Sophrologie et nutrition - kilos émotionnels : de quoi s’agit il ?
kilos émotionnels : de quoi s’agit il ? que faire ?
Je stresse, je mange ou je m’ennuie, alors je mange : ce sont des phrases que l’on entend souvent.
Mais que se passe-t-il alors dans le corps ? Comment pouvons-nous agir différemment.
Une affaire de neuromédiateurs et d’hormones
- Les émotions nous « poussent » à manger. Cela s’explique par le fait que "Les émotions, qui sont des produits de notre cerveau, vont influencer les neuromédiateurs de l’humeur qui eux-mêmes vont agir sur les hormones de l’appétit" comme le précise le Dr Clerget,. Il y a ainsi des hormones qui ouvrent l’appétit, comme la ghréline, et d’autres qui la coupent, comme l'obestatine.
- Ainsi ces émotions peuvent pousser à trop manger, "plus qu’à notre faim" (phénomène appelé hyperphagie) ; ou à mal manger, "c’est-à-dire manger du sucre ou du gras" ; ou encore à stocker les graisses.
Pour des émotions dites négatives comme positives, du côté des émotions dites négatives :
- Manger pour remplir un vide, un manque voire son existence vide dans l’ennui : manger est une activité complète qui fait appel à tous nos sens
- Manger sa colère plutôt que de l’exprimer
- Manger pour trouver un reconfort et une forme de chaleur dans la tristesse
- Manger pour retrouver de la sécurité dans la peur
- Ainsi "A chaque fois que l’on veut éviter de penser, on mange. C’est comme la vache qui rumine. Tout ce qui favorise les ruminations mentales peut favoriser les ruminations alimentaires, pour les éviter", précise le Dr Clerget
Et puis du côté des émotions positives
- Le soulagement, la fierté, la joie : "l’on a été habitué à ce que l’amour passe par les aliments. Du coup, ça va de soi : à chaque fois que l’on est bien, on va manger". Avance le Dr Clerget
- Et à l’inverse, en recherche d’amour, la nourriture peut faire « office » de compensation.
- De plus la nourriture peut remplir le rôle de "système d’autosatisfaction" : j’ai bien travaillé, je relâche la pression et je me félicite en mangeant, je l’ai bien mérité…
Lors de ces grignotages, compulsions alimentaires, ce sont les « aliments doudou » qui vont être recherchés, des aliments qui renvoient à l’enfance. "Ce sont les aliments qui renvoient à l’enfance, quand on a besoin de régresser, c’est-à-dire de revenir au temps où l’on se sentait protégé et consolé par ses parents, explique le Dr Clerget. On remplace finalement les parents par ces aliments".
Ainsi, nous le voyons : la nourriture devient affective et remplit un besoin psychologique.
Elle joue un rôle de régulation des émotions. et tout ceci est en lien avec la façon dont nous avons appris, petit, à réguler nos émotions. les parents nous donnaient ils de la nourriture pour « faire face » aux émotions ? les émotions pouvaient elles être exprimées ?
Comme l’explique le nutritionniste Jean-Michel Cohen dans une vidéo sur les kilos émotionnels : "La relation à la nourriture et l’affection se fait dès la naissance [...] Le bébé va faire cette association incroyable entre le lait (donc la nourriture), la notion de plaisir et en même temps la notion d’apaisement. On va donc utiliser la nourriture comme système d’autosatisfaction".
Comprendre pour mieux « agir »
- La compréhension des processus en jeu va remettre du sens dans ce comportement compulsif et « masqué » finalement
- Ensuite, il va s’agir notamment de développer l’écoute de ses ressentis, au moment où nous avons faim : qu’est-ce que je ressens ? qu’est ce qui se passe en moi ? pour identifier si la faim est physiologique ou psychologique
- Apprendre également à écouter différemment le message de ces émotions, à les réguler différemment.
- Retrouver du plaisir à manger, pour le plaisir que cela peut procurer et pas dans un phénomène de compensation
- Et puis aussi, regarder quel est le contexte de la prise de poids, y a-t-il un événement qui entoure cette prise de poids ?
Vous souhaitez travailler sur votre rapport à l’alimentation et retrouver votre poids de forme ?
N’hésitez pas à me contacter : ensemble nous ferons le point sur là où vous en êtes, vous préciserez votre envie, et l’hypnose pourra vous aider à avancer vers votre objectif
Consultations sur RDV au 06 34 18 00 23