si votre SNA détecte un danger, il se mobilise, pour faire face à la menace, activant le canal SYMPATIQUE, pour apporter une réponse de combat ou de fuite
- Si cela n’est pas possible, que le danger est trop grand (votre SNA considère qu’il s’agit d’un danger de mort), vous ne pouvez ni combattre, ni fuir alors l’état du SNA passe en immobilisation : c’est l’état du DORSAL dérégulé. Dans cet état notre rythme cardiaque tension artérielle et température corporelle diminue et des endorphines sont libérées pour réduire la douleur. Régulé, le dorsal correspond au repos, à la récupération
Nous passons chaque jour d’un état à un autre, nous les utilisons pour survivre et nous orienter.
- Quand votre système nerveux fonctionne bien il passe avec fluidité d’un état à l’autre un instant mobilisés et prêt à l’action, l’instant d’après au repos et en récupération
- Dans l’action, le jeu, il combine des états mobilisés et en sécurité ; et quand nous sommes en lien avec les autres, il combine les états immobilisé et en sécurité.
Quand notre système nerveux peut rester flexible et fluide, il nous aide à baisser le stress et être résilients face aux événements négatifs.
Malheureusement les chocs émotionnels, les traumatismes peuvent empêcher le système nerveux de fonctionner de manière saine, régulée et résiliente et nous maintenir en mode survie :
- Le choc est resté bloqué dans le système nerveux : il y a dissociation
- L’alarme devient défectueuse et nous signale un danger alors que le danger n’est pas présent aujourd’hui. C’est comme si le système d’alarme signalait constamment un incendie même lorsqu’il n’y a ni fumée ni flamme.
- Le SNA manifeste alors des états sympathique ou dorsal… qui sont les symptômes qui se manifestent dans votre corps… symptômes que nous avons souvent du mal à décoder !
Vivre constamment en mode survie peut être difficile et nous développons souvent des stratégies d’adaptation pour tenter de réguler ces sensations douloureuses
- L’alcool, les addictions, la nourriture…
- Le fait de contrôler, gérer
Un traumatisme recouvre plus de situations que ce que l’on peut imaginer :
- ce sont les accidents, les agressions et les catastrophes naturelles, que l’on appelle souvent choc traumatique
- les traumatismes relationnels lorsque nous sommes confrontés à l’adversité chronique, à la maltraitance, à la négligence et au manque de sécurité pendant notre début de vie, et notre croissance, les traumatismes en lien avec les difficultés d’attachement au parent (séparation, abandon, deuil, maladie, état psychique du parent, violence…)
- Beaucoup d’autres expériences peuvent être traumatisantes notamment le stress chronique, les procédures médicales et les environnements défavorables comme la pauvreté, la discrimination et la violence.
Par le passé, on considérait les traumatismes comme des événements qui nous arrivaient. Nous savons maintenant que le traumatisme est une expérience et non un événement
- Le traumatisme c’est ce qui se passe en nous à la suite de ce qui nous arrive, c’est notre réponse à l’événement plutôt que l’événement lui-même.
- Autrement dit, avons-nous pu « traverser l’événement » et donc aller au bout d’un processus de régulation du système nerveux ou est ce que le système nerveux est resté bloqué dans un état (dissociation) ?
Et c’est là où il est important d’ajouter un autre élément de compréhension fondamental : la compréhension des structures cérébrales qui précise le fonctionnement du SNA.
- Mac Lean a modélisé et théorisé en 1972 le cerveau triunique considérant que le SN des primates humains s’est constitué par strates successives : cerveau limbique, cerveau reptilien et le cortex
- La TPV considère que le SNA s’est constitué successivement au cours de l’évolution du composant parasympathique dorsal (époque reptilienne), du composant sympathique (poissons) et enfin du composant parasympathique ventral (mammifères).
- Plus les structures sont anciennes (cerveau archaïque, SNA), plus elles fonctionnent de façon automatique (vie végétative, sécurité relationnelle). Plus elles sont récentes (cortex), plus elles fonctionnent de façon consciente : langage, abstraction, créativité, apprentissage…
- Les structures les plus anciennes phylo-génétiquement « cerveau du bas » (se situant anatomiquement dans les parties les plus basses du SN) constituent en quelque sorte un socle sur lequel s’appuient les structures les plus récentes « cerveau du haut »
- La circulation des informations dans ce réseau de structures interconnectées s’effectuent dans les deux sens :
- top-down (du haut vers le bas)
- bottom-up (du bas vers le haut).
- Quand il y a un sentiment de sécurité, l’information est fluide, les différentes structures fonctionnent fluidement entre elles.
- Quand il y a un danger, c’est le cerveau du bas qui prend le relai, coupant l’accès au cerveau du haut.
On comprend alors la difficulté voire l’impossibilité de « résoudre » nos conflits internes, comportements automatiques, difficultés relationnelles par la réflexion (cortex)
Ensuite, ce qui est vraiment fondamental à savoir, c’est de connaitre notre nature et spécificité en tant qu’espèce humaine : nous sommes l’espèce parmi les primates qui a le cerveau et le système nerveux le moins développé à la naissance :
- Cela veut dire que le petit humain va se reposer entièrement sur ses figures d’attachement (notamment les parents, et en particulier la maman) pour assurer sa sécurité, sa survie. Le lien est donc une question de survie pour le bébé.
- La figure d’attachement fonctionne comme un étayage en attendant que l’être humain se développe. C’est grâce à la relation que l’être humain développe son sentiment de sécurité. Le petit être humain se régule grâce à sa figure d’attachement (passage d’un état à l’autre du SNA) : on parle de co-régulation. En attendant de pouvoir le faire lui-même (auto régulation)
Ainsi le lien est fondamental dans la construction de notre sécurité d’être humain. Il est fondamental aussi en cas d’épreuves, expériences douloureuses, pour réguler et ne pas rester figé dans le traumatisme.
On comprend ici mieux l’importance des liens à l’autre, et des difficultés, traumatismes qui peuvent être reliés à notre enfance.
Ainsi nous commençons à comprendre que de nombreux symptômes physiques et émotionnels peuvent émerger d’un système nerveux chroniquement déréglé. notre système nerveux ne peut plus faire la différence entre notre passé dangereux et notre présent sûr. Il n’arrive pas à désactiver le besoin de protection, même si nous sommes maintenant en sécurité.