Hypnose et nutrition – le gras et sucré

Hypnose et nutrition - pourquoi aimons-nous manger gras et sucré?

Nous « craquons » sur une pizza et plus rarement sur des bâtonnets de carotte !

Pourquoi cela ? que se passe-t-il dans notre cerveau et dans notre corps ?

En jeu : notre système de récompense au niveau de notre cerveau

  • "La décharge de graisses et de sucres fait du bien à notre cerveau : ces aliments provoquent une sécrétion d'insuline qui stimule l'entrée de tryptophane dans le cerveau, et stimule la sécrétion de sérotonine un neurotransmetteur qui procure calme et apaisement. Après avoir craqué pour des plats riches, nous ressentons rapidement un bien-être qui étouffe tout autre ressenti (la colère, l’anxiété, l’énervement…)", explique Magali Cros-Roig, diététicienne-nutritionniste.
  • Et puis, ces aliments sont doux, onctueux, agréables à mâcher, comme des doudous

Cela répond également à notre instinct de survie

  • Ces aliments fournissent de l’énergie, rapide, ce sont qui en contiennent le plus et pour l’organisme, c’est l’assurance d’avoir des réserves au cas où la nourriture viendrait à nous manquer.

L’impact de manger gras et sucré joue sur nos fonctions cognitives et nous installe dans le cercle vicieux de la malbouffe.

  • Cela a été prouvé récemment par une étude anglaise publiée en février 2020 dans la revue Royal Society Open Science 3
  • Cette étude a été menée à l'université Macquarie de Sydney, s'appuient sur le suivi de 110 étudiants de 20 à 23 ans
  • En seulement 7 jours de régime gras et sucré, les impacts se font sentir : ce régime altère les fonctions cognitives (en altérant la mémoire) et plus encore altère la fonction de la satiété : nous entrons alors dans un cercle vicieux de la malbouffe
  • D’autres études avaient déjà démontré aussi le risque augmenté de dépression.
  • Pour en savoir plus

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Sophrologie et nutrition – les kilos émotionnels

Sophrologie et nutrition - kilos émotionnels : de quoi s’agit il ?

kilos émotionnels : de quoi s’agit il ? que faire ?

Je stresse, je mange ou je m’ennuie, alors je mange : ce sont des phrases que l’on entend souvent.

Mais que se passe-t-il alors dans le corps ? Comment pouvons-nous agir différemment.

Une affaire de neuromédiateurs et d’hormones

  • Les émotions nous « poussent » à manger. Cela s’explique par le fait que "Les émotions, qui sont des produits de notre cerveau, vont influencer les neuromédiateurs de l’humeur qui eux-mêmes vont agir sur les hormones de l’appétit" comme le précise le Dr Clerget,. Il y a ainsi des hormones qui ouvrent l’appétit, comme la ghréline, et d’autres qui la coupent, comme l'obestatine.
  • Ainsi ces émotions peuvent pousser à trop manger, "plus qu’à notre faim" (phénomène appelé hyperphagie) ; ou à mal manger, "c’est-à-dire manger du sucre ou du gras" ; ou encore à stocker les graisses.

Pour des émotions dites négatives comme positives, du côté des émotions dites négatives :

  • Manger pour remplir un vide, un manque voire son existence vide dans l’ennui : manger est une activité complète qui fait appel à tous nos sens
  • Manger sa colère plutôt que de l’exprimer
  • Manger pour trouver un reconfort et une forme de chaleur dans la tristesse
  • Manger pour retrouver de la sécurité dans la peur
  • Ainsi "A chaque fois que l’on veut éviter de penser, on mange. C’est comme la vache qui rumine. Tout ce qui favorise les ruminations mentales peut favoriser les ruminations alimentaires, pour les éviter", précise le Dr Clerget

Et puis du côté des émotions positives

  • Le soulagement, la fierté, la joie : "l’on a été habitué à ce que l’amour passe par les aliments. Du coup, ça va de soi : à chaque fois que l’on est bien, on va manger". Avance le Dr Clerget
  • Et à l’inverse, en recherche d’amour, la nourriture peut faire « office » de compensation.
  • De plus la nourriture peut remplir le rôle de "système d’autosatisfaction" : j’ai bien travaillé, je relâche la pression et je me félicite en mangeant, je l’ai bien mérité…

Lors de ces grignotages, compulsions alimentaires, ce sont les « aliments doudou » qui vont être recherchés, des aliments qui renvoient à l’enfance. "Ce sont les aliments qui renvoient à l’enfance, quand on a besoin de régresser, c’est-à-dire de revenir au temps où l’on se sentait protégé et consolé par ses parents, explique le Dr Clerget. On remplace finalement les parents par ces aliments".

Ainsi, nous le voyons : la nourriture devient affective et remplit un besoin psychologique.

Elle joue un rôle de régulation des émotions. et tout ceci est en lien avec la façon dont nous avons appris, petit, à réguler nos émotions. les parents nous donnaient ils de la nourriture pour « faire face » aux émotions ? les émotions pouvaient elles être exprimées ?

Comme l’explique le nutritionniste Jean-Michel Cohen dans une vidéo sur les kilos émotionnels : "La relation à la nourriture et l’affection se fait dès la naissance [...] Le bébé va faire cette association incroyable entre le lait (donc la nourriture), la notion de plaisir et en même temps la notion d’apaisement. On va donc utiliser la nourriture comme système d’autosatisfaction".

Comprendre  pour mieux « agir »

  • La compréhension des processus en jeu va remettre du sens dans ce comportement compulsif et « masqué » finalement
  • Ensuite, il va s’agir notamment de développer l’écoute de ses ressentis, au moment où nous avons faim : qu’est-ce que je ressens ? qu’est ce qui se passe en moi ? pour identifier si la faim est physiologique ou psychologique
  • Apprendre également à écouter différemment le message de ces émotions, à les réguler différemment.
  • Retrouver du plaisir à manger, pour le plaisir que cela peut procurer et pas dans un phénomène de compensation
  • Et puis aussi, regarder quel est le contexte de la prise de poids, y a-t-il un événement qui entoure cette prise de poids ?

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Méditation et nutrition – le fonctionnement de la satiété

Méditation et nutrition - Comprendre le fonctionnement de la satiété

Au cours de la journée, l’être humain a des sensations de faim, de rassasiement et de satiété.

De quoi parle-t-on ?

  • La faim: c’est une sensation souvent déplaisante qui commence généralement après quelques heures passées sans manger. Elle est liée à une baisse de la glycémie. Elle conduit à la recherche et à la consommation d’aliments. Elle peut s’accompagner de phénomènes désagréables : contractions gastriques, gargouillis intestinaux, voire une fatigue intellectuelle et/ou physique.
  • Le rassasiement:
    • c’est une sensation perçue immédiatement après le repas quand on n’a plus faim. Il conduit en principe, à l’arrêt de la prise alimentaire.
    • Ce qu’il est important de comprendre est que le rassasiement n’est pas immédiat et intervient au moins 20mn après le début de la prise alimentaire. La mastication joue elle aussi un rôle important
    • Attention aussi aux aliments mous, liquides et aux repas pris sur le pouce
  • La satiété: ici la satisfaction d’un désir ou d’un besoin (faim, soif) dépasse le stade de l’extinction de l’appétit. C’est ce qui fait que nous n’avons pas faim entre deux repas.

Quels sont les mécanismes qui entrent en jeu dans la satiété?

La sensation de satiété repose sur :

  • Les perceptions sensorielles : vue, odeur, goût, texture.
  • Des facteurs cognitifs : ce sont les croyances et attentes du consommateur par rapport aux aliments, si les prises alimentaires sont contrôlées…
  • Le processus de stimulation et information au niveau de l’hypothalamus qui précède la prise alimentaire : distension gastrique, la stimulation des hormones qui réduisent la prise alimentaire, inhibition d’hormones qui stimulent la prise alimentaire, comme la ghréline
  • Des facteurs à l’issue de l’absorption: l’apport calorique, la composition du repas en tant que tel avec des composantes plus rassasiantes (comme les protéines, fibres, eau) et d’autres moins (glucides, et lipides), le temps de contact des nutriments avec l’intestin grêle

Qu’est-ce qui perturbent les mécanismes de la satiété ?

  • Un premier facteur important et couramment constaté : nous mangeons trop vite ! donc la satiété n’est pas atteinte, perçue et la personne ne perçoit plus ces signaux
  • La personne peut avoir des difficultés à percevoir les signaux de la satiété
    • Les prises alimentaires se sont en même temps que d’autres activités, la personne est distrait et n’est pas présente à ce qu’elle mange
    • Progressivement, la personne perd cette écoute, l’écoute de ses besoins « réels » et il lui est difficile de s’autoréguler
  • A un autre niveau, plus psychique et émotionnel, la personne peut « refuser » de percevoir les signaux de satiété
    • Parce qu’elle mange de façon compulsive, impulsive : la nourriture est une forme de compensation et régulation émotionnelle, pour en savoir plus. La faim est ici psychologique et non physiologique
    • Parce que la personne contrôle volontairement ses prises alimentaires : orthorexie, régime restrictif
  • Et puis d’autres éléments peuvent également perturber les prises alimentaires : des maladies (Parkinson, Alzeimer) ; la prise de certains médicaments ; la consommation de toxiques (drogues).

De l’importance de la mastication : mâcher pour ne plus avoir faim

  • Pourquoi est-il si important de mâcher ?
    • la mastication est un des facteurs qui va déclencher la satiété
    • Le fait de mâcher provoque après 15 à 20 minutes la libération par le cerveau d’un neurotransmetteur : l’histamine.
    • C’est elle qui va transmettre le message « arrête de manger, tu n’as plus faim ».
    • Conséquence : plus on mâche, moins on a faim.
    • l’histamine augmente le métabolisme des lipides.
    • Donc en mâchant vous mangez moins et vous éliminez davantage.
  • Deux études intéressantes
    • Une étude française illustre l’impact de la mastication sur la sensation de la satieté: De nombreuses études ont été menées par les chercheurs s’intéressant à la mastication pour vérifier le rôle joué par la mastication dans la satiété. L’une des plus surprenantes émane d’un laboratoire français. A l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), la chercheuse Marie-Agnès Peyron a demandé à des volontaires de mâcher longuement leurs aliments… et de ne pas les avaler ! La totalité de ce que les volontaires ont mis en bouche a été recrachée et donc aucune calorie n’a été consommée. Malgré cela tous les volontaires ayant participé à l’expérience sont repartis en affirmant qu’ils n’avaient plus faim… alors même qu’ils n’avaient finalement rien mangé.
    • Une étude américaine récente confirme les effets de la mastication sur la satiété. Le docteur Cassady et ses collègues de l’université d’Indianapolis ont recruté 13 volontaires auxquels ils ont donné 55 grammes d’amandes à manger, avec des consignes sur le nombre de mastications : 10 fois, 25 fois ou 40 fois. Pendant les 3 heures suivantes les chercheurs ont évalué l’appétit des volontaires. Ils se sont alors aperçus que ceux qui avaient mâché 40 fois avaient moins faim que ceux qui s’étaient contentés de mâcher 10 fois avant d’avaler.

Pour en savoir plus sur ce qui se passe quand on mange trop vite

Conclusion :

Comprendre le fonctionnement de la satiété nous informe sur l’importance du « comment » de notre alimentation, avant même de revoir ce qu’il y a dans notre assiette

  • Manger lentement
  • Mastiquer volontairement, plusieurs fois
  • Manger et ne faire que manger pour être à l’écoute de vos besoins

 

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Hypnose et tabac – le danger des 3 cigarettes par jour

Hypnose et tabac: 3 cigarettes par jour

Quelques éléments pour vous éclairer

  • Des effets sur le cœur et les vaisseaux moins importants, mais réels
  • Ainsi, selon les études scientifiques, le risque de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC) est deux fois plus faible quand on fume une seule cigarette par jour par rapport à une consommation quotidienne de 20 cigarettes.
  • Ainsi, les petits fumeurs consommant en moyenne 5 cigarettes par jour ont trois fois plus de risque de mourir d’un AVC ou d’un infarctus que les non-fumeurs. Un risque qui évolue peu avec l’augmentation de la consommation de tabac : fumer une vingtaine de cigarettes par jour multiplie par quatre ce risque.

 

  • Et là, c’est le nombre d’années de tabagisme, qui va être un autre paramêtre crucial
  • Ainsi, à quantité de cigarettes égale, fumer peu durant plusieurs années s’avère plus délétère pour le cœur que fumer beaucoup durant une courte période.
  • Autrement dit, fumer une cigarette tous les jours durant 27 ans (soit environ 10 000 cigarettes) est plus dangereux que finir un paquet tous les jours pendant 15 mois.
  • Au niveau des poumons, le tabagisme meme faible, a évidemment un impact : les poumons sont agressés, et sur le long terme, une toux apparaît et le souffle se fait plus court.
  • Selon une étude récente, en termes de volume d’air inspiré et expiré, chaque année, les petits fumeurs perdent ainsi 7 ml d’air contre 11 ml pour les gros fumeurs.
  • Eux aussi font face au risque de bronchite chronique et à terme d’insuffisance respiratoire
  • "Les effets seront d’autant plus délétères que le tabagisme a commencé tôt car le tabac ralentit le développement des poumons", souligne le Dr Gerard Peiffer, pneumologue.
  • Par ailleurs, si le risque de cancer des poumons est multiplié par 10 à 15 pour les gros fumeurs, il est déjà triplé pour les petits fumeurs par rapport au non- fumeur. l’ancienneté du tabagisme rentre ici beaucoup en ligne de compte

En résumé, fumer quelques cigarettes par jour expose à moins de risque que fumer un à plusieurs paquets. Mais les risques sont là…

Vous êtes motivé et décidé à arrêter de fumer ?

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Méditation pour arrêter de fumer – la composition d’une cigarette

Méditation - arrêter de fumer - de quoi est composé la cigarette?

Arrêter de fumer : qu’est ce qu’il y a dans une cigarette ?

  • La fumée de cigarette est un aérosol : un mélange de gaz et de particules qui se forme à une température pouvant aller jusqu'à 1 500 °C.
  • Dans le tabac non brûlé d'une cigarette, il existe déjà 2 500 composés chimiques. C'est lors de la combustion du tabac que cela  passe à plus de 4 000 substances dont beaucoup sont toxiques pour l'organisme, et dont 50 sont identifiées comme cancérigènes.
  • Éléments présents dans la plante de tabac
    • Le tabac est composé d’éléments chimiques avant même d’être transformé par les compagnies de cigarettes.
    • Nicotine présente naturellement dans la plante de tabac.
    • Arsenic présent dans les pesticides qui sont utilisés pour éloigner les insectes des plants de tabac qui s’en imprègne. L’arsenic, qui est aussi utilisé dans le poison à rat, est toxique et très cancérigène.
  • Produits ajoutés par les fabricants
    • Les agents de saveurs, de texture et de conservation ne sont pas nécessairement nocifs à la base, mais ils masquent les effets négatifs du tabac. En plus, au contact du feu, ils libèrent plusieurs substances dangereuses.
    • Ils améliorent le goût et adoucissent l’irritation de la fumée.
    • Ils maintiennent l’humidité du tabac et contrôlent la vitesse à laquelle il se consume.
    • Ils dilatent les voies respiratoires et facilitent l’entrée de la fumée dans les poumons.
    • Ils camouflent l’odeur et la visibilité de la fumée passive.
  • Substances générées par la combustion du tabac
Ammoniaque favorise l’absorption de la nicotine dans le corps et augmente ainsi les risques de dépendance de ceux-ci.Ce composant de la fumée de cigarette est présent dans les détergents et les produits désinfectants.
BenzèneCe produit pénètre dans les cellules et modifie leur ADN, ce qui engendre des cancers.Le benzène se retrouve dans l’essence, certaines colles et beaucoup de pesticides.
CadmiumCadmium cause de sérieux dommages aux poumons. Aussi, il est responsable du jaunissement des dents et de la perte des sens de l’odorat et du goût des fumeurs Le cadmium est un métal lourd que l’on retrouve entre autres dans les batteries et les teintures.
Cyanure d’hydrogène endommage les voies respiratoires et rend les poumons plus vulnérables aux infections.fait partie de la liste des composants des pesticides et des matières plastiques.
Formaldéhyde contenu dans la fumée de tabac est reconnu pour causer la leucémie.C’est un produit extrêmement toxique dont l’une des utilités courantes est de préserver les cadavres.
Goudron. jaunit les dents et laisse des dépôts noirâtres dans les poumons des fumeurs. Le goudron se colle aux parois des voies respiratoires et cause des lésions aux poumons.Ce produit, qui sert entre autres à asphalter les rues
Monoxyde de carboneCette substance porte atteinte au cœur, au cerveau et aux muscles des personnes qui l’inhalent. Elle est entre autres très dangereuse pour les femmes enceintesLe monoxyde de carbone est le gaz qui s’échappe des automobiles et des poêles à bois.
Oxyde d’azote irrite les poumons et rend la respiration de ceux qui l’inhalent très difficileCe composant contribue à l’effet de serre et est la principale source des pluies acides.

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Sophrologie et émotions – Ressentis et Besoins, CNV

Sophrologie et émotions - introduction à la CNV

Comment se connecter à ses besoins ? Comment les percevoir ?

Qu’y a-t-il derrière nos ressentis ? nos émotions ?

Comment décoder les messages de l’autre ? Comment interagir au mieux dans la relation ?

La Communication NonViolente (CNV) nous offre des éléments de réponses concrets, expérientiels.

Le processus de la CNV a été mis au point par Marshall B. Rosenberg (1934 – 2015),  psychologue clinicien collaborateur de Carl Rogers pour ceux qui connaissent.

Comme l’exprime Marshall B. Rosenberg  « La Communication NonViolente nous invite à être davantage conscients de nos perceptions, à accueillir et gérer nos émotions, à nous relier à nos besoins et nos motivations »

L’idée de ce billet est déjà de vous transmettre ces notions de ressentis, besoins. J’entrerai dans l’aspect du processus dans un autre article

  1. les ressentis, sentiments
  • Ce sont des indicateurs : ils nous indiquent si nos besoins sont satisfaits ou pas
  • C’est la réponse à la question : qu’est-ce que j’éprouve ?
  • Il ne s’agit pas de ce que nous pensons être mais de ce que nous ressentons
  • Il ne s’agit pas non plus d’une interprétation des réactions ou comportements des autres à notre égard

Etre  à l’écoute de nos ressentis nous permet de nous reconnecter à nos besoins.

Cela demande des instants de retour à soi, un éclairage conscient de ce que nous ressentons, des mots à poser. Pour nous y aider, Isabelle Padovani, a proposé une roue des ressentis, que je reprends ici

roue des ressentis cnv helene dujardin

  1. les besoins humains fondamentaux
  • Ils sont universels
  • Les besoins ne sont pas rattachés à une personne, un objet, une situation et il y a une multitude de façons de nourrir un besoin

besoins CNV Helene dujardin

#1 SURVIE

  •  Abri
  • Respiration, Hydratation
  • Alimentation
  • Évacuation
  • Lumière
  • Repos
  • Reproduction
  • Mouvement, stimulation sensorielle

#2 BIEN-ÊTRE

  • LIBERTÉ : autonomie, indépendance, émancipation, spontanéité, intégrité, dignité, respect de soi
  • SECURITE /HARMONIE : confiance (en soi et en la vie), paix, rythme / temps d'intégration/énergie, protection, réconfort, sérénité, beauté, inspiration, clarté / compréhension / sens, cohérence/ congruence,  ordre/structure/repères, présence à soi / connexion à soi, simplicité / fluidité
  • RECRÉATION : jeu, détente, défoulement, ressourcement, rire, légèreté, humour, intensité, stimulation, diversité

#3 RÉALISATION

  • IDENTITÉ: confiance en soi, estime de soi, affirmation, respect de soi, intégrité, authenticité, valeurs
  • ACCOMPLISSEMENT : beauté, potentialités, création / expression, inspiration, réalisation, apprentissage, spiritualité, choix de projets de vie (les moyens de nos choix), choix de ses valeurs, buts, rêves, croissance / évolution, épanouissement
  • SENS: compréhension, discernement, orientation, unité / communion, transcendance / complétude / sérénité, conscience / vision, sens de sa valeur, sens de la vie / unicité

#4 RELATION

  • RELATION : accueil/ouverture / tolérance, amour / compassion, appartenance / inclusion, appréciation / gratitude/ reconnaissance, apprivoisement, attention /considération, authenticité /honnêteté / transparence, bienveillance / réconfort, communication, complicité / intimité/ présence, compréhension/empathie/écoute, délicatesse / douceur / sensibilité,  donner/recevoir / équité / équilibre / réciprocité, fiabilité / respect, flexibilité / souplesse, harmonie, inspiration / stimulation, simplicité / fluidité, soutien/soin, tendresse / chaleur humaine
  • PARTICIPATION: épanouissement, coopération /concertation, collaboration, cocréation, connexion, interdépendance, communion / échange / partage, contribution / prendre soin

#5 CELEBRATION

  • Appréciation
  • Contribution à la vie
  • partage des joies, des peines
  • Fêter des réalisations
  • Gratitude
  • Reconnaissance
  • Ritualisation, deuils, fêter, honorer, rendre grâce

Source : les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), de Marshall B. Rosenberg

par Hélène Dujardin, sophrologue, praticienne en méditation de Pleine Conscience

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Hypnose et gestion des émotions – pourquoi et comment pardonner

Hypnose et gestion des émotions - pourquoi et comment pardonner?

Le pardon : un concept un peu flou, aux contours, qui peuvent sembler très religieux en héritage à notre culture chrétienne. Nous sommes des êtres sociaux, comme le disait Aristote, avec des échanges, des liens qui se tissent, se dénouent ; des contacts, des actes, mots, gestes qui nous impactent, blessent notre cœur. Et ces blessures émotionnelles nous coupent de la vie, nous assèchent, nous figent, nous enferment.

Alors que nous soignons notre corps si nous avons des blessures physiques, qu’en est-il de notre cœur ? Comment prenons-nous soin de notre cœur ?

J’ai trouvé les propos d’Olivier Clerc particulièrement parlant, intéressant et je me propose ici d’en retranscrire une synthèse.

#1 QU’EST-CE QUE PARDONNER ?

  • Le pardon est une guérison des blessures du cœur
  • Le pardon nous soigne de la haine, des rancœurs, du ressentiment : je demande pardon de m’être servi des faits et gestes de l’autre pour cultiver de la haine, justifier de mon état intérieur
  • Pardonner, c’est un cadeau que l’on se fait à soi
  • Pardonner, c’est reprendre sa responsabilité : se pardonner pour les ressentiments, haines nourris à partir de la situation, des faits
  • Le pardon est une forme de lâcher prise, d’ouverture
  • Le pardon se fait avec le cœur, on découple le cœur et le mental

#2 CE QUE N’EST PAS LE PARDON

  • Pardonner n’est pas excuser: on peut pardonner et cesser de haïr, abandonner le jugement qui nous détruit mais ne pas excuser les faits. Je peux trouver des raisons, comprendre mais pas excuser ni approuver
  • Pardon n’est pas une réconciliation: le pardon peut se faire seul, mais la démarche de réconciliation se fait à deux.
  • Le pardon n’est pas un oubli: le pardon guérit la blessure du cœur, mais n’empêche pas de garder en soi la leçon de l’expérience dans son essence
  • Le pardon n’est pas se rendre coupable : si j’ai fait une erreur, je demande pardon et je cherche à réparer ce qui peut l’être et à modifier mon comportement

#3 LES OBSTACLES AU PARDON

  • La croyance que le pardon serait un acte religieux, non accessible aux non-croyants. Ce qui n’est pas vrai. Le seul avantage religieux est la possibilité de s’en remettre à plus grand que soi
  • Le pardon serait obsolète: une certaine vision du pardon oui, mais pas le pardon lui-même
  • Le pardon serait un cadeau pour l’autre : non, il est surtout un cadeau que je me fais à moi. Car je suis le premier à souffrir
  • La croyance qu’il est impossible de pardonner si l’autre ne demande pas pardon: or tant que j’attends de l’autre, je reste dans l’impuissance et je laisse mon pouvoir de guérir dans les mains de l’autre. Pardonner permet d’arrêter de se fixer sur l’autre pour se centrer sur soi, sa capacité à guérir
  • Quand on réduit la personne à son acte: relier la personne à son humanité permet de desserrer l’étau autour de son cœur
  • La tentation de vouloir comprendre tout, tout de suite nous amène vers un jugement, une explication simpliste
  • L’orgueil qui nous place au-dessus de l’autre
  • Le pardon n’est pas une humiliation (obligé de pardonner) mais se fait dans l’humilité (un choix du cœur)

#4 LES ETAPES DU PARDON

  • Un temps pour accepter ce que l’on a vécu
  • Un temps pour accueillir les émotions = SE LAISSER TRAVERSER
  • Un temps pour pardonner =
    • PARDONNER AVEC LE COEUR
    • ET ELARGIR NOTRE VISION DES EVENEMENTS AVEC UNE COMPREHENSION DU SENS
  • Un temps pour demander réparation

#5 UNE DEMARCHE DU PARDON : le don du pardon (Don Miguel Ruiz)

  • Je demande pardon aux autres
  • Je demande pardon à mes boucs émissaires : les groupes de personnes pour lesquelles j’ai des préjugés
  • Je demande pardon à plus grand que moi : la Vie, l’Amour, Dieu… (ce qui vous parle le plus)
  • Je me demande pardon à moi-même : les fois où je me juge, m’accuse, me sanctionne, suis divisée en moi, me rejette ; je fais la paix intérieure et me réconcilie avec moi-même

Par rapport à cette démarche du pardon, la sophrologie qui offre un temps d'espace et de rencontre avec soi peut vous permettre d'accueillir votre expérience, d'accueillir également vos ressentis, vos émotions, puis d'élargir votre regard afin d'y apporter un sens.

Synthèse par Hélène Dujardin, sophrologue, praticienne en méditation de Pleine Conscience

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Hypnose et TCA – Mieux comprendre les Troubles alimentaires

Hypnose et TCA - Mieux comprendre les TCA : synthèse d'article

Les troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie, orthorexie, compulsions alimentaires) sont des maladies difficiles à soigner.

Quelques chiffres en préambule de cet écrit:

  • L’anorexie mentale toucherait 230 000 personnes, à 97% des femmes et 60/70% ont moins de 25 ans
  • La boulimie toucherait 400 000 personnes, là aussi majoritairement des femmes
  • La compulsion (les chiffres mentionnent la compulsion sévère avec au moins deux crises par semaine) toucherait 6 à 8% de la population entre 15 et 55ans, soit environ 500 000 personnes

Source

Cet écrit est la synthèse d’un article dont voici le lien. Au-delà de la dimension religieuse, dont je ne retiens pas forcément le propos ici, cet article m’a semblé intéressant pour comprendre les processus en jeu dans les troubles alimentaires. Il est écrit par Helena Wilkinson, une ancienne anorexique devenue thérapeute dans ce domaine des troubles alimentaires.

La lecture de cet article peut amener des prises de conscience, première étape, à tout changement. Voilà pourquoi j'ai eu envie d'en faire cette synthèse.

  1. Quelques éléments pour comprendre l’anorexie

Chaque personne est unique mais des points communs se retrouvent dans les expériences des personnes atteintes d’anorexie : l’anorexie sous-tend une série de problèmes, dont elle devient en quelque sorte la solution

La gestion de la souffrance et de la colère

 

o   L’anorexie est un système pour affronter la souffrance, en se dispensant de sentir ses sentiments, vécus notamment comme négatifs : une fuite de ces sentiments

o   Une forme de protection avec un repli sur soi et une focalisation sur la nourriture

L’identité et notion de contrôle

 

o   Les problèmes d’identité ont plusieurs origines et notamment familiales : dans un contexte de construction de sa propre identité  à la période de l’adolescence, et face à des parents qui « brident », « contrôlent », l’anorexie peut être le moyen de contrôler sa vie plutôt que de laisser les autres la contrôler.
L’interdépendance

 

o   A l’intérieur de la personne anorexique, se livre le combat entre la soumission excessive et son désir (mais une crainte aussi) d’indépendance, exprimée par l’anorexie
Responsabilités

 

o   La personne qui souffre d’anorexique a des difficultés à faire des choix : cela reflète sa difficulté à se connecter à ses besoins, qui ne la préoccupent pas, puisqu’elle est convaincue de ne rien mériter
La perfection

 

o   La personne anorexique n’existe qu’au travers de deux polarités : perfection ou échec. Et pour le corps, la personne est motivée par une atteinte de pureté, pensant qu’en se débarrassant des graisses, elles pourront se débarrasser du mal à l’intérieur de soi
Le contrôleo   L’anorexie se présente comme le seul moyen de contrôle

 

  1. Quelques éléments pour comprendre la boulimie

 

Les conflits

 

o   La personne boulimique cherche à maîtriser sa vie, elle éprouve par ailleurs de grands besoins intérieurs : un conflit s’installe chez elle entre la part d’elle-même qu’elle estime pouvoir montrer, qui maitrise et celle honteuse, mauvaise, qui cache ses problèmes
Les relations

 

o   En avalant, la personne exprime ses besoins affectifs, les comble et en les vomissant, elel les rejette, terrifiée à l’idée qu’ils puissent être satisfaits

o   La personne qui est boulimique a envie de sentir aimée mais a peur de ce que les autres pourraient penser à propos d’elle, de la découverte de son intériorité

L’amour

 

o   La personne boulimique recherche dans ses relations l’amour qu’elle n’a pas reçu dans son enfance, déçue de son attente.
Les sentiments négatifs

 

o   La personne boulimique utilise ce comportement alimentaire pour affronter ses difficultés : en avalant de la nourriture, elle s’autorise à sentir ses sentiments négatifs, puis elle réalise ce qu’elle a fait, et en les vomissant, cela lui permet de se débarrasser de ses sentiments négatifs

o   « au lieu de se sentir abattue, la boulimique ressent un appétit incontrôlable » Marylin Lawrence

 

  1. Quelques éléments pour comprendre la compulsion alimentaire
Un besoin de posséder davantage

 

o   La personne qui mange compulsivement peut exprimer un besoin de posséder davantage non seulement d’aliments mais aussi tout ce dont elle s’estime privée à ce moment là : affection, attention, sollicitude, temps…

o   L’obsession de manger est le revers de la médaille de l’anorexie : tout ce qui a été dit, s’y applique avec un comportement inversé

Problèmes affectifs sous-jacents

 

o   Le mangeur compulsif peut souffrir de solitude et manger est plus sécurisant qu’aimer : la nourriture est toujours là, pas les gens.

o   Manger, c’est avoir quelque chose à la bouche, qui réchauffe, sécurise, permet d’oublier ses blessures

o   Ces craintes, cette insécurité peuvent être également liées à des traumatismes subis.

Soulagemento   La nourriture comme antalgique à la souffrance, qui en devient une dépendance
La colère

 

o   Il est plus « facile » d’être en colère contre le poids, que contre ce qui a pu être à l’origine de la prise de poids. La graisse offre ici une forme de protection contre l’autre et sa colère
La peur

 

o   Coexiste dans la personne boulimique deux personnages :l’une mince, celle qui est capable et l’autre gros, qui illustre les aspects détestés de sa personnalité
Le vide

 

o   Le vide affectif est une notion majeure chez la personne boulimique, vide qui est évité, comblé par la nourriture

 

  1. Le contexte familial

Comme l’écrit Helena Wilkinson, le sujet est à traiter avec précaution : ce n’est de la faute de personne : juste des constats posés et une compréhension de la personne qui se fait en elle-même et dans son contexte familial

Traits marquants chez les parents

 

o   Des parents qui s’occupent souvent très bien des aspects matériels, mais avec des conflits intérieurs à résoudre et un échec de l’apprentissage de la gestion des émotions vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs enfants

o   Des attentes placées et des problématiques de communication

Les limites

 

o   Dans les familles où se trouvent la personne anorexique, le besoin d’avoir une vie privée au sein du groupe familial est vécu comme un rejet. Même les sentiments deviennent propriété de la famille. Par ex, la mère bouleversée elle-même car sa fille est bouleversée, au point que l’enfant doive la réconforter. Les limites sont franchies
Les implications

 

o   L’enfant va avoir des difficultés à émettre sa propre opinion, devant une expression trop importante de la mère par exemple. Ainsi l’implication excessive, la surprotection, l’absence de volonté au changement, la tendance à éviter les conflits sont des domaines problématiques.
Les sentiments

 

o   Refouler ses sentiments pour être accepté. Les troubles du comportement alimentaire deviennent un moyen indirect de communiquer

 

  1. Les relations entre troubles alimentaires et sexualité
  • Attitude du patient
    • La personne anorexique a peur de grandir, honte du changement de son corps qui peut la faire basculer dans l’anorexie
    • Pour la personne boulimique, existe un lien entre sexualité et alimentation. elle a peur de perdre le contrôle de ce qu’elle mange comme elle a peur de perdre le contrôle des relations sexuelles.
    • Pour les personnes souffrant de compulsion alimentaire, elles ont tendance à utiliser la nourriture pour combler les besoins sexuels.
    • L’obésité offre par ailleurs une protection d’ordre sexuel
  • Abus sexuels
    • Ils sont souvent en relation avec les troubles du comportement alimentaire
    • Ils peuvent être d’ordre affectif, physique, ou sexuel
  • Les troubles du comportement alimentaire vont « apporter » :
    • une forme de protection (plus de relation avec la nourriture qu’avec les autres, être sexuellement moins attirant pour se protéger)
    • une façon de résoudre l’horreur des sentiments: l’anorexie s’anesthésie. La boulimique se coupe de ses sentiments, elle les recouvre. La mangeuse compulsive les refoule
    • une manière de détourner l’attention des vrais problèmes: une « couverture »
    • la neutralisation du sentiment de salissure: ainsi les troubles du comportement alimentaire sont souvent accompagnés de rituels de propreté, de l’ordre – qui crée un sentiment de maîtrise. Reprendre le contrôle d’elle-même. Ce que fait la personne anorexique en contrôlant ce qu’elle mange, la personne boulimique en vomissant, la personne mangeuse compulsive en faisant un régime.

6. La décision de changer

  • Changements chez le malade
    • La balance avantage/inconvénient comme amorce du changement
    • La guérison fait peur : avec la question de comment faire sans ce trouble ? comment assumer sa vie ?
  • Aides extérieures
    • Le travail en relation d’aide va permettre à la personne qui souffre de troubles alimentaires de « rejouer » avec la personne qui l’accompagne ce qui la mobilise dans son trouble et ainsi pouvoir en prendre conscience et en sortir. Ainsi la personne qui mange compulsivement et qui n’en a jamais asse

7. Le processus de guérison

Le processus est global : physique, affectif et spirituel

Veiller à son corps et à son alimentationo   Une aide médicale et diététique (pallier les carences)
Faire face à ses sentiments : un processus d’élaboration en relation d’aide

 

o   Exprimer les sentiments, comprendre et dénouer les liens dans les traumatismes vécus

o   Reprendre le chemin de l’expression de ses sentiments, vs le fait de venir avaler des aliments, oser s’exprimer à l’autre

o   Reprendre confiance et acquérir de la force intérieure

o   Trouver d’autres moyens d’affronter la vie, et de nouer des relations avec les autres

Faire des choix

 

o   Le changement est nécessaire dans 4 domaines : celui du corps, celui des émotions, celui de la gestion des sentiments et celui du comportement.

o   Le trouble du comportement alimentaire procure quelque chose de particulier à la personne, quand ce dernier comprend de quoi il s’agit, il peut commencer à faire des choix. Une grande partie de la guérison est dans cette compréhension du choix.

Comprendre ce qui se passe dans les pensées

 

o   Selon la théorie ABC des émotions : A. un événement survient => B. je le perçois => C. j’éprouve un sentiment. Le lien événement – sentiment n’est pas direct, la pensée et la perception interviennent
Poursuivre la vie : le domaine spirituel

 

o   Ici l’auteure partage ses éléments de foi religieuse.

o   Pour ma part, je reprendrais deux éléments qui me semblent important

§  La notion spirituelle de « faire confiance en la vie »

§  La notion de pardon, qui dépasse la notion religieuse et pour laquelle je ferai un article spécifique

 

Synthèse par Hélène Dujardin, sophrologue, praticienne en méditation de Pleine Conscience

Accompagnement de particuliers et professionnels.

Séances sur rendez-vous. Me contacter au 06 34 18 00 23.

 

Hypnose et lâcher prise – Comment lâcher prise?

Hypnose et lâcher prise - Comment faire pour lâcher prise? Hélène Dujardin

« il faut lâcher prise » « lâche prise ! » peut-on s’entendre dire.

Plus facile à dire qu’à faire ! La tâche n’est pas aisée, et lâcher prise ne se décrète pas et fait partie d’un processus. Et la compréhension de ce qu’est le lâcher-prise, de ce qui s’y joue dans la prise et le lâcher-prise va permettre d’entamer le processus du lâcher-prise.

Pas de prétention ici de donner un « prêt à l’emploi » avec 100% de garantie mais de vous donner des pistes, et éléments d’éclairage pour vous aider à faire votre chemin vers le lâcher prise

#1 Qu’est-ce que le lâcher-prise ?

Le sujet est presque flou, ne sachant finalement pas ce que cela recouvre : qu’avons-nous à lâcher ou juste ? Quelle est cette prise qu’il nous faudrait lâcher ? à quoi tenons-nous ?

Dans notre quotidien, nous sommes soumis à un niveau de stress, nous nous mettons la pression, au travail, en famille. Et puis, il y a ce sujet sur lequel nous nous agrippons, celui qu’on ne lâche pas, dans le couple, au travail, en famille, un événement, une situation qui nous préoccupe.

Quand on demande à une personne ce qu’il se passe dans « ce sujet qu’on tient », comment ça se manifeste : la réponse apportée est souvent relative aux pensées, aux ruminations. La problématique tourne non-stop dans notre esprit, plus ou moins en avant-plan ou arrière-plan, revenant à notre esprit, quand on essaie de s’endormir, quand on travaille. On n’arrive plus à penser à autre chose.

Prenons quelques exemples dans différents domaines pour approcher le sujet :

  • Au travail: vous n’aimez pas votre travail, mais vous vous dites que vous pouvez tenir, vous accrocher, et que le management vous donnera bientôt une promotion pour un autre travail. Vous serez ainsi débarrassée de vos missions actuelles que vous n’aimez pas.
  • Dans le couple: vous avez rencontré un homme/une femme malheureusement celui-ci n’est pas disponible, il/elle est déjà en couple. Après quelques soirées passées ensemble, il/elle ne montre aucun signe d’envie/de disponibilité de vous voir. Mais vous vous dites qu’il/elle est occupé(e) avec son travail, et puis avec son/sa compagnon/compagne, que la situation n’est pas simple pour lui/elle. Vous lui trouvez des excuses.
  • Au travail: vous êtes en cours de négociation avec votre employeur, vous êtes en arrêt maladie et vous passez votre temps à attendre la réponse de celui-ci, durant ces mois de négociation.
  • Dans le couple: votre compagnon/compagne est alcoolique, vous vous dites qu’il/elle arrêtera de boire si vous êtes gentil(le) et que vous ne la « forcez » pas à arrêter de boire.
  • A la maison: vous aimez que tout soit rangé, nickel, le ménage doit être fait chaque jour
  • Examens : vous avez un examen dans quelques semaines, vous passez vos journées, vos soirées, vos week-ends à travailler sans relâche. Vous ne prenez aucune pause, vous vous acharnez sur vos révisions et vous n’avez qu’une idée en tête : réussir. Même si plus rien ne rentre, si vous commencez à tout mélanger, vous continuez à réviser.

Dans ces exemples, apparaissent différentes notions :

  • Le principe du contrôle: la prise que nous tenons est la situation, l’événement, la personne. Tenir cette prise est une façon pour nous de tenter de contrôler la situation. C’est comme si, en tenant prise, nous avions l’illusion de contrôler la situation, de contrôler l’autre.
  • Le mental: ces pensées ruminatives nous permettent aussi de masquer les émotions sous-jacentes, en nous divertissant vers le mental.
  • La projection dans le futur: dans cette prise, nous sommes embarqués dans l’avenir et décollés du présent.
  • Le révélateur d’un manque, de besoin : en filigrane, dans les exemples, nous pouvons percevoir que le fait de tenir face à un manque ou de combler un besoin. Je vais revenir sur ce point un peu plus loin dans cet article.
  • La distorsion de la réalité: nous sommes non seulement décollés du présent mais aussi de la réalité, en faisant des petits arrangements avec la réalité, en se berçant d’illusions. Et en nous accrochant à des situations pourtant mauvaises pour notre bien-être. Nous négocions avec nous-mêmes sans voir la réalité, certes pour de « bonnes raisons » ou plutôt des attentes que nous avons.

Et justement, la prise de conscience va être le point de départ du processus de lâcher prise.

Mais avant cela, j’aimerais « remonter d’un cran », en apportant une perspective plus large sur le sujet, qui, certes, ne va pas forcément apporter des « billes » de façon pragmatique (et quoique) mais va compléter notre éclairage.

#2 l’ego et la séparation

A un niveau plus large, ce qui se joue dans la prise a à voir avec notre ego

  • Comme l’explique bien Gilles Farcet, écrivain, dans la mouvance spirituelle d’Arnaud Desjardins, moi, vous, nous existons chacun, indépendamment du tout, séparé, seul, et seul face à l’autre. Tout ce qui n’est pas moi est autre. Et l’autre ne m’obéit pas toujours. Identifié au moi, je vis à la fois dans cette grande peur et dans cette illusion de toute puissance.
  • Au lieu de nourrir cet ego, l’idée serait plutôt de cultiver notre appartenance et ce lien au tout, d’accepter finalement l’autre dans sa différence et son individualité, sans chercher de le « ranger » à ses normes ou critères. Finalement accepter l’autre en tant qu’autre

#3 le processus du lâcher-prise

Nous l’avons dit, lâcher-prise ne se décrète pas, d’un mot, d’un seul mais est le fruit d’un processus avec différentes étapes que nous allons voir ici

  • Phase de prise de conscience: au départ, nous sommes collés à la situation, à l’événement, pris dans nos pensées, dans notre souffrance et même confondus dans cette souffrance. La 1ère étape va être de reconnaître ce qui est là.
    • Avant de prendre de la distance avec ce qui nous fait souffrir, l’invitation est de reconnaitre la réalité de notre souffrance et reconnaître aussi la réalité de la situation.
    • Reconnaître la réalité de notre souffrance c’est pouvoir exprimer ce qui fait souffrir : petit à petit identifier la cause, la source de la souffrance, celle qui est en surface et dénouer le fil jusqu’à nos besoins qui sont en jeu. C’est pouvoir aussi traverser en conscience la souffrance et les émotions qui sont liées.
    • Reconnaitre la réalité de la situation: c’est démasquer les illusions, les projections, les petits arrangements avec notre conscience. C’est pouvoir faire le tri entre les illusions et le réel.

Cette étape est délicate : un accompagnement est parfois nécessaire dans ce processus, ne serait-ce que le regard bienveillant mais « objectif » d’un ami peut vous y aider.

Cette prise de conscience va petit à petit nous permettre de décoller de la situation, de petit à petit desserrer notre prise par rapport à la situation, la personne…

  • Phase d’acceptation, de renonciation :

La phase d’acceptation, de renonciation est en quelque sorte une phase de prise en compte de la réalité telle qu’elle est. Accepter ne signifie pas se résigner, c’est à la fois la capacité de regarder la réalité en face, et une remise à plat de ce que vous pouvez faire et de ce qui n’est pas de votre ressort.

  • Renoncer à contrôler l’avenir et revenir dans le présent : la citation de John Lennon est fort à propos ici : « la vie, c’est ce qui vous arrive pendant que vous êtes en train de faire d’autres projets »
  • Accepter ses propres limites
  • Accepter qu’on ne peut pas contrôler l’autre
  • Accepter parfois que, pour le moment, ce n’est pas possible pour soi d’accepter et que nous avons besoin de temps pour vivre la situation, vous connecter à vos manques, vos besoins, le temps de traverser ses émotions, avant de passer à autre chose. Est-ce que c’est le bon moment pour vous pour lâcher ? avez-vous vraiment envie de passer à autre chose ?

 

  • Phase de prise de responsabilité

Après avoir regardé la réalité telle qu’elle, nous pouvons alors reprendre notre part de responsabilité dans la situation : une façon d’aborder la situation, l’événement… sous un autre angle et de redevenir acteur par rapport à la situation

  • Même si cela peut être difficile à entendre quand nous sommes pris dans la situation, nous sommes partie prenante de la situation, et pas seulement victime de la situation.
  • Prendre notre responsabilité, c’est regarder de plus près quelles ont été les attentes dans la situation, l’événement ? quels sont les besoins qui sont en jeu ? (amour, reconnaissance, sécurité… etc) Qu’attendons-nous de l’autre ? de la situation ? dans notre travail, dans le couple ? Qu’avons-nous projeté dans la situation ?
  • (re)prendre la responsabilité de nos besoins: comprendre que ces attentes correspondant à vos besoins sont peut-être collées à la situation et s’interroger sur les autres possibilités que vous avez de répondre à ces besoins

 

  • Phase de choix : d’action ou de non-agir
    • Agir et faire un choix par rapport à la situation: peut-être de se positionner par rapport à une situation, d’effectuer un acte réel ou symbolique pour passer à l’action ou terminer la situation, porter un autre regard sur la situation et envisager les autres possibilités par rapport à la situation. Les actes réels ou symboliques peuvent matérialiser la séparation, la fin, ou l’évolution de la situation : une lettre qu’on écrit à l’autre, une lettre qu’on écrit et qu’on brûle pour poser des mots à l’autre…
    • Agir donc pour répondre à nos besoins, autrement

 

#4 les outils du lâcher-prise

La sophrologie et la méditation peuvent vous aider dans le processus du lâcher-prise pour :

  • Relâcher le corps : La relaxation, l’expérience physique du relâchement du corps en préambule pour relâcher la prise qu’on tient
  • Libérer les mots, vous exprimer, non pas dans un boucle de pensées qui tournent sur elle-même. Il s’agit de revenir dans la réalité et aussi de comprendre ce qui se joue pour vous dans la situation. Ecrire peut être intéressant. S’exprimer auprès d’un ami aussi. Ou d’un professionnel
  • Accueillir et traverser les émotions avec l’aide de la méditation par exemple
  • Revenir dans l’instant présent, et couper court aux ruminations du mental
  • Vous connecter à un monde plus vaste
  • Vous ressourcer et prendre du recul
  • Vous projeter positivement dans le lâcher prise de cette situation et s’ouvrir à d’autres possibilités

Par Hélène Dujardin, sophrologue, praticienne en méditation de Pleine Conscience

Accompagnement de particuliers et professionnels.

Séances sur rendez-vous. Me contacter au 06 34 18 00 23.

 

Sophrologie et écoute de soi – Comment prendre soin de soi?

Comment prendre soin de soi ? Quelques lignes pour une approche, pratique et intentionnelle, globale du corps, cœur et de l’esprit

La saison automnale invite à davantage  se reconnecter à soi.  «Comment prendre soin de soi ? » La question revient dans différents ateliers de groupe que j’anime, sous son angle concret : « oui mais comment faire ? »,  « Qu’est-ce que cela signifie prendre soin de soi ? »  Vaste et fondamental sujet.

Petits, nous sommes invités à être altruistes, à prendre soin de l’autre. Nous occuper de nous-même paraît même égoïste. Prendre soin de nous-même est pourtant ce qui nous permet d’être plus disponibles à l’autre. Finalement, nous oublions de prendre soin de nous-mêmes et nous ne savons plus comment prendre soin de nous-même.

Nous aborderons ici trois angles  « corps – cœur – esprit » : une approche très sophrologique, holistique, de manière :

  • d’une part très concrète avec des suggestions pratico-pratiques
  • et d’autre part plus « intentionnelle » : quelle est mon intention de prendre soin de soi ? la question parait abstraite, mais son sens apparaitra au fil de l’article, vous verrez ?

Mes intentions sont ici de :

  • De poser des pistes : des idées seront parfois connues de tous, parfois peut-être pas, mais en tout cas, donnant matière, à réfléchir, à se poser, à les trier et peut-être voir ce que nous pouvons envisager pour nous
  • Pour voir donc quelle serait votre manière à vous, personnelle, de prendre soin de vous-même ? Comme une hygiène de vie à vivre au quotidien.
  • En sachant que le « temps de mise en place », d’intégration d’un changement est estimé à 21 jours

Quand on évoque le fait de prendre soin de soi, spontanément, c’est la dimension physique, le corps qui vient à l’esprit

# 1 Comment prendre soin de son corps ?

Le corps est notre véhicule, nous avons un corps qui nous accompagne toute notre vie

  1. Prendre soin de son corps, par la pratique sportive dont les bénéfices sont bien connus
    • A titre indicatif, selon les recommandations de l’OMS c’est 150mn de sport par semaine, un sport d’intensité modérée ou 75mn pour un sport d’intensité soutenue
  • Le « sportif » a un plus faible taux de mortalité toutes causes confondues, le sport permet aussi le maintien du poids ; des études ont aussi montré le rôle du sport dans la prévention de la dépression
  • Mais aussi avec une panoplie d’activités où vous avez l’occasion de bouger votre corps: en promenant votre fidèle compagnon (le chien, j’entends), en dansant, en faisant du jardinage (pour ceux qui profitent de la campagne)…
  1. En prenant soin de notre sommeil. Et ici plus précisément dans le fait de respecter votre rythme personnel
    • De repérer (et respecter) vos besoins en termes de nombre d’heures (gros dormeur ou petit dormeur), de repérer si vous êtes couche-tard/lève tard ou couche-tôt/lève tôt…
    • De vous accorder une mini-sieste récupératrice le week-end ou les jours de pause (20mn c’est bien pour ne pas casser le rythme du sommeil)
  1. En prenant soin de votre alimentation. Au-delà des conseils nutritionnels qui ne sont pas l’objet de cet article, c’est sur la « relation » à votre alimentation sur laquelle j’aimerais attirer votre attention, quel est le soin que vous placez dans votre alimentation ? (c’est par ex. l’aspect intentionnel évoqué en début de l’article)
    • S’accorder le temps de pause pour manger et ne faire que manger, sans écran d’ordinateur ou TV, en étant présent à ce que vous mangez (du mieux que l’on peut)
    • Se faire plaisir dans ses choix, avec des instants de plaisir gustatif ou autres instants de pause thé
  2. En prenant aussi soin de votre état physique
    • s’occupant et prenant les « dispositions nécessaires » pour vous occuper de vos maux physiques. En sophrologie, nous apprenons à développer l’écoute du corps. Les maux physiques peuvent être aussi des signaux que le corps envoie, comme des messages, « invoquant » de plus en plus à prendre soin de soi-même (se référer par exemple à Michel Odoul sur le sujet). Une mise en alerte (sans vouloir non plus tout interpréter bien sûr)
  1. En prenant enfin soin avec tendresse de votre corps quand vous vous occupez de votre corps, dans les gestes d’hygiène du quotidien, en prenant soin de vous mettre en valeur (et ce n’est pas être superficiel pour autant !)

#2 Comment prendre soin de son esprit ?

Le mental qui turbine avec ses 60 000 pensées par jour. Qui ne rêve pas de faire le vide, croyant d’ailleurs souvent que c’est l’objectif de la méditation? Hélas, peine perdue. Les pensées sont une production naturelle de l’esprit. En revanche, nous pouvons œuvrer pour développer notre attention, stabiliser notre esprit. Alors, comment faire pour prendre soin de notre esprit, apaiser le mental, les ruminations ?

  1. En s’appuyant sur la relaxation du corps
    • les techniques de sophrologie, relaxation peuvent aider ici, le bien-être du relâchement du corps va apaiser en retour l’esprit
  1. En s’accordant des pauses régulièrement dans la journée de travail ou d’étude, dans un laps de temps entre 1 heure et deux heures ; un sondage IFOP indiquait en 2015, le temps de concentration des cadres en réunions qui s’élevait à 52 minutes. A chacun d’évaluer ses propres besoins
    • Aller dehors et s’aérer quelques instants à l’extérieur, bouger
    • Prendre une pause thé, café
    • Faire une micro-activité de coupure, une activité d’action qui allège l’esprit, au milieu de la journée d’étude ou de travail
  1. En faisant une pause « de retour sur soi » pour se recentrer: une pause qui permet de stabiliser l’esprit, de développer son attention, de se recentrer.
    • avec notamment les techniques de méditation – immobile ou dans le mouvement – pour développer la présence dans l’instant et se recentrer
    • Quand? par exemple, le matin au réveil, comme démarrage de la journée est un outil « puissant » pour se stabiliser la journée, en tout cas, c’est l’expérience que j’en fais. Mais à chacun de trouver son propre rythme
    • A quel rythme? La régularité est recommandée vs la durée : 5/10mn de pause, trois fois par jour par ex.
  2. En se faisant régulièrement des pauses :
    • Dans la semaine : une (demi) journée de repos hebdomadaire
    • Dans l’année où vous lâchez prise sur vos responsabilités : les vacances!
  1. Enfin, prendre soin de son esprit en le nourrissant lui aussi, en apprenant des nouvelles choses, qui vous stimulent : de la lecture, des documentaires. Peu importe le moyen mais l’idée est de venir stimuler et nourrir votre intérêt / curiosité

#3 Comment prendre soin de son cœur ?

Le cœur est ce qui stimule, plait, fait vibrer l’âme, des émotions qui font de nous des êtres humains

  1. Prendre soin de son cœur déjà en se faisant plaisir, sans contrainte, en prenant le temps de s’amuser, dans une activité qui vous plait, seul, en famille, entre amis
    • que ce soit en pratiquant une activité régulière culturelle, créative, un loisir
    • ou en partageant des moments de sortie entre amis, en famille, avec votre compagnon/compagne…
  1. En prenant soin de ses émotions: pas facile de « composer » avec les émotions qui traversent, parfois si puissantes. Les émotions ne sont pas des ennemis, mais plutôt des alliés qui aident à se mettre en contact avec ses besoins.
    • de prendre un temps pour accueillir son émotion, dans l’instant ou un peu plus tard (différer l’accueil si vous ne pouvez pas le faire à l’instant T). La méditation et la sophrologie donnent des « outils » qui peuvent vous permettre de « vous accueillir » : il s’agit d’une forme d’apprentissage de l’accueil de son expérience, quelle qu’elle soit. Et dans cet accueil, d’écouter le besoin exprimé
    • d’accepter le fait de ne pas pouvoir accueillir pour le moment, en pratiquant une activité de « diversion », une activité « ressource » qui vous aide sur le moment : aller courir, voir un film, lire…
  1. En prenant soin de ses relations :
    • en s’entourant de personnes qui vous apprécient, pour qui vous êtes, qui vous respectent
    • en prenant le temps de faire le tri dans les relations qui sont toxiques pour vous.

#4 Comment prendre soin de soi : affiner son approche à soi et vis-à-vis de l’autre ?

  1. En prenant soin de vos besoins (sujet d’un article à venir!)
  • D’une part, en faisant passer vos besoins en priorité avant ceux des autres (nous revenons ici aux premières lignes de l’article)
  • D’autre part, en prenant vous-mêmes la responsabilité de vos besoins, sans attendre que l’autre remplisse vos besoins à votre place.
  1. En vous faisant accompagner par un professionnel si vous faites face à une problématique, un cap à passer, un mal être, si vous en ressentez le besoin.
  2. En fixant des limites et en sachant dire non (ce qui rejoint la prise en compte de nos besoins)
    • D’abord à vous-même en mettant un stop à la perfection (pas simple? )
    • Aux autres, dans un contexte personnel ou professionnel

En définitive, selon moi, prendre soin de soi se compose à la fois:

  • d’une dimension « pragmatique » et concrète de comment je prends soin de mon corps, de mon mental, de mon cœur. C’est ce qui va donner aussi le cadre.
  • et aussi d’une dimension « intentionnelle » dans tout ce que nous pouvons vivre, faire et être, en se respectant et en respectant ses besoins, en étant « tendre » avec nous-mêmes. C’est ce qui va assouplir le cadre ?

Et dans mon expérience,

  • J’observe que le fait d’établir un rituel le matin de pause qui recentre permet de me stabiliser durant la journée, m’est extrêmement précieux pour « faire face » dans des moments plus complexes.
  • J’observe aussi que je ne peux pas déployer mon attention vers toute une liste « de nouvelles habitudes » à déployer, mais que je peux me concentrer sur un ou deux aspects à intégrer concrètement.

A présent, à chacun de faire sa propre expérience, dans une invitation à faire le point, à envisager ce qui serait bon pour soi et sans se mettre de pression pour prendre soin de soi !

Séances sophrologie collectives ou individuelles comment choisir?

Sophrologie comment choisir entre les séances collectives et individuelles?

On me pose parfois la question de savoir ce qui est « le mieux » entre les séances collectives et les séances individuelles. Voici quelques éléments pour éclairer votre choix.

#1 réponse à un besoin de groupe OU réponse personnalisée

Qu’est ce qui est proposé en séance/atelier/cours collectif de sophrologie ?

En séance collective, le/la sophrologue propose un atelier qui répond aux besoins du plus grand nombre. Le contenu des séances va aussi différer selon le/la sophrologue : de la simple relaxation ou à des pratiques plus « poussées », « élaborées ».  Une thématique peut être posée comme cadre des séances, par exemple la gestion du stress. Le contenu peut être des pratiques assises ou allongées et également debout.

Pour ma part, la complémentarité des pratiques assises et debout me tient à cœur.

J’aime également avoir un temps de retour d’expérience, de partage à l’issue des pratiques, mais ce n’est pas forcément tout le temps le cas dans les ateliers collectifs.

Qu’en est-il des séances individuelles ?

Les séances répondent à votre besoin spécifique, adressent votre problématique et/ou proposent une démarche plus approfondie de cheminement vers la connaissance de soi.

C’est une démarche personnalisée adaptée à une personne.

# 2 Les prises de conscience et retour d’expérience

En séance individuelle, l’expression de soi est plus élaborée, et par définition personnelle

La dynamique de groupe va apporter autre chose : peut-être déjà dans le partage d’autres retours d’expérience comme un écho à votre vécu, des ouvertures à d’autres perspectives.

Mais alors l’expérience de groupe est proche de la relaxation ?

Non, au tout début de mon expérience de sophrologue, avant la mise en place de premiers stages, j’avais cette idée préconçue et ce questionnement : que peuvent apporter ces séances de groupe, en dehors d’une simple relaxation ? J’ai été la première surprise de l’impact des séances, des prises de conscience qui peuvent se faire tout autant en groupe qu’en individuel.

# 3 Comment choisir entre les séances collectives ou individuelles ?

Quelques questions à se poser pour y répondre :

  1. Cela dépend de votre besoin /envie du moment: avez-vous une problématique spécifique à adresser ou pas ? ressentez-vous le besoin d’un cheminement personnel existentiel profond ? avez-vous une « simple » envie de prendre un moment pour vous ?
  2. Cela dépend de votre préférence: avez-vous une préférence pour une expérience de groupe ? ou préférez-vous pratiquer seul(e) ?
  3. Cela dépend de votre porte-monnaie: un atelier de groupe peut être plus accessible, même s’il est aussi intéressant de vérifier si votre mutuelle rembourse la sophrologie
  4. Cela dépend de « l’avancée de votre recherche / choix de méthode» : les ateliers de groupe peuvent être un moyen de tester, de mettre le pied à l’étrier avant des séances en individuel

Retrouvez mon actualité, les cours collectifs que je propose ici

Et je peux vous accompagner en séances individuelles de sophrologie, vous trouverez les informations sur ces séances ici.

Et vous pouvez tout à fait me contacter pour avoir des informations complémentaires : 06 34 18 00 23.

Sophrologie ou méditation – différences et points communs

Sophrologie ou Méditation : quels différences et points communs?

Quelle est la différence entre la sophrologie et la méditation de Pleine Conscience ?

Souvent on me pose la question de connaître la différence entre ces deux méthodes.
Comme j’aime à le dire, ces disciplines sont cousines. La sophrologie s’est inspirée de la méditation qui fait partie de la méthode.

Un visionnaire est à l’origine de chacun des méthodes 

  • A l’origine de la Méditation de Pleine Conscience : Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire et chercheur. Passionné par le zen, la méditation, il réfléchit à comment faire bénéficier la méditation au plus grand nombre : ainsi il va laïciser la méditation, la codifier et la faire valider scientifiquement.
    C’est ainsi que nait la Méditation de Pleine Conscience – Mindfulness - dans les années 70 avec la création du programme MBSR (mindfulness based stress reduction) .
  • En sophrologie, c’est également un visionnaire, le professeur Alfonso Caycedo, médecin psychiatre, qui définit sa méthode dans les années 60, fort de ses cheminements en occident et en orient, intégrant la méditation, mais également par exemple, le yoga, les techniques de relaxation…

Quels sont les points communs ?

Les deux méthodes – la sophrologie, la méditation – partagent des points communs

1/ Sur le positionnement de l’approche

  • Les deux approches sont aussi complètement laïques et sont en dehors de tout aspect religieux
  • La sophrologie comme la méditation vise à développer l’autonomie de la personne : la personne est autonome, responsable dans son cheminement.

2/ Sur la façon de réaliser la pratique

  • L’importance de la pratique et de l’expérience. En sophrologie comme en méditation, sans pratique, il n’y a pas de changement. Ce ne sont pas les concepts qui transforment, mais l’expérience et la pratique.
  • La mise en mots. Après une pratique formelle de méditation (plus précisément en Mindfulness) comme après une pratique de sophrologie, le retour d’expérience permet de poser des mots sur le vécu, d’amener à des prises de conscience sur soi et son mode de fonctionnement. L’expérience est ainsi intégrée corporellement.

3/ sur le contenu des méthodes

  • un travail sur le corps et l’esprit
    • En méditation, se rendre présent et écouter son expérience dans l’instant à partir du corps, avec de la douceur, de l’accueil, de la tendresse, dans l’ouverture à soi. Cette ouverture à soi c’est 90% du boulot qui est fait.
    • En sophrologie, l’expérience du corps, les vivances, est à la base de la méthode. L’exploration de soi commence par le corps. Les mouvements de relaxation dynamique en sophrologie vont progressivement amenés à cette conscience du corps, dans ses différentes structures : la peau, muscles, os, organes internes… et l’exploration se poursuit par l’esprit, les émotions, les valeurs
  • un travail sur l’attention
    • En sophrologie, l'attention se travaille dans un état différent de la vigilance, proche du sommeil appelé état sophro-liminal. Etat dans lequel la plasticité cérébrale et imaginative est plus importante, état qui accentue également les perceptions intérieures et extérieures.
    • En méditation, l'attention est l'attention juste, instant après instant sur son expérience présente. L'attention s'oppose à l'état de pilotage automatique.

 

Mais, alors quelles sont les différences ?

L’intentionnalité en sophrologie vs l’accueil de tout ce qui est en méditation

Et c’est là où nous arrivons au point principal de différence entre les deux méthodes:

  • D’un côté la méditation nous invite à accueillir notre expérience – corporelle, mentale, émotionnelle – telle qu’elle est, dans un processus d’acceptation. Un accueil plein et entier de notre expérience, autrement dit une pleine présence, sans nous confondre totalement avec nos inconforts ou souffrance.
  • De l’autre, la sophrologie, nous proposons également cet accueil de soi et de son expérience, mais la sophrologie nous amène dans la pratique vers une intention pour mobiliser ses ressources, développer ses capacités. Et l’intention va s’exprimer dans la pratique, par la pensée, le corps, les émotions.

Une différence de temporalité

La temporalité est l’autre point de différence important entre les deux méthodes

  • La méditation se situe dans l’instant présent, justement par rapport aux ruminations, aux anticipations, aux idées ressassées du passé, la proposition est de revenir dans le réel, de façon épuré, simple
  • Alors qu’en sophrologie, après un travail sur le présent, nous travaillons également sur le futur: toujours avec le principe d’intentionnalité. Les pratiques dans le futur vont apporter une projection concrète et surtout incarnée, corporellement et émotionnellement pour nous permettre d’avancer vers notre objectif. Le passé, quant à lui, peut être retravaillé, en portant un nouveau regard sur nos expériences de vie.

Une fois tout cela évoqué, comment choisir ? vers quelle discipline se tourner ?

Les deux méthodes sont complémentaires. Je vous donnerai ici mon expérience, qui peut peut-être vous donner à faire un choix, à vous éclairer :

  • La méditation m’apporte au quotidien une stabilité du corps et de l’esprit, elle me centre. Elle m’aide aussi à traverser des tempêtes mentales, émotionnelles. C’est comme un mode d’emploi de moi-même et de ce qui bouge en moi. Et puis, lors de programmes ou retraites, c’est une méthode qui m’a permis de mieux me comprendre dans mes modes de fonctionnement, mieux m’apprivoiser
  • En sophrologie, l’approche est plus guidée, avec les intentions données dans les pratiques. Alors que la méditation est plus épurée dans l’approche, la sophrologie propose un cheminement vers la découverte et la connaissance de soi, cheminement vers un objectif, un travail sur une problématique. De façon pratique et quotidien, j’utilise les pratiques de sophrologie selon leur intention. Par exemple, pour me préparer à un événement futur.

A vous à présent, de faire votre expérience, de tester la méthode qui peut le mieux répondre à votre besoin, problématique. Je suis moi-même à votre disposition, pour entamer ce parcours, n'hésitez pas à me contacter!

sophrologie – les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

sophrologie - les Mutuelles qui remboursent la sophrologie

Certaines mutuelles remboursent la sophrologie, voici la liste, indicative car les infos peuvent évoluer.
Pour certaines, le titre RNCP est une condition mais pas pour d'autres (je suis certifiée RNCP). N'hésitez pas à vérifier auprès de votre mutuel!

ALPTIS: Pack Bien-être 25€ la séance pour 5 séances/an
CAP assurances 25 € jusqu’à 5 séances/an/assuré.
MFIF Pack Bien-être Bio II 40€/séance jusqu’à 6 séances/an.
MUTUELLE CAP VERT de 125 à 240 €/an/selon le forfait choisi.
ASSUREMA: à partir de 15 €/séance jusqu’à 210 €/an/assuré.Option complémentaire : 3 modules amenant le remboursement de 20 à 40 €/séance jusqu’à 6 séances/an/assuré.
COMPAGNIE DES FEMMES : Cajolia 1 : 15 euros /séance 12 séance par an, Cajolia 2 : 20 euros, Cajolia 3 : 25 euros
MPCL Mutuelle des fonctionnaires territoriaux
forfait médecine auxiliaire de 100 à 160€/an/assuré.
MYRIADE : à partir de 20€/séance jusqu’à 30€/séance à hauteur de 3 séances/an/assuré.
ADREA : 1ère formule : jusqu’à 25€/séance et 75€/an/assuré – 2e formule : jusqu’à 30€/séance et 150€/an/assuré.
CEGEMA mutuelle de nombreuses formules proposent un remboursement sur la base de 30€/séance.
MUTUELLE SAINT-GERMAIN 15 € par séance limité à 4 séances par an
RADIANCE de 15 à 40€/séance jusqu’à 3 séances/an/assuré.
BAHEMA: de 30 à 40€ selon le niveau choisi jusqu’à 3 séances/an/assuré.
CCMO mutuelle : Option médecine douce, 10 séances/an/assuré jusqu’à 35€/séance.
MUTUELLE FAMILIALE: de 50 à150€/an/assuré selon le forfait choisi.
SWISS LIFE: 25€/séance jusqu’à 5 séances /an/famille.
MGEN sous conditions, à savoir :
que le sophrologue soit certifié RNCP;
que le client ait un certificat médical de son médecin lui préconisant les séances de sophrologie.
MGEFI 75 €/an – 100€/an – 150€/an selon le niveau souscrit à raison de 25€ / séance.
MGC
Formule extra plus: 20€/séance (5 séances/an)
Formule Zen plus: 20€/séance (4 séances/an)
Formule Zen: 20€/séance (3 séances/an)
Générali 150€/an/pers (à vérifier)
UNEO 30€ par séances (3 séances maximum)

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